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Chevalier d'Oniris
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14/07/2010 20:09 De Alençon / Paris / Cachan
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Bonjour, bonjour !
J'ai constaté avec étonnement que je n'avais jamais pris le temps de répondre aux gentils commentateurs de ce texte (certainement à cause de mon manque d'assiduité ces derniers temps), que je remercie tous chaleureusement. @ ... Anonyme : J'ai une légère inclination à l'emploi excessif des pronoms personnels... là ça finit bien vu que ça colle à un thème élaboré en fonction de celà... : retour sur un moi un peu délirant, c'est sans doute ce qui se cache derrière tout ça ^^. @ Lunastrelle : Le rapport avec Narcisse s'est construit petit à petit en partant du constat que, dans les début de l'écriture, c'était fort narcissique. En fait, c'est un texte qui parle de mélancolie, de dépression, d'obsession morbide, qui sont au combien des pathologies narcissiques. Narcisse se laisse mourir parce que fasciné par son reflet. Ici, on pourrait dire que ça varie : il se tue, horrifier par son reflet, par sa mortalité. @ framato : L'absence de ponctuation était en effet un choix qui visait à accentuer le flou, l'effet suréaliste ou onirique. La virgule à "petit tas, impossible tas", qui n'est pas la seule soit dit en passant, n'est cependant pas dispensable puisque c'est une citation (non indiquée j'en conviens, ce qui est un choix également) de Beckett dans Fin de partie que j'ai retrouvé dans des notes personnelles à partir desquelles j'ai retravaillé certains de mes textes. Bref, la forme... pour ma part je ne la regrette pas, c'est un parti pris et je pense que c'est encore tout à fait lisible. Cela laisse planer des doutes sur où finit tel partie et où commence la suivante, car il y a bien des phrases distinctes. Je comprends toutefois le reproche, c'est pas vraiment une marque de qualité cette absence de ponctuation... Pour la présentation, c'est toujours pompeux de citer un classique, j'avoue que j'aime assez les arguments d'autorité littéraires... Mais mon intention consciente était plutôt de m'assurer que le lecteur ne soit pas perdu et, en particulier, que le titre (néologisme qu'on n'aura pas relevé) soit éclairci (les narcisses sont des amaryllidacées). @ vic_palezzo : heureux que ça ne soit pas vos pieds confondus avec du lierre logés dans vos oreilles, c'est une position des plus inconfortables ^^. Je ne vois pas trop quoi répondre... apparemment vous n'avez pas accroché. Les goûts et les couleurs... comme on l'affirme lorsqu'on est un vilain relativiste. @ LeopoldPartisan : arf... j'aime bien les citations moi, mince ! Je trouvais ça amusant, vu l'étrange délire qu'est en effet ce texte... né d'une période très peu productive d'un point de vue existentiel. Heureux que vous trouviez ça limpide, je ne suis donc pas le seul à y voir un enchainement évident, pari réussi ! Globalement maintenant : L'intention était d'écrire un autoportrait en partant de Lautréamont (la mousse et le crapaud, c'est presque du plagiat). Suréalisme, je plaide coupable ! L'effet se voulait accentuer par l'absence de ponctuation : que le texte se déroule comme un rêve, un délire, cad sans lien logique, sans démarcation évidente. Comme d'habitude, la tournure est vite parti vers le macabre, le morbide, et les turpitudes du moi-moi-moi et de son reflet. Au Chants de Maldoror se sont donc ajoutés Fin de partie (petit tas, impossible tas) et le mythe de Narcisse (Amaryllidacée), côté influence littéraire, et une bonne grosse dose de connerie biographique et existentielle sur laquelle je ne vais pas m'attarder. Voilà !
Contribution du : 05/03/2011 12:14
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Ton rire est un démiurge qui de mille éclats repeuple tout un ciel qu'on a privé d'étoile... http://jesuisuneusineapunaise.over-blog.com |
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