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toc-art a refait le mur ! |
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Maître Onirien
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Bonjour à tous. Ce sujet pour remercier ceux qui ont lu et commenté « contre le mur de briques sales » et préciser deux trois trucs. Pour le premier mur (derrière toi, le mur), j’avais choisi de répondre par mp… vu le nombre de coms, j’aurais dû inverser mes choix !
En premier lieu, j’en profite pour remercier dadandson et dodolili pour leur lecture de ce premier texte. J’avoue que j’ai été un peu paresseux sur la fin et que j’ai plus répondu. Désolé, merci encore. Ensuite, avant de démarrer, j’aimerais que ceux qui envisagent de lire ou de commenter le texte ne parcourent pas ce post, histoire d’arriver « vierges » devant le récit. Les premières fois deviennent si rares avec le temps… Le titre : Pour « contre le mur de briques sales », déjà, je m’excuse pour le titre qui rappelle vraiment trop le premier, n’est-ce pas Siebby, à croire que j’ai un souci perso avec les murs ! En fait, je savais pas trop quoi mettre. Au départ, mais je vais expliquer ça ensuite, c’était « je déteste mon frère et mon père me déteste », mais cela orientait trop le texte sur la deuxième partie et le lecteur se serait demandé toute la première, « mais quand est-ce que ça démarre, cette histoire ? » Les coulisses : En fait, c’était là mon dilemme sur ce récit. Le thème premier était les rapports filiaux dans l’enfance du narrateur, voilà ce qui m’intéressait mais je voulais l’habiller un peu, ne pas rester sur ces impressions négatives (pour éviter trop de pathos justement, socque, mais j’y reviendrai) et « encadrer » ces souvenirs par des moments plus heureux, plus sereins. Mais le cadre était donc juste un prétexte (bien vu, plummot), d’où sans doute le peu de présence de Claire et de l’histoire d’amour, totalement secondaire pour moi et dans les premières versions, Claire était encore moins « visible ». Ensuite, des conseils éclairés m’ont incité à développer cette partie, la famille de Claire etc., mais du coup, le passage du présent à l’évocation des souvenirs d’enfance devenait plus problématique, plus artificiel et je craignais que ce soit là le plus gros reproche sur ce récit. C’est aussi pour ça que je n’ai pas retenu le titre « je déteste mon frère et… » car il aurait renforcé, je crois, l’impression de maladresse dans le pont entre les deux mondes (ben ouais, tant qu’à faire, on choisit une robe qui masque les défauts, non ?). Bon, j’en viens à vos remarques. J’ai essayé de grouper les thèmes : Le style ou, plus modestement, l’écriture : Vous l’avez tous trouvé plutôt bon et je vous en remercie. Même si je vois bien les limites que certains, plummot, Jano ou Incognito, y trouvent, non sans raison : un peu classique, peut-être trop soigné et trop calme, mettant parfois les émotions à distance… Je reviendrai sur la question des émotions ensuite, mais sur le style même, oui, c’est vrai, j’ai tendance à vouloir bien écrire et donc, sans doute, à ne pas m’affranchir assez des conventions et à livrer des partitions sans doute un peu trop soignées, limite figées, qui manquent d’inventivité ou de folie. Ceci dit, même si je retiens le reproche (émis très gentiment en plus), je n’aime pas, mais vraiment pas, l’écriture tape-à-l’œil dont certains se targuent, je trouve ça vulgaire personnellement, terriblement racoleur et nombriliste (genre : regardez ce que je sais faire !). Mais bon, entre les deux options, il y a plein de nuances, j’en suis bien conscient. Le fond : Classique et peu original comme le soulignent costic et Pascal31 notamment (très gentiment hein). Oui, c’est vrai, sans aucun doute. Je ne suis pas un garçon très inventif. J’écris sur des problématiques universelles. Parce que je crois qu’elles parlent à tout le monde justement. Après, c’est la façon dont on traite le thème qui le rend acceptable à la lecture ou non. Et vraiment, je ne prétends pas y arriver chaque fois. En plus, je trouve que ça va avec mon écriture, y une vraie cohérence ! Même si je note le souhait de Jano de me voir délaisser un peu les longues introspections psychologiques pour me tourner vers des choses un peu plus dynamiques. Je ne promets rien, je ne suis pas à l’aise du tout dans l’action, mais bon, je vais y réfléchir… Les émotions/la sensibilité/le pathos : Alors, j’ai bien noté les impressions de chacun. socque trouve qu’on est à la limite du pathos. Incognito ou Pascal31 pensent que le style annihile ou édulcore les émotions, les autres lecteurs semblent avoir apprécié, Siebby a même trouvé ça percutant et efficace… Ben voilà, c’est tout le « problème » du ressenti, c’est vraiment quelque chose de très individuel, de très personnel, qui est moins fondé sur des critères objectifs comme un abus d’adverbes ou des constructions grammaticales audacieuses. Dans ces cas-là, je vais être franc, j’ai tendance à répertorier quand c’est possible plusieurs commentaires d’un lecteur sur ce sujet. Par exemple, socque est touchée et émue souvent par des textes qui moi, me laissent totalement indifférent quand je ne les juge pas à la limite du ridicule. Ce n’est pas une critique, hein, mais je me dis que nous ne fonctionnons pas sur les mêmes bases, nous ne sommes pas touchés par les mêmes choses et donc, il est tout à fait normal que cela se ressente dans son commentaire sur mon texte. Je le lis, je le note, mais je ne peux pas en tenir compte pour orienter mon écriture. En revanche, si les avis, toutes tendances confondues, étaient unanimes, là, je me dirais que j’ai grave déconné ! Quelques détails supplémentaires : Certains, comme costic ou plummot ont particulièrement apprécié l’anecdote sur la lecture et l’élocution défaillante de Baptiste. En fait, c’est une lectrice qui m’y a fait pensé. Dans une version précédente, ce n’était pas aussi développé, mais à la lecture, elle m’a fait remarqué que ce n’était pas innocent que Baptiste bute sur ce « p » puisque c’était l’initiale du prénom de son frère. Ben, vous savez quoi ? Je l’avais même pas vu ! J’avais choisi le prénom de Pierre totalement au hasard ! Du coup, comme l’idée m’a semblé vraiment intéressante, j’ai embrayé ensuite sur ce bégaiement et ce non-usage si significatif de ces deux mots « papa » et « Pierre ». Pour l’âge d’apprentissage de la lecture, socque, je me suis fié à deux choses. D’une part, Marcel Pagnol et, très modestement, moi-même ! Petit, j’étais convaincu que je deviendrais Pagnol pour deux raisons qui me semblaient faire office de prédestination quasi gémellaire : son père était aussi instit et il avait appris à lire à 4 ans. Alors, je vous l’accorde, on ne précise jamais si on a vraiment appris à lire à 4 ans pile ou 4 + quelques jours ou quelques mois et je n’ai jamais pensé à demander. Je précise que si je colle toujours des anecdotes persos sur un texte, ne serait-ce qu’un clin d’œil parfois, cette histoire est une fiction. Enfin, Incognito regrette qu’on n’ait que la version du narrateur. Ben oui. Mais non. C’est un choix d’auteur tout simplement. À partir du moment où j’ai décidé d’opter pour un récit à la première personne, je vois mal comment je pourrais développer les pensées des autres protagonistes de façon très explicite, à moins de modifier les angles de vue ou de faire intervenir des dialogues. Mais dans ce cas-là, l’approche aurait été totalement différente, la longueur du texte aussi, sans doute. La règle du « je » de narration est celle-là, à mon sens. On peut déplorer le choix, mais pas le fait que l’auteur s’y tienne. De même, pendant que j’y suis, je ne crois pas utile de tout savoir sur tout dans un texte. Déjà, j’ai tendance à trop dire, trop montrer. Je pense que c’est une erreur, ça limite l’espace de création du lecteur, et son appropriation des différents éléments pour « s’inventer » sa propre histoire. Mais bon, là encore, c’est une question de dosage, ce n’est jamais aussi simple… Voilà, j’ai été long. Bravo si vous avez tenu le coup. J’ai surtout parlé des choses qui posaient question, mais merci encore à vous pour tous les trucs gentils et encourageants que vous avez formulés. Bonne continuation à tous.
Contribution du : 14/05/2011 11:19
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Maître Onirien
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et comme ce genre de fautes m'agace, c'est : "elle m'y a fait penser" et "elle m'a fait remarquer" Grrrr !
comment ça, orthopsychorigide ? bon, y en a peut-être d'autres, mais celles-là m'ont sauté aux yeux.
Contribution du : 14/05/2011 11:29
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Visiteur
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Bonjour toc-art,
Merci pour votre forum que je trouve intéressant, particulièrement dans sa section émotions/sensibilité/pathos. Ce que vous y dites sur la manière d'appréhender les commentaires me semble assez juste. J'ai l'impression que les sujets qui vous tiennent à coeur sont assez proches des miens, alors que nous avons des manières de les traiter très différentes. Je remarque finalement que la forme divise plus que le fond. Je vous cite afin de développer : Citation :
... que je mets en correspondance avec ceci que vous écrivez plus loin : Citation :
Je ne suis pas particulièrement paranoïaque et n'ai aucune raison de me sentir personnellement visé, ce qui ne m'empêche de me sentir personnellement concerné. L'élément essentiel de départ est pour moi l'émotion. Il me semble que vous accordez davantage d'importance à l'histoire en tant que telle, ce qui n'exclut bien sûr pas que l'émotion qui traverse les protagonistes de celle-ci vous soit étrangère. Je remarque surtout que ceci a des conséquences fondamentales sur le style adopté pour la narrer. Je l'ai écrit dans mon commentaire : j'ai pris plaisir à lire votre texte, mais je n'ai pas ressenti ce petit frisson que je peux ressentir lorsque j'ai l'impression d'investir un peu de l'âme d'un personnage. Peut-être que le "je" narratif induit une certaine retenue, conséquence de la pudeur du narrateur, fort proche en la circonstance de l'auteur (même si ce n'est pas forcément le cas, je le sais). Je serais malhonnête si j'excluais totalement l'effet "regardez ce que je sais faire" (argument auquel je pourrais d'ailleurs opposer l'effet "regardez comme je sais bien écrire"), mais lorsque je me permets des licences avec la grammaire, lorsque je pratique des effets de style, j'ai pour objectif essentiel de servir l'émotion et une proximité avec le lecteur. Je parle d'intention, pas forcément de résulat. Je tente, je me plante, peu importe. Et ne croyez surtout pas que le soin apporté à l'écriture y soit moins importante (bien au contraire, serais-je tenté de dire, mais ce serait là un jugement semblable au vôtre). Il m'est arrivé souvent de lire des textes particulièrement bien écrits... et particulièrement ennyeux (ce qui n'est pas le cas du vôtre). Bref, je m'arrête là, en me laissant la possibilité d'en dire davantage si vous aviez l'envie de réagir. Lorsque vous dites que je regrette que, dans votre texte, on n'ait que la version du narrateur, c'est tout de même un peu réducteur par rapport à mon commentaire, alors que je soulignais le bénéfice qu'on pouvait en retirer.
Contribution du : 15/05/2011 02:44
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Maître Onirien
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Effectivement, incognito, il n'y avait aucune intention de viser tel ou tel d'une manière sous-jacente et je ne vous "attaquais" pas personnellement. D'ailleurs je n'attaque personne et je renvoie dos à dos ma façon de faire et celle d'un qui..., quand sa façon comme la mienne prennent le pas sur l'histoire, quand le lecteur est plus dans la lecture d'un style que d'un récit.
Je sais pas si je me fais bien comprendre. En gros, je pense qu'une écriture doit se faire oublier pour servir l'histoire, un peu comme quand un danseur nous fait oublier les heures de barre pour ne nous montrer que la beauté de son art. Mais en même temps, je sais que ce n'est pas simple et, pour qu'une histoire nous émeuve, nous transporte, nous plaise, nous transcende, il faut bien une vraie maîtrise d'un style, quel qu'il soit, et sur lequel on peut généralement s'appuyer çà ou là pour mettre en évidence ce qui nous a tant plu. Et d'autres que moi, j'en suis parfaitement conscient et leur vision est aussi juste que peut l'être la mienne puisqu'il n'y a pas de règle en la matière, sont très sensibles à toutes ces petites trouvailles stylistiques qui ont tendance à m'agacer, quand elles se multiplient et me paraissent relever plus du plaisir de l'épate que destinées à servir l'histoire. Mais là encore, ce sont des appréciations personnelles, j'explique juste pourquoi j'écris de cette façon-là, tout en reconnaissant qu'on peut aussi me reprocher à juste titre cette volonté du bien écrire qui peut au final se faire au détriment de l'histoire. Quant à l'émotion, le phénomène de pathos ou au contraire de grande froideur, cela vient en partie du style, mais pas seulement. le choix des thèmes abordés peut déjà sembler à certains impudiques ou trop tire-larmes. Impression qui peut être confirmée (ou non) par la façon de traiter le thème. Ce que je voulais surtout dire, c'est que l'émotion ne se situe pas sur le même plan pour chacun d'entre nous. Regardez : pour vous, mon texte manque d'émotion tandis que pour socque, il frise le pathos. Je tenais juste à souligner en quoi cela me parait normal et difficile à prendre en compte dans mon retravail d'écriture, sauf en cas d'unanimité ou de grande majorité. et ne soyez pas vexé, j'ai dit que je relevais essentiellement les points qui posaient question. costic par exemple a trouvé le thème peu original, je l'ai donc rappelé, mais dans le même temps elle précise qu'il est bien traité, ce que je n'avais pas repris... merci de votre intérêt en tout cas. Je ne suis pas sûr d'avoir répondu à vos questions, plus l'impression d'avoir tourné en rond, mais bon, il est encore un peu tôt pour un dimanche matin... cordialement
Contribution du : 15/05/2011 10:24
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Visiteur
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Pas de souci, toc-art : je n'ai pas dit que j'étais visé, seulement concerné.
Tourner en rond ? Repasser le même disque ? C'est bien possible, pour vous comme pour moi. Mais les disques peuvent avoir des intersections. En l'occurrence, il me semble que l'intersection entre mon disque et le vôtre est suffisamment grande pour apprécier ce que vous écrivez et la manière que vous avez de le faire, notamment à la lecture de "Derrière toi, le mur", que j'ai sans doute davantage apprécié que "Contre le mur de briques sales" (que j'ai malgré tout apprécié aussi). Je disais plus haut que votre manière d'appréhender les commentaires me parait juste. Il serait en effet inutile de chercher de l'intérêt dans un commentaire que je pourrais faire au sujet d'un élément qui ne vous parle pas ou que vous ne souhaitez pas utiliser. Je ne voudrais pas vous égarer en vous invitant à écrire comme j'aimerais que vous le fassiez. Il y a cependant dans votre texte quelques exemples de tournures moins communes sans être ostensiblement étonnantes que j'apprécie, qui pimentent ma lecture et ravive mon intérêt au cours de celle-ci, m'encouragent à la poursuivre, me procurant le plaisir brut du jeu sur la langue (qui est donc aussi un plaisir brut de lire et pas seulement un plaisir brut d'écrire). Penchons-nous donc sur cette intersection, qui seule peut vous être utile pour identifier ce qui fonctionne chez un lecteur qui y trouve du plaisir ! Quelques phrases ou extraits, donc : "Mes enfants, choisissez bien la corde pour vous pendre !" "à considérer d’un œil sans cynisme" "Voilà aussi pourquoi, sans doute, je suis tombé en tendresse pour celle de Claire." "J’étais le revers..." En revanche, il peut aussi y avoir des tournures que j'aurais volontiers adoptées si je les avais pas trouvées précisément dans un texte qui semble vouloir les éviter, comme par exemple : "Je n’ai pas su quoi répondre." "j’ai su quelle question l’obsédait désormais" En relisant encore le texte, je me demande si ce qui m'a troublé n'est pas au fond l'antagonisme excessif entre un narrateur qui exprime les choses avec un calme et une distance particulièrement importantes, alors qu'on est informé du fait que "ses provocations d’adolescent rebelle lorgnaient dangereusement du côté de la délinquance" et même qu'il a intégré une maison de correction. Certes, il peut avoir grandi et mûri, mais j'ai noté le choc, et même si cela peut bien entendu arriver. Cette "froideur" me parait un peu plus, ici, en décalage, alors qu'elle me semblait mieux convenir au propos dans "Derrière toi, le mur". A vous lire dans votre prochain mur...
Contribution du : 16/05/2011 12:06
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Maître Onirien
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Ah ça oui,incognito c'est une chose que je peux tout à fait entendre, le trop grand détachement d'un homme qui n'a pourtant pas toujours maîtrisé ses émotions et ses emportements. Je pense que j'ai été un peu gourmand, vous avez raison, une réclusion dans un pensionnat aurait suffi à l'exiler de sa famille et à lui coller ce sentiment d'abandon et de désamour si tenace. Vous avez raison d'avoir tiqué sur ce point. D'ailleurs, je ne le vois pas comme un rebelle assagi, son enfance montre que même son petit frère était plus "vif". Je pense que sa rebellion n'a été qu'une réaction de survie mais qu'elle ne correspondait pas à sa nature profonde. Mais je suis d'accord, un passage au pensionnat au lieu de la maison de correction serait plus cohérent.
En revanche, je pense que le temps passé depuis les faits qu'il se remémore autorise cette analyse assez froide des choses, même s'il a été terriblement marqué. Je pense qu'une émotion trop visible aurait paru surjouée, théâtrale, même en considérant son passé de pseudo jeune délinquant. charivari, tu pointes une de mes vraies faiblesses : je m'intéresse plus à la psychologie qu'à l'environnement (ce qui est une erreur puisque l'un et l'autre sont forcément interactifs) et j'ai tendance à oublier de donner à mes personnages une vraie consistance terrienne, même si je m'y emploie. faut que je bosse encore, quoi ! non, grainblanc, non, tu ne peux pas me faire ça ! cette phrase que tu juges trop lourde, si tu savais comme je l'aime ! bon, je plaisante hein, mais c'est vrai, je pourrais même pas te dire pourquoi. Quelqu'un m'a demandé ce qu'elle voulait dire et j'ai été bien en peine de le faire de façon explicite, mais je l'adooorre ! comment te dire, parfois, mon plaisir vient de la seule association de mots, le sens devient secondaire. Cette phrase, je la trouve fragile, gracieuse, un coquelicot tremblant au milieu des herbes folles dans un tableau de monet (ou manet, je sais jamais). Comment ça, je suis malade ??? Bon, sérieusement, merci de vos commentaires.
Contribution du : 16/05/2011 18:05
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Apprenti Onirien
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Ce n'était rien qu'une petite brèche dans le mur (ah ah !), désolé d’avoir piqué le point sensible, mais j’ai du la relire plusieurs fois pour la comprendre (bon, il faut dire qu'il était très tard…).
Mais « Un coquelicot tremblant au milieu des herbes folles dans un tableau de Monet » … Alors ça, j’achète ! Et tu gaspilles dans le forum, comme ça … Que dis-tu d’un : « Est-ce cette fragilité, secrète et tremblante comme un coquelicot au milieu des herbes folles dans un tableau de Monet, qui a achevé de me séduire, peignant ma solitude inquiète d’une couleur chaude que je suis le seul à connaître ? »… Non ? Pas mieux ? Bon tant pis, j’aurais essayé ;-)
Contribution du : 16/05/2011 21:45
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Maître Onirien
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Contribution du : 16/05/2011 21:49
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Maître Onirien
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bonjour,
un petit rajout pour widget qui m'a honoré d'un long commentaire. J'avoue que je sais pas trop quoi répondre. Je suis pas loin de penser comme vous sur pas mal de choses, même si votre propension à vouloir coller de l'humour dans les situations dramatiques ne correspond qu'à un choix très personnel et ne garantit absolument pas, à mon sens, la qualité ou l'originalité d'un texte. Mais pour le reste, ma foi... Si, juste une chose : "prendre confiance" est une expression parfaitement correcte. Comme quoi, je me console en me disant que pour le reste aussi, même assénées d'une façon aussi implacable, vos affirmations ne sont jamais que l'expression d'un goût personnel, comme vous avez d'ailleurs la lucidité de le rappeler. Mais, en toute sincérité, je vous remercie de m'en avoir fait part et, je le répète, je penche dans votre sens pour pas mal de choses. PS : Avec un ami, on se posait récemment la question : comment un auteur, avec un même style, des thèmes proches et une approche similaire, pouvait parfois séduire un lecteur et parfois l'agacer ? On n'avait pas trouvé la réponse, et peut-être ne la donnez-vous pas, mais au moins, nous avons là une nouvelle preuve par l'exemple !
Contribution du : 18/05/2011 10:14
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Maître W
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Widjet... avec un J.
W
Contribution du : 18/05/2011 10:53
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