Je remercie les commentateurs de "L'Amour est en mon coeur ..." pour l'ensempble des appréciations élogieuses qu'il ont bien voulu formuler. La métaphore porte essentiellement sur l'oiseau encagé, image de l'amour prisonnier d'un coeur qui n'est pas fait pour aimer (c'est pourquoi l'amour y meurt). Les enfants ne sont, dans cette image, que la cause de l'enfermement (je les ai qualifiés de cruels en pensant à La Fontaine, "Les deux pigeons" : "...cet âge est sans pitié").
Je ressens mon poème comme plus proche de L'Albatros que du Pélican, car l'Albatros est victime des autres, et le Pélican se sacrifie. Il est vrai toutefois que les vers sur le Pélican sont en rimes suivies et non en strophes (c'est, si ma mémoire est bonne, un extrait d'une des "Nuits" de Musset, je ne sais plus laquelle).
Quand j'ai composé ce poème, il m'est venu naturellement sous cette forme suivie, comme un tout, un ensemble.
J'assume et revendique le caractère très classique de mes productions ; comme le fait remarquer un lecteur, il y a tant d'autres modes d'expression ; le fond et la forme (à mon sens) doivent se correspondre , et il y aurait hiatus entre une forme classique et un contenu moderne ; notre ami Pich y parvient sans dommage, je ne suis pas sûr que j'en ferais autant. Et puis j'ai le tour d'esprit classique, on ne se refait pas.
Cordialement à tous.

OK Michel. Votre ressenti est le mien : trop de modernité dans le vrai classique me dérange, voire m'agace.

Si j'ai envie de me lâcher, j'écris en libre. Par jeu j'ai même fait du surréalisme et, comme ça ne voulait pas dire grand'chose, cela a obtenu un franc succès ! Les gens ont quand même l'esprit tordu parfois : on leur offre des beaux vers ils font la fine bouche, on leur donne des pataquès ils sont contents ! Lol !
Bien entendu je ne parle pas des lecteurs d'Oniris qui, eux, ont du goût... bien que le surréalisme soit souvent présent ici. Je n'ai rien contre, mais c'est un genre à part et je crois qu'il ne faut pas tout mélanger.

Je vous lis et vous lirai encore avec grand plaisir.

Tout ça c'est comme le choix entre le bio et l'OGM.