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Dans la famille Hingaud, je demande…
Organiris
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...les soeurs !

Bonjour,

Ce fil pour discuter un brin, et remercier les commentateurs qui ont eu envie de lire cette looonngue nouvelle, et plus encore de la commenter, de laisser leurs impressions et leurs conseils.
Pas de révélation ici, mais tout de même, pour les curieux qui souhaiteraient lire le texte, ce serait mieux de l’aborder sans les éléments donnés ci-dessous.

L’histoire de l’histoire.

J’aime m’ennuyer en voiture. C’est d’un long trajet à travers notre belle campagne française qu’est née cette histoire. Je suis une fille de la ville, les champs, les bois, les fermes un peu sombres m’angoissent toujours : j’ai l’imaginaire empli de secrets de famille, de meurtres non élucidés et de rancœurs tenaces. Voilà, j’avais les trois éléments de base : le décor, le huis-clos familial, un meurtre qui ressurgit du passé.

Les personnages

Ok, Beth a raison, je fais le tour de la famille. A vrai dire, je n’ai pas fait exprès de proposer A contre-sœur après Frères d’armes, plus ancien. Entre temps, j’ai écrit une autre nouvelle, mais encore dans un tiroir. Pour la référence à Dire Straits, également relevée par Placebo : bah, oui, c’était le premier concert auquel j’ai assisté (un de leur dernier, je crois, à Bercy), pour moi cette musique marque une époque et est assez consensuelle. Je plaide coupable: j’aurais du mettre un autre groupe, mais bon, ça m’amusait à titre personnel, ce lien entre deux textes.

Les personnages, donc.
Faut savoir que la psychologie, c’est pas trop mon truc. Naturellement, je préfère décrire de l’action, je me sens bien plus à l’aise dans ce registre. Mais je voudrais bien arriver à toucher du doigt mes personnages, à en faire des gens « vrais » et pas seulement des héros. J’ai beaucoup travaillé sur Beb et Alice, leurs caractères, leurs vies, leurs confusions. Pour répondre à Bellaeva, je pense qu’Alice n’a jamais été bien dans sa peau, même avant le meurtre. Réussir scolairement et être l’ainée d’une fratrie n’est pas un gage d’équilibre. Alice complexe sur son physique, elle a souffert de sa place d’ainée lors du décès de son père et de ce qu’elle estime être les renoncements de sa mère. Le seul moment où elle se sent plus forte que sa sœur, c’est lorsqu’elle est avec Jeff, ce qui finalement ne durera pas longtemps. Lorsqu’elle trouve le corps, la curiosité est la plus forte, avant la fuite. Il faut qu’elle sache…

Jeff n’est pas bien épais, comme le souligne Bellaeva. Tu as raison, Bella, son attitude n’est perçue ici que par le regard d’Alice, donc très partiellement. On ignore ce qu’il sait réellement, ce qu’il a fait vraiment, s’il culpabilise d’avoir trompé Alice ou s’il en tait davantage, s’il couvre ou se couvre.

Pour répondre à Margone et à Placebo : tout le monde se tait et cache son jeu, dans cette histoire. Beb, bien sûr, mais aussi Jeff et même Alice. Les raisons sont diverses : culpabilité, peur de se tromper, soupçons, mauvaise conscience… Quand à la gendarmerie, je ne connais pas les affaires criminelles de ce type, mais dans d’autres domaines il me semble que les enquêteurs sont extrêmement discrets avec les affaires en cours.


Sur la structure et l’écriture.

Charivari, c’est bien la première fois qu’on me reproche de trop bien écrire… Boah, je prends ça comme un compliment, si tu savais d’où je pars !

Mais je comprends ce que tu veux dire, d’autant plus que Beth et Costic semblent penser la même chose : trop de mots, une écriture manquant d’audace. La longueur de la nouvelle est peut être un frein, également, la mise en route parait longuette à Placebo et à Kaos. Je crois que je voulais cette atmosphère lente, mais j’ai des progrès à faire dans ce domaine aussi : si mes lecteurs s’endorment dès le début, c’est que c’est un petit peu trop feutré, cette histoire !


Vos remarques me font réfléchir : du coup, j’ai stoppé ma nouvelle en cours, pour voir si je ne mets pas trop de mots, là aussi. (ah ben bravo, hein ???).


La ponctuation :
Socque, je vais vous faire un aveu. Quand j’ai fait lire pour la première fois cette nouvelle, on m’a dit : « Heu, là, ta phrase, t’es sûre ? Non, passke… » J’ai répondu, péremptoire : « Moi aussi, j’y ai droit, à ma longue phrase, c’est exactement ce que je veux dire ». Et là, paf, premier commentaire, vous relevez LA phrase. Trop vexée, la Perlette ! (je plaisante…).
Beth, vous avez raison pour les points de suspension dans les dialogues, à remplacer par des points d’exclamation. Merci pour votre lecture attentive.

La construction :
Coline, tu es la seule à avoir mentionné l’inversion des temps. Merci de ta lecture toujours si précise… Faut croire que ça coule sans souci, donc.
Pour la structure, je veux dire ce présent qui encadre le passé, c’est aussi issu de tâtonnements. Au départ, j’étais plutôt dans une structure de tableaux alternés, mais c’était trop proche des Frères d’Armes, texte dans lequel on m’avait reproché cet effet « ping-pong » entre passé et présent. Du coup, et c’est la preuve que je tiens compte de vos conseils, j’ai voulu prendre le temps de vraiment développer chaque partie, et je ne regrette pas ce choix.

Voilà. Comme tous les timides, j’ai fait trop long. Merci pour les choses gentilles laissées dans les commentaires, ça compte, ça encourage, je ne vais pas bouder mon plaisir.

Ah , j’oubliais, la fin… Ben non, vous ne saurez pas qui a tué. Dans une première version, j’avais dénoué l’affaire. Et puis… pff… Ce n’était pas ça, l’important. Mais vous avez le droit de me râler dessus, pas de problème !

Contribution du : 13/06/2011 15:53
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Re : Dans la famille Hingaud, je demande…
Maître Onirien
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Bonjour Perle,

je crois avoir lu dans les commentaires qu'on te reprochait la construction de ton récit, trop maîtrisée d'après ce que j'ai compris et usant des ficelles du genre.

est-ce que tu pourrais expliquer comment tu t'y es prise. Tu avais des références précises en tête ou bien est-ce que là aussi, comme pour le présent/passé dont tu parles, tu as procédé par tâtonnements et sans véritable réflexion préalable ?

je suis toujours très intéressé par la façon dont on construit son texte, plus même que par l'écriture elle-même je crois.

Contribution du : 13/06/2011 19:28
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Re : Dans la famille Hingaud, je demande…
Organiris
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Bonjour Toc-Art,

A vrai dire, s’il y a ficelles, elles sont inconscientes. Je pense qu’on reproduit plus ou moins les mécanismes lus, aimés et assimilés.

Je ne sais pas comment ça se passe pour toi, ni pour les autres, mais pour moi la construction est plutôt peu réfléchie.

Je pars en général sur une base très linéaire, chronologique, et puis, ensuite, je me demande comment présenter le tout pour intéresser le lecteur. Parfois pour jouer avec lui, aussi. Bon, en général, c’est pas top au premier essai : je donne ma nouvelle à lire à une amie ou à toute personne patiente, et j’adapte en fonction de son commentaire. J’ai renoncé à faire lire à plusieurs personnes, parce que les retours trop différents deviennent rapidement ingérables pour moi.

Dans cette nouvelle, il m’a semblé évident que la lettre était le nœud de l’histoire, la coupure entre passé et présent. Pour l’article de journal, c’est le seul moyen qui m’a semblé facile à mettre en place pour avoir un résumé rapide de l’évolution de l’affaire. Pas le plus réussi selon Kaos, mais bon, je n’avais pas d’autres idées à cet instant.

Et pour vous, la construction, c’est comment ?

Contribution du : 13/06/2011 20:00
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Re : Dans la famille Hingaud, je demande…
Maître Onirien
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Merci d'avoir pris le temps de nous répondre, Perle.

Pour dire straits, ça ne me pose aucun problème, au contraire, je pars depuis quelques temps à l'assaut des groupes de rock (ma culture musicale a toujours été catastrophique) donc bon… ^^

Pour les personnages, le fait qu'on en sache peu sur les motivations d'Alice et de Jeff (le soir où il lui a avoué l'avoir trompé, si je me souviens bien du texte et de mon commentaire), reste un point clé qui me semble coincer un peu. Peut-être que je n'ai pas perçu cette atmosphère de mystère, de mauvaise conscience comme tu le dis très bien, qui m'aurait amené naturellement à penser que les personnes n'allaient pas tout se dire.

La longueur, le rythme… tu as choisi de poser une atmosphère et je n'ai pas décroché non plus :) c'est vrai que les deux à la fois ce serait l'idéal mais bon ^^

Je trouve ta manière d'écrire intéressante - linéaire puis découpage. Moi, c'est du 100% linéaire même s'il m'arrive de glisser quelques flash-back ;)

Contribution du : 13/06/2011 22:24
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Re : Dans la famille Hingaud, je demande…
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Hello Placebo !

Tes histoires ne sont pourtant pas si linéaires, je me souviens notamment de « Sibérie », qui décoiffait pas mal…

Linéaire peut-être dans la chronologie (heu, je ne sais plus vraiment), mais pas dans le style d’écriture, en alternant dialogues, récits, lettres, passages poétiques…
Une autre forme de construction, qui demande aussi une bonne gymnastique, et pour l’auteur, et, parfois, pour le lecteur !


Aldenor : merci de votre passage, qui me montre à quel point un texte peut être reçu différemment de la façon dont on l’écrit. Les parties qui vous ont semblées les plus réussies (la psychologie des sœurs, la fin) sont celles sur lesquelles j’ai le plus peiné, la partie du bois et de la découverte du corps, que vous trouvez artificielles, sont au contraire celles que j’ai préféré écrire. Donc, il faut croire que le travail paie…


La coïncidence de la découverte du corps : dans les bois, les promeneurs suivent généralement les chemins balisés, donc il m’a paru probable que Coralie passe par là si elle avait un rendez-vous, de même qu’Alice qui effectue un « tour » habituel. Mais je comprends bien que chacun imagine comme il le souhaite.

La lettre de Coralie n’a pas eu le temps d’être envoyée, elle est morte avant. Coralie avait un amant qu’elle cachait à ses parents, et elle a camouflé cette lettre dans une pochette des disques présents dans sa chambre, tout simplement.

Mona Ah merci, si en plus vous avez pris le temps de lire les autres nouvelles, vous me comblez !

Contribution du : 13/06/2011 23:05
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Re : Dans la famille Hingaud, je demande…
Organiris
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Bonjour Selenim,

Citation :

Je n’ai pas aimé cette nouvelle et je vais essayer de dire pourquoi


J’aime bien ton entrée en matière, au moins, je sais à quoi m’attendre.
Je vais essayer, non pas de te convaincre, ta lecture, après tout, vaut tout autant que la mienne, mais du moins de défendre mon texte.

Citation :

Les personnages piliers sont bien trop stéréotypés


Ce qu’on nomme stéréotype vient d’où, en fait ? De l’inconscient collectif ? Alors, oui, bien sûr, tout a déjà été écrit, vu, lu. Je ne revendique rien de neuf, il s’agit de mon interprétation de ces deux sœurs, que j’ai voulu proches mais si opposées, façonnées différemment dans leur histoire (décès du père, désinvestissement de la mère), réagissant comme elles le peuvent face à une situation extrême. Je n’ai rien imaginé d’exceptionnel, ce sont deux personnes humaines, plus ou moins complexées, confuses, excessives. Trop stéréotypées, peut-être : pour le moment, je ne sais pas faire mieux. Je tenterai sur un prochain texte, c’est ça le fun dans l’écriture, tenter de se dépasser.

Sur l’écriture :
Dans le passage de la découverte du corps dans le bois : l’écho est justement important pour moi, c’est l’écho des pensées d’Alice, qui tournent et l’envahissent. Elle ne peut avoir de pensée structurée à ce moment là, mais une boucle de sensations. La ponctuation est affolante ? Mais Alice est affolée, ça tombe bien… (ah, je n’ai pas compris ta remarque : « ça détruit le rythme déjà fébrile » ).

Cette écriture est volontaire, mais tu as tout à fait le droit de la trouver maladroite. C’est ma retranscription des pensées d’Alice, puisque c’est à travers ses yeux que l’histoire passe presque exclusivement.

La ponctuation, la suite de virgules, correspond pour moi à une caractéristique de la pensée d’Alice. Chacun parle différemment, pense avec un rythme, un langage propre et unique. Socque a déjà relevé cela, je comprends que ça puisse ne pas plaire, mais Alice pense ainsi. Du coup, non, ne t’excuse pas d’être « si dur » : c’est comme si tu reprochais à quelqu’un son accent du midi. Pour prendre un autre exemple, si j’avais appliqué cette écriture à un rapport médical, d’accord, cela aurait été une grave erreur. Là, selon moi, ça colle. Mais ce n’est que mon interprétation, bien sûr.

Les reproches sur les faiblesses de la psychologie : je reconnais volontiers que je ne suis pas à l’aise dans ce domaine, alors, tu dois avoir raison, certainement.

L’article de journal : tu rejoins l’avis de Kaos, faudra sans doute que je lise davantage la presse des faits divers et l’écriture adéquate.

Sur la fin… Alice ne soupçonnait pas sa sœur. Ben non. Elle soupçonnait Jeff, la sotte. Et la lettre, expliquant que Jeff n’était pas l’amant de Coralie, déclenche le tout.
Pour le fait que la lettre soit restée dans la pochette du disque, j’ai déjà répondu à Aldenor. C’est vrai, je n’ai pas tout expliqué, tu me reproches déjà d’en dire bien trop…

En conclusion :

J’entends tes critiques sur le stéréotype des caractères, la faiblesse psychologique, la narration trop explicite, le flou de l’intrigue, l’écriture impersonnelle ou bancale et la ponctuation affolante (je cite les points faibles principaux)…

… mais tu as aimé les temps inversés, les petites peaux arrachées et le piercing au sourcil.

Donc, il y a du positif dans tout ça, j’ai plus qu’à poursuivre !

Merci, Selenim !

Contribution du : 14/06/2011 17:54
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Re : Dans la famille Hingaud, je demande…
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moi je le savais, à force de manger des carambars, on finit par grincer des dents et on tape sur tout ce qui bouge...

Contribution du : 14/06/2011 18:13
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Re : Dans la famille Hingaud, je demande…
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Citation :

Perle-Hingaud a écrit :


Et pour vous, la construction, c’est comment ?


Question intéressante !

Je pars toujours d'une idée, d'une problématique que j'ai envie d'explorer. Ensuite, je pense à mes personnages et aux lieux.
Mais j'ai une structure vague quelques moments clefs seulement auxquels je tiens. Avant je faisais un plan, un scénario même. Mais, en général, il volait en éclat.
Donc, j'ai le début, je mets en scène mes personnages et ensuite, je les laisse vivre.
Mais ce qui me semble important, c'est que je pense mon histoire et mes personnages assez longtemps avant de les coucher sur le papier, je laisse aller mon imagination.
Pas très structuré, tout cela ...

Contribution du : 14/06/2011 19:35
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Re : Dans la famille Hingaud, je demande…
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Je me permets de corriger ce que j'avais dit sur ma manière de construire, du coup ^^

J'écris avec une idée de scène en tête (action, truc un peu loufoque, scène angoissante…) et, dès qu'elle est suffisamment mure (ça prend environ deux jours :) je la couche sur le papier et les personnages s'articulent au fur et à mesure, comme l'atmosphère. Je fais des scènes entre une demi-page et deux pages, après où je pose un point final ou une astérisque et c'est reparti pour une scène suivante, souvent en variant la manière de narrer.

Bon, j'ai pas réussi à terminer beaucoup de nouvelles avec cette manière de procéder XD (ça s'améliore :)

Mais c'est vrai que j'essaie de varier un peu (j'ai un faible pour le journal intime, très utile pour montrer une évolution en très peu de mots). Faudrait que je trouve d'autres manières de narrer en fait. Des idées ? La lettre / le mail, oui, pourquoi pas. Un tchat, j'y ai songé pour une nouvelle ^^

Enfin, il y a déjà pas mal de choses à faire dans les descriptions donc bon… ;)

*a le sentiment d'être en léger hors-sujet* ^^

Contribution du : 14/06/2011 21:16
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Re : Dans la famille Hingaud, je demande…
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La coïncidence de la découverte du corps : dans les bois, les promeneurs suivent généralement les chemins balisés, donc il m’a paru probable que Coralie passe par là si elle avait un rendez-vous, de même qu’Alice qui effectue un « tour » habituel. [...]
La lettre de Coralie n’a pas eu le temps d’être envoyée, elle est morte avant. Coralie avait un amant qu’elle cachait à ses parents, et elle a camouflé cette lettre dans une pochette des disques présents dans sa chambre, tout simplement.



L’épisode de la découverte du corps est plausible, d’accord. Le problème est qu’il n’est pas nécessaire au développement du récit : que ce soit Alice plutôt que quelqu’un d’autre qui trouve le corps ne change rien au cœur du sujet ; les parties 1 et 3 seraient écrites de la même manière. Dés lors, la coïncidence, si elle est plausible, prend un tour artificiel, gratuitement dramatique.

La lettre retrouvée dans la pochette du CD : vous donnez une explication que le lecteur n’avait me semble-t-il aucun moyen de deviner. De plus c’est un petit mot écrit a la sauvette, qu’on écrirait au moment de poster. Alors ici aussi, plausible si l’on veut mais tiré par les cheveux.

Et finalement, après avoir lu ce forum, je crois que l’explication de ce qui s’est passé s’imposait. Ce ne serait pas nécessaire si tant de détails, de semblant de pistes, n’étaient fournis. Vous en dites trop pour vous arrêter là.

Contribution du : 14/06/2011 21:22
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