Bonjour ! Inutile d’attendre plus longtemps pour m’expliquer concernant ce sonnet, lequel, je l’avoue humblement, tient plus d’un petit vin de Loire que d’un grand cru…
Ce texte a été écrit dans le cadre des Bouts rimés, sans aucune prétention et en très peu de temps, pour satisfaire aux exigences de cet exercice d’écriture auquel, par la même occasion, je vous convie… Je n’aurais jamais dû le présenter en poésie classique onirienne tel quel car avec un minimum de recherche il était facilement transformable et bien sûr beaucoup plus présentable.
Je n’ai pas crû bon le retravailler et vous m’en voyez fort marri !
Comme me l’a fait remarquer un commentateur, on sent que la rime prend le pas sur le sens et pour cause… puisque c’est l’objet de l’exercice.
Ca me servira de leçon et j’en profite pour remercier les lecteurs et commentateurs, même les plus acides, en les assurant que je ne retomberai pas dans cette facilité et que je reprendrai le présent texte une fois la période incompressible de parution achevée…
Bon week-end à toutes et tous !

Je comprends cette auto-flagellation, mais il n'est pas toujours évident d'avoir un recul suffisant sur ses écrits.

Bonjour Pat ! C'est vrai que bien souvent il nous faudrait prendre plus de temps et de recul avant de proposer un texte tant ce qui peut nous sembler de bonne facture aujourd'hui nous laisse de marbre le jour suivant ! Sans aller jusqu'à l'auto-flagellation, je pense qu'il était normal de reconnaître mon erreur et de fournir aux lecteurs les explications qu'ils sont en droit d'attendre...

Dans le contexte de l'exercice d'écriture, le contraste entre les tons et les champs lexicaux était tout à fait jubilatoire et venait ajouter au plaisir déjà procuré par ce sujet inattendu et formidablement sympathique. En connaisseurs de la difficulté de l'exercice, nous avons vivement applaudi ce sonnet.

Mais, hors contexte ce contraste déroute et peut apparaitre incongru.

Pourquoi ne pas remettre illico ton ouvrage sur le métier en le débarrassant des rimes "maniérées" ?

Comme tu le dis toi-même il suffit de peu de chose pour en faire un très bel hommage à Viviane, Yolande, Marie-Ange, Josette, Soizic... (liste non exhaustive)
Elles le méritent.

Oui, voilà zef, tout est affaire de contexte et nous deux qui avons fréquenté ces mêmes salles obscures n'avons pas vu plus loin !
Reste que pour le commun des mortels tout ceci est un peu brumeux... Je le reprendrai plus tard en hommage aux minettes de la rue Robespierre !

Bonjour Alexandre.
Alors évidemment, si vous aviez la double contrainte du sonnet classique et celle du jeu des bouts rimés, le texte est une merveille, vu que ça doit être aussi compliqué que de faire des mots croisés en chinois.

J'ai hâte de voir le résultat du texte remanié. il y a une chanson, en epagnol, de Joaquín Sabina, qui s'intitule "una de romanos" qui parle aussi des flirts des années Franco, dans les cinémas, mais là, ce n'est pas Tarzan mais Ben Hur qui est évoqué.

(PS : rassurez-moi quand même... Vous étiez ado à l'époque de Johny Weismuller ? Dans les années 30 ?)

Et Charivari, faut quand même pas... charrier !
En 1930 j'affichais moins onze au compteur et ma chère maman avait dix ans ! Dans les années 50, car c'est de celles-ci qu'il s'agît, Tarzan ainsi que Zorro et j'en passe étaient fréquemment à l'affiche des cinémas de quartier...
Les mots croisés en chinois ça ne doit pas être de la tarte ; dans ce domaine je me contente chaque semaine de me mesurer, en français et en 20x20, avec Laclos que je finis la plupart du temps par faire mordre la poussière... Tiens, d'ailleurs c'est le jour !
Salut collègue !

je dois l'avouer, j'ai ri aux éclats en lisant la question de Charivari...
et la réponse directe de notre cher Alexandre. Non, nul besoin d'aller si loin pour connaitre ces flirts. Je n'ai rien à dire sur la forme, Alexandre tu sais bien que ce n'est pas ma spécialité et que j'admire ceux qui arrivent à nous faire oublier les contraintes du classique à la lecture tant leurs poèmes chantent.
Non ici, je voulais juste signifier aux plus jeunes quà mon avis il n'y a pas de contradiction à dire "ma mie" au début du poème.. car elle aussi (mais oui) a eu ses flirts de salles obscures; et rien n'empêche un couple de longue haleine à partager (et en rire) des souvenirs de jeunesse.
Bon, un poème qui m'a plu surtout pour le flash back sur les amourettes du siècle dernier
merci Alexandre

Mais oui, alex, il était sympa ton poème, surtout sachant à quelle vitesse nous fabriquons ces bouts rimés et bien souvent sans nous relire, ou tout au moins sans les peaufiner davantage. Tu sais toujours en tirer parti avec brio et j'admire ta façon d'aller chercher des idées qui sortent des sentiers battus et de les traiter avec le talent qui te caractérise.

Moi, je persiste à croire que pré-miss était un bon jeu de mots, et je crois que mamy en est un tout aussi bon. Il aurait même pu être excellent si au lieu de Tarzan, Alexandre avait vu La femme du boulanger.