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Grande opération de dépotage chez brabant à partir du 24.11 |
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Maître Onirien
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Avant les gelées. Remerciements pour ‘’La potée’’
Bon, d’abord je dépote et je bêche un peu : deux corrections et un regret. @ Alex et @ Pol-Henri : Effectivement je n’aurais pas dû faire mourir Fernand en 1968 ; j’ai toujours été obnubilé par mai 68, alors je voulais le caser ici : « …alors que la France manquait le tournant de l’Histoire », cette formule me fascine, je conçois que l’on puisse ne pas être d’accord avec celle-ci, mais du fond de ma thébaïde, j’aime bien agiter de temps à autre le drapeau noir. Doit être vert, Cohn-Bendit :D, et qu’est Krivine devenu ? Bof Bof Bof… Etaient-ils dignes de leur Révolution, ils n’auraient sans doute pas su quoi en faire et ils n’étaient certainement pas prêts… je rectifie donc : 1ère correction : « Fernand mourut aux quinquets de 1983 alors que la Mitterrandie renonçait à ses rêves de réforme. » On se souvient des manifestations monstres quand le gouvernement de Mitterrand voulut unifier école publique et école privée sous la même notion de laïcité. Je ne porte pas de jugement hein, chacun sa chapelle. D’ailleurs j’étais à 8000 km de là à l’époque et je peux vous dire qu’on n’a rien senti, même pas le souffle du souffle du boulet de canon. Et à ce que j’ai appris à mon retour, on n’a rien senti non plus dans les campagnes françaises. @ Alex : La Grande Guerre, bien sûr que c’est celle de 14-18 ! Le grand Brassens l’a chanté : « Moi, mon colon, cell’ que j’ préfère, C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huit ! »… Et pourtant je l’ai lu et relu et fignolé ce texte. Etais-je sous l’emprise mystique de mon grand-père qui fut brancardier à Verdun, ce qu’il ne pouvait évoquer que les larmes aux yeux et uniquement par un voyage intérieur… ou sous celle de Podarge qui fut gazé dans sa tranchée et en porta les douloureuses séquelles jusqu’à mourir prématurément d’un emphysème chronique, terrible réalité ! 2ème correction : « J’en reviens donc à la guerre, la guerre-éclair, celle du Blitzkrieg, qui fut la plus meurtrière de l’Histoire et qui fit aussi beaucoup de prisonniers. Dont le mari de… » Là je travaille sous ton contrôle, Alex. Tu interviens si tu trouves le raccourci trop audacieux. :) @ Pol-Henri : Le regret de ce texte : « Fernand d’elle était fou ! » Ben oui, tu as raison ! J’aurais pas dû. J’ai trop écouté « Les Grosses Têtes » à un moment de ma vie. J’ai honte ! J’ai honte ! J’ai honte ! Tiens, je me flagelle… Correction : « … Fernand était fou d’elle ! » Et basta ! - Merci pour ton œil aiguisé et avisé, Pol-Henri - Merci pour ta bienveillante vigilance, Alex Bien, un texte doit vivre sa vie jusqu’à sa majorité : 18 ans… Oups !... 18 jours ; puis je viendrai remercier mes aimables commentatrices et commentateurs, aimables… euh, c’est vrai, pas tous… un seul être vous tacle et vous voilà déplumé ! C’est la vie…
Contribution du : 20/11/2011 00:18
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Re : Grande opération de dépotage chez brabant à partir du 24.11 |
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Maître Onirien
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Bien, avant de satisfaire aux remerciements - et je considère que c’est un devoir de politesse c’est-à-dire de savoir-vivre – puisque les gelées ne sont pas encore là… un petit mot sur la genèse de ce texte, en espérant ne pas trop vous ennuyer :
Une veuve a acheté sa galerie de pots de chrysanthèmes et de pomponnettes pour la Toussaint. Au moment de les répartir, elle s’aperçoit avec consternation qu’il y a une potée qu’elle ne sait à qui attribuer, la potée de ‘’trop’’. En l’occurrence… … … celle de son mari. (mais elle ne doit pas le savoir, de même que le lecteur, que tout à la fin) Toute la nouvelle est construite pour aboutir à cette situation-là. C’est une nouvelle, ça n’est qu’une nouvelle, ça n’est pas une dissertation, ni un discours philosophique, ni un discours hagiographique sur le sexe des anges, ni une réflexion sur l’écriture ou l’écriture comme principe auto-masturbatoire, ni un road movie. Je décide de la bâtir un peu comme une nouvelle à la manière de Maupassant (@ Coquillette : bien vu, merci à toi :D) pas un pastiche, une ‘’maupassade’’ flamande en quelque sorte, d’où beaucoup de phrases courtes et beaucoup de phrases nerveuses comme cet auteur incomparable en est coutumier ; mais lui c’est lui et moi c’est moi, lol, je conserve quelques tournures à la Montesquieu, Voltaire, Rousseau quand ils se firent encyclopédistes et quelques phrases à la Proust, Balzac, Zola que j’affectionne (rien que cela, oui) même si celles-ci demandent parfois que l’on s’accroche, encore que… ici… il ne faille pas s’accrocher, et que je ne croie pas avoir poussé jusqu’à l’indigeste aucune d’entre elles. Deux contraintes se présentent à moi : - Camper les personnages et les situations de manière à ce que la nouvelle soit crédible ; il me faut faire accepter qu’une femme délaisse puis déserte la couche conjugale pour jouxter celle de sa mère. Ça ne se fait pas de but en blanc. C’est pas rien ! - Il faut noyer le poisson quant à la potée pour que le lecteur ne devine pas trop vite qu’il s’agit de celle destinée au défunt mari. C’est pas rien non plus !... D’où le fait que je doive élaborer une série de portraits, tableaux, situations, qui ont le souci de respecter une linéarité sans être pour autant une véritable histoire à intrigue, flash-black et rebondissements. Il s’agit de s’installer ici dans le temps, d’installer dans le temps un ensemble de situations qui fera qu’à un moment donné on ne pourra pas déboucher sur une situation autre que ce qu’elle sera, parfaitement naturelle, intégrée et acceptée. Tableau ou tableaux supplémentaires qui viendront clore la série comme une ou deux images viennent compléter une série d’images. Ce qui fut fait. Le texte étant construit comme une mécanique aux multiples rouages dont chacun est nécessaire, ou rien n’est fortuit ni inutile, même (au lu de rares commentaires, pas forcément déconstructifs d’ailleurs) l’apparente longueur de celui-ci. En fait j’ai introduit volontairement une petite longueur avant le monologue final (de même que j’ai fait durer celui-ci) pour égarer (ou tenter d’égarer) le lecteur quant à la découverte du destinataire de la potée excédentaire. Bon, ben, demain, les premières explications et les premiers remerciements…
Contribution du : 24/11/2011 17:36
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Re : Grande opération de dépotage chez brabant à partir du 24.11 |
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@ Socque : Merci pour votre com de pré-lectrice et votre implication dans ce domaine.
Pour ce qui est du resserrement (suggéré) du texte, je ne pense pas que cela serait une bonne chose, cela conduirait à ‘’désasseoir’’ les personnages, en identité comme en situation. Ce conte est d’atmosphère. Il faut humer et pour cela prendre le temps de camper. :) Ce qui vous a paru obscur : 1) Le mari de la fermière étant prisonnier et l’avenir s’annonçant très incertain après la victoire- éclair de l’Allemagne, la cultivatrice substitue Fernand à celui-ci, qu’elle met dans son lit alors même qu’il a pris en main les gros travaux de la ferme (champs essentiellement, mais pas que… ; le laboureur s’occupait essentiellement de la terre et des récoltes ; la métayère s’occupait des bêtes dont la traite ; mais il y avait des interférences, le fermier étant là pour le ‘’lourd’’ et aussi certains animaux récalcitrants : certains verrats voire certaines truies étaient redoutables, le poids du fumier aussi était un problème ; tout en notant que la fermière n’avait peur de rien et le coup de botte généreux). Dans ce sens le mot « manouvrier » n’est pas innocent. 2) Les bigarrures renvoient au mauvais état de la dentition d’Hélène comme il est indiqué dans la toute première phrase. Dents cariées contrastant avec des dents plus ou moins saines. Merci pour le passage relevé : « Elle l’eût, si elle l’avait pu, mis à la brocante avec les outils défaillants. » Il me semble bien en accord avec votre propre exigence vis-à-vis de l’écriture. Encore Merci à Vous To be continued…
Contribution du : 25/11/2011 18:44
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Re : Grande opération de dépotage chez brabant à partir du 24.11 |
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@ Pol-Henri :
Merci pour votre travail de pré-lecteur et félicitations pour votre investissement à en recruter. Merci donc pour ce ‘’com’’. Bravo pour votre lecture attentive, vous avec relevé deux inexactitudes historiques corrigées plus haut et un jeu de mots que je récuse également (shame on me !). Pour les persiennes en PVC, oui ça démarre dans les années 60, ça me semble acceptable dans le récit si on suppose qu’elles ont été posées aux environs de 65-70 puisque je fais mourir Fernand en 83 dans le texte corrigé. La phrase à rallonge, vous avez encore raison ; elle aurait sans doute gagné à être coupée en trois. Bon, c’est (c’était) un peu mon péché mignon, une phrase à la Voltaire (‘’le’’ styliste de la langue française, ou à la Balzac) y ‘en a qu’une et puis elle est claire, sans allers-retours, alors je l’ai laissée, je crois que je peux la laisser là. J’ai pas dit que j’étais Voltaire hein, ni Balzac. Lol. Je la trouve belle, cette phrase, avec juste les méandres qu’il faut. ‘’Ce texte est un quasi témoignage’’ : merci, il n’avait pas été calculé pour ça. Mais c’est un compliment que j’apprécie à sa juste valeur. Tu as certainement pensé au grenier, à l’épicerie et à la chambre de Victoria. Merci et en quelque sorte bravo pour ta (permets-moi de te tutoyer) lecture très fouillée de mon récit. On ne te fait pas prendre des vessies pour des lanternes. Tu as relevé à juste titre tout ce qui était contestable. ps : pour le pronom démonstratif ‘’celle-ci’’ tu me permettras cependant de ne pas te suivre puisque ‘’Suspicion.’’ N’est pas un GN en apposition, ce qu’il serait si j’avais écrit : ‘’Suspicion,’’ mais une phrase nominale. La construction du pg est donc grammaticalement correcte. :) @ Jano : Bravo à vous-aussi pour votre travail de pré-lecteur et merci également pour votre commentaire très majoritairement positif. C’est ainsi que je l’ai perçu hein. Bon, comme je l’ai expliqué plus haut, il n’y a pas d’histoire, même si c’est bien une nouvelle avec une chute, et construite en vue de cette chute. Je pose des caractères. Mon but n’est pas non plus de raconter la vie d’un homme, même si je dois le faire mourir pour pouvoir accéder à ma chute. D’ailleurs je me demande quel est le personnage le plus important de l’histoire : Est-ce Hélène qui fait le lien dans tout ça ? Est-ce Victoria qui tient les fils de tout ça ? ça n’est pas forcément Fernand parce qu’il meurt ? En fait celui-ci quitte la scène dont il n’est que la toile de fond que l’on déchire. Ou bien y a-t-il trois tapisseries à égalité ? A chacun de se déterminer par rapport à, peut-être, son propre vécu, ses propres sympathies ou antipathies ? Y a-t-il seulement un personnage sympathique dans cette nouvelle qui n’est pas une histoire mais une pièce où l’on se meut, où j’aime bien que l’on tourne et que l’on s’attarde. La ‘’chambre’’ de Victoria ne mérite-t-elle pas que l’on en fasse trois ou quatre fois le tour par exemple. Ce texte est un texte où pauser, d’une époque et d’une certaine intemporalité. Des deux phrases relevées la première pourrait, je crois, être peaufinée en mettant par exemple le nom du pape de l’époque : « … et de sa Sainteté Jean le XXIIIème. » Il faudra que je vérifie si c’était Jean XXIII. La deuxième, oui j’aime bien aussi. D’ailleurs vous êtes plusieurs à l’avoir relevée. :) Merci à vous, Jano @ doianM : Merci pour votre travail de pré-lecteur et votre commentaire qui fait bien ressortir toutes les ‘’importances’’ de ce texte. Sans oublier le destin des prisonniers de guerre en filigrane, d’ ‘’importance’’. Vous avez parfaitement raison pour le style, un excès de style ‘’artificialise’’ un récit et risque de le noyer. Vous avez lu ma ‘’Confidente’’, je m’en souviens, et vous avez pu constater que je me suis déjà bien soigné ici, une vraie cure d’amaigrissement (j’ai déjà fait mieux que François Hollande, là) ; d’accord, c’est pas encore assez. Je travaille à l’appauvrir, mon prochain texte qui ne sera pas terminé avant un mois, donc deux mois s’il est retenu, sera, vous pourrez le constater, exsangue. Foin des Belle Hélène, Cousine Bette, Podarge, Victoria, Fernandel, Priam, Cassandre, Achille, Hector, Alex… andre/Pâris (Salut Alex !) et autre Roguin… et des phrases à rallonge… et… et… Merci pour votre appréciation très positive. Merci à Vous. To be continued…
Contribution du : 28/11/2011 17:58
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Re : Grande opération de dépotage chez brabant à partir du 24.11 |
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@ Lunar-K
Merci à vous pour avoir été l’un des pré-lecteurs de mon texte. Merci de me reconnaître une maîtrise du langage. Un style, dites-vous, ben oui, la question que je pose quand j’écris c’est (puisque tout a été dit) : ‘’Comment pourrais-je dire autrement ?’’, de manière à faire s’ouvrir l’œil, à faire sourire, s’interroger, étonner, de manière à ce que le lecteur sorte de sa torpeur (car, à un certain moment, la torpeur vient toujours) et se dise : ‘’Tiens, c’est dit de façon originale, ça !’’ et lui arracher quelque moments d’attention, malgré lui en quelque sorte. Car trop souvent, dans ce que l’on lit, il nous faut soutenir de la vigilance, et l’on est en corvée de lecture. Donc je n’écris pas, dans le sens commun du terme, j’essaye de faire de la littérature, c’est-à-dire de faire se lever le sourcil, ce qui peut être une preuve d’intérêt, pas toujours une preuve de désapprobation. D’où donner l’impression d’en faire trop, évidemment le lecteur s’inquiète : ‘’Merde, où je suis, là ?’’. Une critique que j’avais reçue, pour un texte refusé, par un pré-lecteur effaré, était : ‘’A trois jeux de mots par phrase, je ne m’en sors pas.’’ Evidemment, dans un texte de 50000 caractères, ça n’aide pas ! Donc j’en fais trop, oui, mais c’est là que je m’amuse quand j’écris. Je me soigne, hein… et ici, je ne suis plus que l’ombre de ce que j’étais. ‘’tournures étranges’’ : oui, c’est pour ouvrir l’œil qui pourrait s’assoupir. Deux exemples : Fernand, vieux célibataire aidant aux travaux de la maison : énumération d’où quatrième travail : « un bâton de chaise à mettre au pas », liste de conserves, il faut l’égayer d’où : « crabe Chatka en miettes de Noël ». Personne n’a jamais écrit, utilisé ces deux tournures-là ! C’est cela que je cherche à faire quand j’écris, encore et toujours. La littérature, pour moi, c’est ça ! ‘’blagues parfois limite’’ (soit dit entre nous vous pouvez parler, hein ! :) ) Je crois bien sûr que tout le monde doit se méfier de la ‘’beaufitude’’, mais je ne vois pas à quoi vous faites allusion ici, j’ai fait attention, enlevé les scories. Peut-être me reprochez-vous de mettre le mot « vicelards » dans la bouche de Victoria. Bon, je démonte : le ‘’toubac’’ est un vice. Bé oui ! C’est pas à la semence qui est de la flotte que vous faites allusion quand même ? J’ai repris ça d’un poème libertin du XVIIIè : « Pour ce que ma semence parte en douce flotte », et puis initialement j’avais ajouté : « C’est comme au petit matin, c’est que d’la pisse ! » Vous voyez à quoi vous avez échappé. Et celle-là, je la tiens d’une vieille tenancière d’un troquet de campagne (72 ans), je peux vous dire qu’elle nous a bien fait rire ce soir-là après notre partie de bourles. J’ai bien écrit ‘’bourles’’. Et y a pas que ça, si vous saviez ! ‘’expressions ampoulées’’ : vous faites sans doute allusion aux « sœurs utérines d’Ekaterinbourg » et le tableau qui suit, c’était du second degré, j’assume. Car là-aussi j’ai fait bien attention. Si vous avez lu ce qui précède vous aurez compris que je n’ai pas voulu raconter la vie d’un homme. Donc vous avez encore faux sur ce point-là. Vous n’avez « pas pu rentrer dans ce texte », évidemment, puisque vous y cherchiez ce qui n’y est pas. Dernier point : ‘’quelques lourdeurs’’ : lesquelles s’il vous plaît ? Le passage avec le « boisseau », imitation des encyclopédistes + vie à la ferme, « visiter les deux veuves » : tournure idiomatique voulue, « le compte y était trop » : rendre la façon de parler des deux femmes. Tout ça pour vous dire que rien, quand j’écris un texte n’est innocent, que tout, absolument tout y est travaillé et voulu. J’espère avoir répondu à quelques-unes de vos interrogations. Au moment de conclure voilà qu’une comptine me vient à l’esprit : ''Une souris verte Qui courait dans l’herbe Je l’attrape…'' Si j’essayais de l’intégrer… Eh bien, la voilà, votre contribution à l’amélioration de ma nouvelle, moi qui me disais que ce com me laissait perplexe… Merci Lunar-K @ Alexandre : Salut Alex, merci pour ta lecture amicale de ma nouvelle dont tu signales à juste titre que c’est un tableau, tableau de la société française - qui tend et déchire successivement deux guerres mondiales, les guerres de décolonisation, la misère d’après-guerre, les Trente Glorieuses (qui ne le seront pas pour les petites gens) et l’arrivée de la Gauche au pouvoir avec François Mitterrand - ses us et coutumes et ses mentalités. ‘’La potée’’, tu l’auras lu plus haut, c’est le pot de chrysanthèmes destiné à cet admirable (pauvre ou admirable ?) Fernand. Je gage qu’il devait bien avoir… trois têtes. Une folie ! d’où peut-être l’oubli, forme de dénégation. Les guerres ! J’ai honte. J’ai corrigé, hein… Hénaff, pour tout dire j’ai pensé à toi le Breton ; chez moi c’était Olida, alors j’ai fait ‘’Olidénaff’’, partage entre amis. Chez moi, Hénaff est venu plus tard ; d’ailleurs c’est ce que j’achète aujourd’hui. <i>’’Ils ont les chapeaux ronds… Vive la Bretagne !... Ils ont les chapeaux ronds… Vivent les Bretons !’’ </i> Il y a beaucoup de Bretons sur Oniris, dis-donc. Salut à eux ! J’ai peut-être été sévère avec Leclerc, suis parfois méchant !... Oh ! La COOP et ses cageots, ses petits comptoirs encombrés, ses équilibres instables, ses graines, ses odeurs de fruits !... Il m’arrive parfois d’acheter une boîte de singe : la nostalgie n’est plus ce qu’elle était !... Tu as pu constater que j’ai réussi à te caser dans le récit, je t’avais déjà fait passer pour un chat dans ‘’La Confidente’’, et te voilà doux comme une fille ici, qu’en sera-t-il la prochaine fois, tu dois être inquiet ; j’espère que tu ne m’en veux pas trop. Merci de ta complicité l’ami Alex. @ Mona : Bonjour formidable Mona ! Victoria loue une maisonnette mitoyenne de sa propre maison, si j’avais à la décrire elle n’aurait qu’une petite cour sans jardin, ça serait vraiment quelque chose de très exigu, donc d’un tout petit rapport. La fermière bavaroise est veuve (d’où l’allusion à la croix de guerre comme soc inopérant, j’ai essayé sans y parvenir de caser là la croix de fer des Allemands – mon grand-père doit se retourner dans sa tombe ; pardon Pépé, tu m’as élevé dans la haine du boche, les temps ont changé, si tu viens me tirer les pieds cette nuit, eh bien on boira un canon ensemble, comme ceux qu’on faisait boire à ceux qu’on envoyait à la mort à Verdun) les prisonniers français furent réquisitionnés pour aller travailler dans les fermes en lieu et place de ceux qui étaient au front et remplacer les morts de guerre, les agriculteurs en premier lieu. Ainsi, tu es toi-aussi irrévérencieuse, l’Eglise comme mère-maquerelle t’a plu, ah la la ! y a plus d’enfants. Et c’est vrai qu’un sou était un sou, je me souviens avoir pleuré toute une après-midi pour que ma mère me donnât les quelques très anciens francs qui me permettraient d’acheter un ‘’Kit Carson’’ ou un ‘’Pecos Bill’’, c’est que j’ai des lettres moi ! En dictée j’écrivais ‘’saloon’’ pour ‘’salon’’, oh ! l’instit ! il était fou ! Merci pour avoir ri et souri… et ne pas t’être ennuyée un seul instant. Je me demande avec circonspection ce que les gens qui disent s’être ennuyés cherchent dans un texte ; car ici, il y a quand même à boire et à manger, non ? Bonne soirée à toi. Encore merci de ta gentillesse !...
Contribution du : 29/11/2011 18:24
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Re : Grande opération de dépotage chez brabant à partir du 24.11 |
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Ah, Brabant, que ces quelques lignes font plaisir à lire.
Je me sens moins seul au monde, tout d'un coup. Tiens, c'est con que tu sois un mec, je t'aurais bien roulé une pelle. De torpeur je n'ai point été victime en lisant ton texte, alors que bien souvent mes lectures s'apparentent plutôt à... comment dire ?... enfin tu vois ce machin qu'on faisait à cette crapule dans Orange Mécanique, pour lui maintenir les paupières ouvertes contre sa volonté. Ecrire un texte que l'on prend plaisir à lire sans attendre la chute où la réflexion philosophique balaise : c'est vraiment pas con, ton idée ! Y en a même qui appellent ça de la littérature. Quel culot, quand même ! Pas vrai ?
Contribution du : 29/11/2011 20:47
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Re : Grande opération de dépotage chez brabant à partir du 24.11 |
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Salut l'ami brabant ! Le moins que l'on puisse dire c'est que quand tu t'expliques tu ne fais pas dans la demi mesure...
Oui c'est vrai que le titre, La potée, me faisait plus penser à la soupe aux choux de ma mère-grand qu'à un un pot de chrysanthèmes... Me v'là moins couillon ! Quant à ton "erreur" concernant la Grande, la Der des ders, j'avais bien compris que c'était dû à l'inattention du créatif et non point à l'inculture du vieux soldat que tu es... Bonne journée collègue !
Contribution du : 30/11/2011 11:43
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Re : Grande opération de dépotage chez brabant à partir du 24.11 |
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@ Horizons :
Merci à vous Horizons, votre commentaire m’a fait un grand plaisir quant au style, au fond et au travail fourni, à la documentation. De plus vous avez doublement raison, si je me laissais aller je pontifierais facilement, d’où ce ton qui peut paraître condescendant parfois. La condescendance est le dernier rempart des timides. Qui a dit : ‘’… des grands timides’’ ? :D C’est l’immédiateté qui prime aujourd’hui ! Vous avez encore raison, d’où ces quelques lecteurs (finalement assez peu et pour la plupart très compréhensifs) un peu impatients, d’une impatience contenue, qui ont finalement apprécié la promenade proposée. Ma prochaine production sera effectivement plus longue et infiniment dégraissée ; je vais suivre votre conseil. Encore un grand merci à vous. @ Macaron : Savez-vous que vous avez touché un point important de la genèse de cette nouvelle : « cette comédie humaine est trop cruelle pour ne pas être vraie ». L’anecdote est vraie, et… mais, chut !... que l’on se reporte à l’exergue, ne suis-je pas moi-même fictif ?... A dans deux mois peut-être, et je vous le promets, dégraissé. Merci à vous @ BGDE : Un grand merci à vous BGDE, c’est un honneur que de voir que vous avez apprécié le ‘’rendu de la vie campagnarde’’, moi qui apprécie beaucoup ce que vous faites, vos contes m’ont littéralement enchanté. J’espère vous lire très bientôt. Encore merci @ Marite : Un grand merci à toi, Marite. Merci d’avoir ri et souri, et de ne pas avoir trouvé la longueur contraignante. La pauvre Hélène a été trop formatée par sa mère pour pouvoir s’émanciper et vivre une nouvelle aventure ; on la retrouvera peut-être comme personnage secondaire dans une prochaine nouvelle, je garde les personnages : Achille et Géro apparaîtront de leur vivant dans le projet que j’élabore. ps : ton Centre Culturel est à la pointe des nouveautés en lecture, je ne recevrai pas ‘’Le secret d’argile’’ avant le mois de Janvier sur Amazon. Heureuse lectrice. C’est dit, je vais m’installer en Afrique :D Un grand merci à Toi @ Alvinabec : Votre commentaire est de ceux qui font extrêmement plaisir, un grand, grand merci à vous ! ‘’Victoria… eut la politesse machinale de singer l’apitoiement ‘’, vous avez raison, dans cette formulation : ’’machinale’’ est de trop. En fait, la machine à coudre Singer était au centre de tous les foyers de cette époque. Hélène a été une cousette, la bonneterie a proposé beaucoup d’emploi aux femmes des Flandres à cette époque. J’ai voulu jouer sur ‘’machinale/machine, singer/Singer’’, mais je n’ai pas travaillé assez pour que ce jeu de mots soit parfaitement abouti. Je me dis que cela doit être possible. Bien, là, j’en fais peut-être trop, c’est que je ne laisse jamais le lecteur tranquille, moi :D C’est comme quand on nettoie une salade du jardin, il reste toujours un limaçon ou un gravillon caché quelque part. Sans me comparer à Mozart, lol, J’aime beaucoup la formule que vous citez : ‘’trop de notes,… ça manquait de pauvreté’’, je la retiens et je vais certainement la replacer quelque part. D’une manière ou d’une autre. Je me compare pas à Mozart, hein. Suis pas encore fou. Encore un très merci à vous. @ Pieralun : Bonjour Pieralun, vous n’aviez aucune raison de me ménager sur ce coup. Votre commentaire est de ceux qui m’ont fait le plus plaisir. Vous signalez qu’il s’agit là d’un texte littéraire, c’est un très grand compliment. Je pensais qu’on ne pourrait pas y apporter de corrections, mais les différents commentaires que je décortique en ce moment me montrent que de multiples améliorations peuvent y être apportées, ce que je vais m’empresser de faire. Je crois qu’Oniris réussit parfaitement dans ce cas précis le rôle et le but qu’il s’est fixés. Merci Pieralun. Tout mon respect. @ Coquillette Bonjour Coquillette, merci de votre com. ‘’De par Diou’’ : vous avez raison ! Depardieu et ‘’Le Retour de Martin Guerre’’, une ‘’Veuve de guerre’’ met dans son lit le héros mort réapparu, autre coucou magnifique, ici on en a deux pour le prix d’un un : le fermier prisonnier et l’accueillante couche bavaroise bien que sur lit d’aiguilles qui deviendront aiguillette au retour en France, et Fernand, loup dans la bergerie. ‘’Or’’ ne me plaît pas trop non plus, il a bien sûr le sens de ‘’cependant, mais’’. Pourquoi ne pas avoir mis ‘’mais’’ plus immédiatement accessible en ce cas ? Parce que j’ai ‘’mais’’ quatre lignes plus loin, ce qui donnerait : ‘’… .Mais quel désastre… … … mais dégageant le genou… .’’ une répétition, infime certes, ‘’mais’’ une répétition tout de même. Et comme ‘’Or’’ convenait… de plus ‘’Or’’ oblige à ouvrir la bouche, même mentalement, et donne donc tout de suite à voir de la mauvaise dentition d’Hélène. La Belle-Hélène, la Grande-Duchesse, Offenbach, permettent de pré-imaginer ou d’ajouter quelque chose au physique de ces deux personnages, de le préciser… la Cousine Bette, symbole de la cousine jalouse, médisante… Bien vu Coquillette, ces ‘’gaudrioles’’ (c’est moi qui choisis ce mot) ne sont pas totalement gratuites. A la fin, Madame Roguin est femme de notaire chez Balzac. Bon, ben, bon, ben, je crois me souvenir qu’on se tutoyait, tu me files une claque si c’était pas le cas, bon, ben, tu ne m’en voudras pas, hein :D je récuse les deux répétitions : - « qui accueillait deux vélos… assez grand pour accueillir…’’ : ‘’accueillir’’ reprend volontairement ‘’accueillait’’ pour agrandir en quelque sorte la ‘’vastitude’’ et la disponibilité du couloir et insister sur le fait qu’il est ‘’fait’’ pour héberger ce véhicule supplémentaire, il y aurait là comme de la prédestination dans l’esprit de Fernand. Si, par un hasard ou une construction de phrase malheureuse, j’avais mis deux fois de suite ‘’accueillait’’ sous cette forme conjuguée, là il y aurait eu répétition. Ici il y a un (petit) effet de style au contraire. - ‘’Le corridor derrière la lourde porte close était lourd de réprobation.’’ Il y a beaucoup de phrases et de tournures que j’aime beaucoup (très travaillées) dans mon texte. Je le dis sans m’auto-flagorner, hein, d’ailleurs certaines ont été aimablement relevées par les lecteurs-commentateurs du texte. ‘’lourde porte’’ : adj + Nom Concret, puis ‘’lourd de réprobation’’ : adj + prép + Nom abstrait. Un obstacle de bois se voit additionné d’un obstacle moral. Le pauvre Fernand se voit irrémédiablement privé d’accès à cette demeure ! D’ailleurs il s’en doutait, son coup de sonnette n’était-il pas timide (j’aurais dû mettre ‘’timide’’) ’’ timoré’’ ? Moi, je la sens peser, rigide et inerte cette porte, lourde et close, infranchissable, je l’entends résonner, ce lourd corridor derrière cette lourde porte, terriblement réprobateur, ooommm, qu’as-tu fait là, Fernand ? Jouissif ! Non ? Vraiment, vraiment, pour moi une très, très belle phrase. Je la mets dans mon florilège quant à ce texte. :) Autre point : un participe présent alourdit toujours (toujours ? neuf fois sur dix…) une phrase en prose ; je peux y voir des exceptions en vers : « Plus d’amour, partant plus de joie » Bon, quelle est la valeur de ‘’partant’’ ici ? Si tu en veux la preuve, tu verras qu’Incognito a signalé une lourdeur quand il me conseille à raison (merci Inco !) d’écrire : ‘’qu’un renard gascon qui persiste à se prendre pour un cerf’’ plutôt que ‘’persistant ‘’. Donc la bonne tournure quant à ce que tu me signales est bien : ‘’les roses lui donnaient de l’urticaire’’. : ) Bien, j’espère ne pas avoir trop pontifié. Merci pour ta conclusion, Coquillette, où tu dis que tu as très bien vu ‘’bouger, penser, ruminer’’ mes personnages. Un grand merci à toi !
Contribution du : 30/11/2011 17:59
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Re : Grande opération de dépotage chez brabant à partir du 24.11 |
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Citation :
Ah non, de par Diou ! Cachez-moi ce "qui " que je ne saurais voir ! -> "[...] qu'un renard gascon persiste à se prendre pour un cerf [...]"... s'il te plait bien !
Contribution du : 01/12/2011 11:03
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Re : Grande opération de dépotage chez brabant à partir du 24.11 |
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Maître Onirien
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@ rmlf :
Ton commentaire est de ceux qui m’ont fait extrêmement plaisir, rmlf. Maupassant pour les caractères, Proust pour se prélasser dans la phrase, c’est très bien vu !... Et la ‘’morbidité ‘zolaïenne’ ‘’ aussi, qui transparaît au travers de la chambre de Victoria, mélange de vie, d’amour et de mort, dont les mèches de cheveux, les fûts d’obus peints que l’on s’imaginer emplis de fleurs des champs, de fleurs du jardin puis de fleurs séchées, les photos de gisants et les portraits tirés à coups de mitraillettes sont le symbole. Je crois que l’on peut ne pas cesser d’en faire le tour, sans s’ennuyer, en s’attardant sur chaque objet dont chacun à son histoire. Cette chambre est le cœur de la maison comme probablement le cœur du récit, son centre de commandement, sa salle des machines. Ce paragraphe est à mon avis le plus réussi de la nouvelle ; j’ai bien sûr bénéficié de la proximité incommensurable de Prévert. Un grand merci à toi. Au plaisir de te lire, je l’espère, très prochainement. @ Gaeli : Encore un commentaire qui m’a fait très chaud au cœur. Je vais écrire deux ou trois textes de ce type que je pourrai regrouper ensuite sous l’intitulé « Chroniques de l’agonie ordinaire », pas forcément dans un ordre chronologique. Le second est en cours. Un très grand merci pour ce moment de partage, Gaeli, et ton commentaire que j’ai savouré moi-aussi. Je me permets de te tutoyer. @ Incognito : Salut Inco ! Je peux bien te le lire, ton com m’a fait un choc, j’en ai eu la gorge nouée, je me suis souvenu bien sûr des babeluttes de mon enfance dont ma dentition pourtant encore très correcte ne supporterait plus les onctueux et impérissables assauts ; je me contente aujourd’hui de ‘’boomeneutes’’, faut encore de bonnes dents, hein ! Surtout pour l’assaut final ! C’est la première fois que cela me fait plaisir de me faire traiter de con, faut l’être pour oser ’’ Fernand d’elle ‘’, bon, l’a parfois été douteux le personnage… N’est pas Gabin qui veut ! Pas le même registre ! Effectivement ! :) La ponctuation, j’ai fait un effort pour en mettre ; mais c’est vrai que j’aime bien laisser couler ma phrase. Et que j’aime la musique des mots, merci de l’avoir souligné, Inco. Suis comme Flaubert, vais me faire installer un ‘’gueuloir’’ au fond du jardin. Pour exemple j’ai raté la ‘’coucou’’ : ‘’plumer la coucou’’ ne passerait pas l’épreuve du gueuloir, faudra que j’trouve une aut’bébête ou un autre mot : ‘’plumer cocorette’’ ça sonnerait ! ‘’ébouillanter la coucou’’ aussi… ‘’plumer la caille et le perdreau’’, Fernand n’est pas Ferrat… ‘’Sa vie fut réglée comme du papier à musique’’ : cliché ! tu as raison, ça m’avait échappé ça. Faudra que j’trouv’aut’chose : ‘’Sa vie fut encadrée par un peloton d’exécution’’, j’me mets au boulot. Venons-en à ce ‘’renard gascon’’ : je vois ton objection et je rechefleu… Le problème c’est ce ‘’un’’ qui renvoie ce renard gascon dans l’indéterminé des renards gascons, il pourrait lui prendre l’envie ou non de jouer le rôle du cerf, il le peut car il est gascon (un renard qui ne serait pas gascon ne le pourrait pas) mais il n’y est pas obligé car il peut être ce jour-là un gascon hésitant ou paresseux, sans envie particulière de bravoure, il est en potentialité de gasconnade, donc j’écris ‘’qui persiste’’ car il a décidé qu’il en serait ainsi ce jour-là : courir devant les chiens. Donc si je veux mettre ‘’persiste’’, je dois mettre ‘’le’’ : ‘’aussi sûrement que le renard gascon persiste’’ car cela fait alors partie intégrante et intangible du renard de Gascogne, cela devient un comportement auquel il ne peut échapper : ‘’Hé ! Vous ! Les clébards là-bas ! Coursez-moi car étant d’appellation d’origine contrôlée Gascogne j’ai un cœur de cerf ! Au boulot les filles ! Taïaut ! Taïaut !...’’ :D :D :D Qu’est-ce t’en penses, Inco ? Non ! L’écho ! Je ne la fermerai pas, ferme-là toi-même d’abord ! Oui, je sais, ça, c’est mon côté beauf ! Bof… Sniff… Bien, assez déconné, Inco, j’arrête la. Ben, ton com m’a fait un de ces plaisirs, tu peux pas savoir. Un bouquin, j’en ai pondu un, il est là, sous mon coude, 250 pages A4 sans blancs, sans trucage. Que mon ramage ! Il est fini, poli, ripoliné itou itou, sauf que j’en suis au premier tiers de sa troisième relecture après un an de frigo. Je sais pas quelle idée m’a pris de changer les noms et de lieu et des personnages sinon j’aurais même pas à le relire. Et puis dis-donc, c’est à toi de pondre un texte maintenant, j’attends de t’avoir lu pour republier une nouvelle. En attendant je vais corriger celle-ci grâce à vos précieux conseils à tous qui m’avez fait le plaisir et l’honneur de me commenter. Merci à Vous Là, j’ai terminé le service après-vente… Merci pour le coup de main, Inco ! Lol
Contribution du : 01/12/2011 17:17
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