Je tiens à remercier les quelques lecteurs de mon texte. J'avais envie d'écrire une histoire sur "la science fiction qui est autour de nous", dans les médias, le quotidien, sur toutes ces absurdités qu'on ne remarque même plus tellement elles sont devenues banales. Je suis content que cette tranche de futur proche ait plu aux lecteurs.

Au sujet de la mise en page, peu aérée, je dois m'excuser. J'ai posté mon texte un peu vite, sans avoir pris connaissance des règles de mise en page. Le côté massif des paragraphes ne m'avait pas sauté aux yeux. Je m'en rappellerai la prochaine fois que je posterai un texte.

- A propos de la remarque de Socque:

"Une bonne nouvelle de science-fiction pour moi, peut-être un peu dense, un peu rapide. Je pense que les idées supporteraient sans peine davantage de développement."

J'ai fait en sorte que le personnage soit confronté à toutes sortes de "faits" symptomatiques du monde décrit. Je me rends compte que l'effet d'accumulation dans un texte aussi court est à double tranchant. D'un côté ça donne un côté absurde qui me plait bien. Après, on peut trouver que ça fait catalogue. Effectivement j'aurai pu développer chacune des idées et allonger le texte mais je n'avais pas forcément envie de m'apesentir. Je cherchais à faire quelque chose d'efficace, rapide à lire et grotesque à la fois.

- A propos des remarques de Colinede:

"La dernière phrase me semble relever d'une logique négligente : il suffirait que le vigile cesse de travailler pour se retrouver dans l'état qu'il dit envier !"

Une partie du texte joue sur cette ambiguïté: les gens rêvent de souffler (et donc de dormir), en même temps rien ne garantit qu'ils seront un jour réveillés. Ils sont donc à la fois attirés et effrayés par cette idée.

Au sujet de "l'emprunt", j'avoue ne pas connaître Georges Langelaan, pas même de nom. Par contre, cette idée des gens figés n'est pas neuve en effet. C'est un délire que j'ai du croiser à plusieurs reprises dans mes lectures ou visionnages de science fiction en roman comme au cinéma. Il y a un épisode très connu de la 4ème dimension où les gens sont figés, mais aussi une scène de Matrix qui reprend cette idée-là. On pourrait sûrement trouver d'autres exemples. J'ai réutilisé cette figure car elle me semblait à propos dans mon histoire.