Bonsoir à tous ! J’avais l’intuition que ces léporidés batifolant dans le Vercors m’attireraient quelques remontrances, je ne m’étais pas trompé et notre ami Charivari en est la preuve vivante ! Aussi voici quelques précisions permettant de mieux comprendre, tout au moins je l’espère, ce pauvre sonnet, bien écrit me dit-on, mais vide de sens…
Le lièvre, mon vieux capucin, tout comme le lapin de garenne appartiennent tous les deux à la même famille, les léporidés, mais ont des modes de vie totalement différents.
Le garenne est un sédentaire qui occupe en permanence un terrier à l’abri des prédateurs… si l’on omet le furet, par ailleurs utilisé par certains chasseurs bipèdes.
Le lièvre, quant à lui, est plutôt le nomade de la famille ; il gîte dans les halliers, voire dans les blés ou maïs, et il lui arrive fréquemment, notamment en fonction du danger, de changer d’emplacement…
Il s’agît donc ici d’un nomade en difficultés qui investit le logis d’un sédentaire, lequel bien entendu ne l’entend pas de cette oreille bien qu’appartenant à la même famille… Un air de déjà vu quelque part car il y a derrière cette courte histoire une certaine métaphore que je vous laisse le soin de méditer…
Cela dit, j’adresse mes plus vifs remerciements à Charivari ainsi qu’aux lecteurs et commentateurs passés et à venir !
Bonne soirée à tous…

C'est bien ainsi que je l'entendais et m'en vais vous décerner ma médaille, ami sonetteur.
Curieux, je croyais que l'hiver et le froid auraient inspiré cette fable, mais juin en fut donc le creuset.

Ne vous inquiétez pas, je crois qu'il y a méprise de la part de Chari. Il pensait cliquer sur "Fable" alors qu'il cliquait sur "Faible".
Tout ça n'est qu'un problème de correction d'optique, en somme.
OK, je sors ---->

Bonjour, cher Alexandre.

Oui, désolé de ne pas savoir que le lièvre est un nomade... J'ai juste compris ce qui était dit dans le sonnet, à savoir qu'un lièvre boiteux était dans un gîte, lequel, peu m'en chaut, l'important est qu'il était à l'abri, et en entendant les chasseurs, il est sorti pour aller ailleurs. Ce qui n'a aucune logique, et qui ne sert pas à la morale finale, alors que le texte est si court.

Je suis en train d'étudier les fables d'Esope avec mes élèves d'équivalent 5ème... Elles n'ont pas pris une ride, les maximes sont toujours d'actualité, et les histoires, très simples, illustrent chaque fois, à merveille, la morale. Par contre, on n'étudie pas la version latine, bien entendu, mais une version espagnole, adaptée. qu'importe : en BD, racontée à des gosses de primaire, de maternelle, ces fables auraient la même force....

Tout ça pour dire que l'important dans une fable, ou dans un conte, c'est bel et bien le fond, l'histoire. la vôtre, désolé, je la trouve mal goupillée, même si elle est bien écrite, d'où mon "Faible", bel et bien avec un "I". j'attends toujours une fable digne de ce nom sur oniris, je n'en ai pas encore trouvée une seule.

Que voulez-vous Charivari, nul n'a la science infuse... Cette "mauvaise" histoire vous aura tout de même appris ce que sont les mœurs des léporidés quand bien même le garenne est sans doute moins mauvais coucheur que je ne l'ai décrit. En effet, certains terriers inoccupés sont chaque année squattés par des... canards de race Tadorne qui viennent y pondre leurs œufs. Ces canards sont aussi des nomades, comme quoi il n'y a pas de règle générale dans les relations, qu'elles concernent les animaux sauvages ou plus près de nous les hommes.
Ne vous inquiétez pas pour ce Faible adossé à mon pauvre sonnet ! En écrivant et proposant ces poèmes, je n'ai d'autre objectif que de les partager avec celles et ceux qui y trouvent plaisir... et quand ça ne plait pas je fais avec !
Pour conclure je vous souhaite de trouver sur Oniris ou ailleurs le digne successeur d’Ésope et de La Fontaine...

Bonne soirée cher ami !

Tiens, une petite fable que j'ai inventé pour mes mômes, pour celui qui veut reprendre l'histoire en poème, je la lui file sans copyright...

Autrefois, au royaume des animaux, les plus grands fauves se chamaillaient sans cesse, pour savoir lequel était le plus fort de tous.

Un jour, la chouette, l'animal le plus sage, lassé par tant de bruit, leur dit : "demandons aux humains". Trois prétendants au titre du plus fort, le taureau, le lion et l'ours voyagèrent alors en compagnie de la chouette jusqu'au pays des humains.

Ils arrivèrent jusqu'à une clairière. Un bûcheron coupait du bois. En voyant les trois fauves, le bûcheron prit peur, mais la chouette se posa sur son épaule et lui dit : "ne t'inquiète pas, ils ne vont pas t'attaquer. Ces animaux vont tour à tour te prouver leur puissance, et tu devras dire lequel à tes yeux a démontré le plus de force".

Le taureau commença : il déracina un chêne centenaire d'un coup de corne. Ensuite, l'ours prit le tronc de l'arbre et le lança à une distance de plusieurs mètres. Le lion, quant à lui, se contenta de rugir, et toutes les feuilles de l'arbres tombèrent d'un coup.

Le bûcheron ne savait que faire... Qui était le plus fort de ces trois animaux là. Tout d'un coup, il vit, au sol, une petite fourmi en train de déplacer une miette d'au moins dix fois son poids, et déclara que c'etait elle la plus forte de tous les animaux, celle qui, à ses yeux venait de démontrer le plus de force.

moralité : la constance et l'effort des humbles valent bien plus que la vanité des grands.
e

Bon sinon, je me rends compte que mon appréciation fait vraiment beaucoup trop changer la donne du texte. C'est un peu le problème du site vis à vis de ceux qui commentent beaucoup, un avis très différent des autres déséquilibre le tout. Et ça ne me paraît pas tout à fait normal.

Donc je retire l'appréciation... Le lièvre est considéré comme une volaille, non ? Ben je vais lui laisser avoir des plumes, alors...

D'autant plus que si Esope était un excellent moraliste c'était un bien mauvais fabuliste.

Citation :

Hello Chari

Tu fais comme tu veux hein, mais si tu commences à penser aux conséquences et à l'impact de tes notations, cesse immédiatement d'évaluer, ce sera plus simple. De plus, je ne crois que le poids d'une éval d'un commentateur se base sur le nombre de commentaires produits par telle ou telle personne.

Pardon, Alex, d'être intervenu sur ton forum.

W.

Widj... Non, je ne vais pas cesser d'évaluer, mais quand, comme sur ce texte, il y a un gros décalage entre plusieurs éléments, par exemple une forme excellente mais un message ou le fond qui ne me convient pas, c'est mieux de m'abstenir, enfin, je pense. Voilà.

Il y a de quoi dégoûter d'oniris, ces genres de remarques qui ne s'adressent qu'aux gens qui n'ont pas apprécié nos textes... pourquoi ne pas prendre les appréciations et les commentaires comme elles viennent ? c'est quoi ce chialage ?
Même s'il dit ne pas s'en faire pour une note, un chialage reste un chialage non ? Les gens qui se foutent des "faibles" qu'on leur colle, se taisent ; et s'ils veulent expliquer, ils expliquent à la masse sans pointer quelqu'un du doigt... Vraiment il y a de quoi dégoûter d'oniris

C'était mon coup de gueule. Sur ce, excusez moi, Messieurs