Bonjour à tous,

Mes rapports avec Oniris ayant pas mal évolué dans les derniers temps, je ne me sens pas trop en veine de commentaires mais je ne pouvais pas ne pas remercier les présents et parler un brin de ce qui s'est passé.

En premier lieu, l'exercice a été très difficile car mon binôme Zenobi et moi-même avons des styles très différents. Nous ne nous connaissions pas du tout, ce qui est radicalement différent de mes trois participations au concours précédent "Mythologies", où j'ai co-écrit trois textes mais avec des personnes "pré-connues" (Sadja par l'exercice à Nico84 interposé, Monlo par chat et discussions de forum, Neravi connues antérieurement).

Je pense que Zenobi aurait écrit un texte meilleur sans moi, et peut-être réciproquement. Mais je ne regrette pas l'aventure "à deux" et finalement, je préfère les critiques de Widget sur la basse qualité produite que de m'être privé de ce plaisir. Peut-être un jour reprendrais-je cette trame, et Zenobi a bien sûr toute latitude pour le faire également. Mais le fait est que nous sommes conscients que le texte n'est pas aussi bon que *nos* standards (alors ceux de Widjet, n'en parlons pas! )

La coopération a mise un peu de temps à démarrer car mon bannissement d'Oniris sans être prévenu durant une quinzaine m'a ôté toute envie d'écrire pendant un bon temps, lequel a en plus été sur-encombré d'activités professionnelles. Nous avons utilisé l'email pour communiquer, pas de téléphone, pas de visite...

Le choix s'est porté sur un incipit parmi cinq ou six propositions (les autres étaient un type qui paye un bidon d'huile à sa voiture dont il est amoureux, la déprime de Jack L'éventreur qui ne trouve personne à découper le 14 février, Dracula qui va sucer le cou de ses copines dans la nuit du 13 au 14 février, l'histoire vraie de Saint Valentin qui voulait juste inventer le crack et a inventé le crac-crac, enfin une que j'aimais bien: le cuistot *** qui fait bouffer son épouse adultère aux couples venus fêter la St Valentin dans son resto)... Les mouches retenues, Cupidon s'est greffé dessuis après.

Zenobi a débuté, j'ai suivi en essayant de coller à son style. Ensuite nous avons fait quelques aller-retour pour essayer de polir les phrases, mais tout en étant conscient que le niveau était "passable" plutôt que "bien".

On assume que si les choses avaient été différentes, le texte n'aurait pas été pareil...

Sinon, j'ai été un peu surpris des commentaires reçus, notamment qui nous tancent pour notre méconnaissance affichée de l'anatomie des mouches... Notre propos n'était pas de faire un thèse de biologie, mais un texte loufoque. Je crains que le genre loufoque ne soit pas (plus?) spécialement prisé sur Oniris. Quant Pattie (je crois bien) pointe que les commentaires sont de plus en plus sévères, je les trouve aussi de plus en plus "sérieux" (mais ça ne fait qu'une petite année que je suis ici). Pour info, nous savons très bien Zenobi et moi que les mouches n'ont pas de cœur ni de poumons (et même que Zenobi regrette qu'on ait laissé les poumons)...

Néanmoins, merci à tous ceux qui ont lu et commenté, y compris bien sûr ceux qui n'ont pas aimé...

Je félicite les autres participants d'avoir participé, même si le résultat n'est pas "top": c'était un défi et pas un concours. Il y avait de quoi effectivement caler et le plaisir n'était pas dans l'excellence produite mais dans le travail à deux... Dans le même ordre d'idée, le plaisir d'un voyage n'est pas toujours dans la destination...

Ceux qui n'ont pas terminé ou même pas commencés ne sont pas à blâmer... C'est la vie...

Merci à vous tous...

Jean-Philippe (Palimpseste) & Pierre-Henri (Zenobi)

Bonjour Palimpseste, je voudrais réagir sur votre étonnement à l'égard des commentaires qui relèvent dans votre texte la présence de cœur et de poumons dans une mouche.

Voyez-vous, quand j'ai lu le texte, le fait de voir une mouche dotée de ces organes m'a gênée. Je l'ai dit, et vraiment il faut m'expliquer pourquoi j'aurais dû m'abstenir de le dire. Si, en tant qu'auteurs, zenobi et vous êtes parfaitement libres de doter vos personnages d'attributs plus farfelus les uns que les autres, je suis moi aussi libre de faire part de mes réactions sur tel ou tel aspect du texte. Il se trouve que le cœur et les poumons, si ma mémoire est bonne, arrivent tôt dans le texte, avant que le lecteur ait pu se laisser embarquer dans sa folie douce et avaler tout ce qu'ont voulu y mettre les auteurs.

Je suis donc surprise de votre surprise. Les lecteurs, encore une fois, font part de leurs réactions devant votre texte, et j'ai beaucoup de mal à me défaire de l'impression qu'ils sont là dans leur rôle. Je ne crois pas être opposée a priori au loufoque, j'ai fait part d'un élément qui m'a gênée, voilà tout.

Palimpseste l'a déjà dit, et si j'assume totalement avec lui le côté loufoque de l'histoire, je regrette, pour ma part, ces poumons. Ils arrivent (pas si tôt que ça) vers la fin de la première partie (consacrée à Paul et Simone) dont le dévoilement de l'appartenance à l'ordre des diptères avait été retardé (point sur lequel les commentaires ont été assez positifs).
Une gaffe.
Provoquée par l'emballement du scripteur(mea culpa) et, surtout, surtout, un manque de relectures. Palimpseste a déjà expliqué le peu de temps dont notre binôme a bénéficié.
Ce qui a pu surprendre Palimpseste, je pense, c'est d'une part l'importance accordée à cette erreur par certains (dont vous n'êtes pas), relativement à l'effort que nous avions fait concernant l'écriture de cette première partie (effort que vous aviez, je crois, souligné); d'autre part, le rejet de la douce folie qui porte l'ensemble.

J'ai oublié de souligner ici le plaisir que j'ai eu à échanger (même si brièvement) avec Palimpseste et son imagination débridée.

Citation :

Non, ce n'est pas moi.

Sinon, pour ne pas être complètement hors sujet, j'ajoute que j'ai beaucoup aimé le texte. Et que j'ai apprécié les coms "sérieux", parce que du coup, j'ai appris que les mouches n'avaient ni coeur ni poumons. C'est dommage pour eux que ça leur ait gâché le plaisir, mais après tout, chacun le trouve où il veut.