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1 Utilisateur(s) anonymes
Dans les formes de l'amour, je demande le quadrilatère |
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Expert Onirien
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12/01/2010 00:51 Groupe :
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Bon, je sors du fil "couples" où cette discussion a commencé, histoire que même les anonymes puissent suivre ...
Costic a bien résumé notre collaboration dans le fil sur les couples (http://www.oniris.be/forum/concours-n-13-liste-des-couples-t14960s200.html#forumpost201343) ! C'est vrai que nous aurions pu davantage travailler le texte (note 1) (pour moi, 9/10e du temps d'écriture consiste en de la réécriture ...), mais je savais dès le début que je serais peu dispo entre mi janvier et mi février. Il a donc fallu faire au plus efficace possible. Nos contacts, mis à part le coup de fil initial, ont été essentiellement "littéraires" : écriture ou réécriture. Ou explications succintes sur pourquoi on a réécrit ça ou ça. Je pense ne pas avoir été très drôle pour Costic, pas de blagounettes et peu de tranches de vie pour accompagner le texte, mais aussi il y avait cette épée de Damoclès/deadline à respecter ! Et à chaque fois que j'avais accès au net, je me demandais quand serait la prochaine fenêtre de tir (en fait, beaucoup plus proche, la plupart du temps, que ce que je craignais), ce qui me poussait à réduire au minimum tout ce qui n'était pas élaboration du texte. Costic a mentionné un point que je considère comme très important pour l'écriture à deux (ou plus ...), à savoir que chaque membre du binôme retravaille le texte en toute liberté, le(s) premier(s) jets de l'autre comme le(s) sien(s) propre(s). Flashback: une de mes motivations pour commencer à écrire était de comprendre comment ça se passe. D'où vient l'étincelle (forme comme fond), quel est le mécanisme qui fait qu'un jour un truc s'écrive sur une feuille, et qu'éventuellement ça puisse être apprécié par d'autres. Je n'ai toujours pas compris grand-chose, mais j'ai chopé cette obsession: une phrase maladroite fait beaucoup plus de mal à un texte que le bénéfice apporté par une formule heureuse. L'essentiel de mon travail de réécriture consiste donc à raboter, poncer, éliminer le plus possible tous ces trucs pas terribles qui me viennent naturellement. Le plus dur étant de se décider à dire adieu aux formulations trop hardies pour être honnêtes, celles qui donnent sur le moment l'impression d'écrire un truc hyper looké, mais qui raccrochent trop à la relecture. Parfois on hésite, à sabrer la phrase originale-mais-terriblement-arty (bizarre, ça sonnait pas comme ça quand je l'ai écrit, ben si, attends, le vire pas, suffit de le lire avec l'intonation qu'il faut et ça passe comme dans du beurre, c'est trop cool dit comme ça, oui mais), et pour ça, un co-auteur est précieux. Si la phrase est vraiment bonne, il la laissera. Sinon, il aidera à revenir à une syntaxe (ou une image, ou une idée) plus standard. Plus neutre, en attendant la bonne-phrase d'après. Costic a accepté qu'on avance comme ça, on s'est donc corrigé mutuellement quasiment sans censure (enfin, pour autant que je puisse l'affirmer à la place de quelqu'un d'autre !), et je pense que c'est pour ça que le résultat, à la fois honorable et perfectible, est en tous cas relativement homogène. En fait, il y a de nombreuses phrases parmi les "phrases heureuses" dont je ne me souviens plus si elles sont de Costic ou moi, ou plus probablement de nous deux par le jeu des modifications successives. Heu ... Voilà. En fait, Costic avait déjà tout dit, non ? (bon, je ne reviendrai pas sur ma blague du com factice, sorry Costic, j'aurais peut-être dû te demander ton avis avant ... En tous cas ça y est, je l'ai enlevé, on a récupéré notre plume ! ) Note 1 : Tiens, à propos, personne n'a relevé l'incohérence de la dernière partie du texte ... Indice: c'est lié à Sophie.
Contribution du : 12/03/2012 22:27
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Re : Dans les formes de l'amour, je demande le quadrilatère |
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Maître Onirien
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Cette blagounette m'a cassé mon prono ; ben ouais ! pas cool...
Contribution du : 12/03/2012 22:48
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"L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête." Blaise Pascal |
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Re : Dans les formes de l'amour, je demande le quadrilatère |
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Expert Onirien
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Bon, Brabant, je te présente mes excuses. Je n'avais pas réalisé que le concours portait aussi là-dessus ...
(mais quand même, je pensais qu'il s'agirait d'une intervention plus ... heu ...)
Contribution du : 12/03/2012 23:27
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Re : Dans les formes de l'amour, je demande le quadrilatère |
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Maître Onirien
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O K ! J'étais parti enlever la plume. Je m'en vais la remettre.
Lol
Contribution du : 13/03/2012 00:43
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Re : Dans les formes de l'amour, je demande le quadrilatère |
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Maître Onirien
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Bonjour Caillouq,
je reviens sur ton intervention car elle fait écho à certains de mes questionnements. Citation : Costic a mentionné un point que je considère comme très important pour l'écriture à deux (ou plus ...), à savoir que chaque membre du binôme retravaille le texte en toute liberté, le(s) premier(s) jets de l'autre comme le(s) sien(s) propre(s) Je suis en partie d'accord avec toi et c'est justement ce qui m'apparait le plus compliqué quand on travaille avec qqun qu'on ne connaît pas du tout, dont on n'a pas pu appréhender l'écriture, ou dont l'écriture est terriblement éloignée de la nôtre. Moi, j'avoue que dans le cas présent, je n'ai pas réussi à surmonter cette difficulté (alors que dans un autre contexte, mais avec qqun que je connais mieux, j'ai pu le faire et même plus facilement que je ne pensais). Citation : L'essentiel de mon travail de réécriture consiste donc à raboter, poncer, éliminer le plus possible tous ces trucs pas terribles qui me viennent naturellement. Le plus dur étant de se décider à dire adieu aux formulations trop hardies pour être honnêtes là, je t'approuve à 100%, je trouve que c'est ce qui différencie justement un bon travail d'un travail amateur, cette recherche du tape-à-l'oeil, de la formule qui "tue", recherche qui, en plus, est souvent encouragée par certains commentateurs quand c'est pour moi (mais ce n'est que mon avis bien sûr) l'indice même d'une mauvaise copie. Citation : et pour ça, un co-auteur est précieux. Si la phrase est vraiment bonne, il la laissera. Sinon, il aidera à revenir à une syntaxe (ou une image, ou une idée) plus standard. Plus neutre, en attendant la bonne-phrase d'après. C'est amusant cette recherche de la "phrase heureuse" comme tu dis un peu plus loin. J'avoue que pour moi, un texte, ce ne sont pas des phrases séparées les unes des autres, j'aurais du mal à en extraire une que je jugerais plus "heureuse", sauf peut-être dans des répliques de dialogues. Pour ma part, je suis plus sensible à l'ensemble, à la musique, au cadencement des phrases dans le texte. C'est peut-être ce qui donne à mes récits un aspect un peu monotone, finalement, cette homogénéité, un manque d'aspérités sans doute. En tout cas, c'est intéressant de voir comment un auteur (ou deux dans le cas présent) construit (sent) son (leur) texte. merci pour ce partage.
Contribution du : 13/03/2012 10:25
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Re : Dans les formes de l'amour, je demande le quadrilatère |
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Visiteur
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Juste une petite question d'une vilaine curieuse : avez-vous songé à la pyramide ou est-elle devenue quadrilatère à force de la raboter ?
Contribution du : 13/03/2012 18:00
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Re : Dans les formes de l'amour, je demande le quadrilatère |
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Expert Onirien
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Citation :
Citation : Oui effectivement, ce que j'ai écrit peut sembler orthogonal au souci d'écrire un texte homogène (ou des parties de texte, s'il y a plusieurs voix). Je voulais juste exprimer que le "rabotage" n'est pas systématique, et que je ne veux pas m'enlever le plaisir de céder à un petit jeu avec la langue, mais pas trop souvent. Uniquement s'il ne me semble pas trop évident. Mais, encore une fois, c'est dans le placement du curseur que réside toute la difficulté. Bon, merci de ton intérêt, Toc, mais va peut-être falloir revenir au quadrilatère ... Costic, t'es où ? Je m'y mets, aux remerciements ?
Contribution du : 17/03/2012 08:04
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Re : Dans les formes de l'amour, je demande le quadrilatère |
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Expert Onirien
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Eh bien, merci aux commentateurs pour vos avis sur cette production commune avec Costic ...
C'est décidément plaisant de se faire commenter en aveugle, même si, comme on ne peut pas répondre tout de suite sous peine de lever l'anonymat, ça fait une peu traîner la discussion post-publication (hem) ... Si on commence par la fin: dans l'ensemble (à part Siebby, et peut-être Brabant et Margone), vous n'avez pas aimé la fin. Tut mir leid Socque, Chari, Alvinabec, Zenobi, Sybelhe, je plaide mea culpa, c'est moi qui ai eu l'idée de cette fin, un peu facile j'en conviens, mais qui venait si directement de souvenirs de jeunesse (ah, explorer nuitamment le chateau de Coucy, tellement facile à pénétrer à l'époque !) que je ne suis posé aucune question sur sa pertinence ou son originalité ... Et comme on avait à peu près tout fixé avec Costic au début en un coup de téléphone fondateur, ç'aurait été un peu compliqué, vu notre organisation, de la remettre en question ensuite. Néanmoins, vous avez plutôt apprécié la mise en place de l'histoire(*), ainsi que le style: merci Socque, Sieby, Cari, (b]Brabant[/b], Widjet (si, si, tu as dit que l'amusement était presque communicatif par moments !), jeanmarcel, Zenobi, MonsieurF, Margone: les commentaires (positifs) sur l'écriture, ça fait très plaisir d'habitude et encore plus quand on a écrit à deux ! ((*): Sauf Sadja, que visiblement Marcel a un peu agacé(e ?). Je reconnais que Marcel n'est peut-être pas un cador, mais il me semble qu'il mérite un peu d'empathie, quand même ... rappelez-vous qu'il est très très amoureux (ou, en tous cas, sous le coup d'un choc affectivo-sensoriel ). On est un peu bête, parfois, dans ces situations ...) Le gros point faible: de manière générale, la majorité des commentateurs pointent une longueur de l'intrigue au fur et à mesure de son déroulement, essentiellement due à la répétition des situations (je comprends tout à fait le comm de MonsieurF, qui exprime ça très clairement). C'est une conséquence naturelle de notre décision d'augmenter le nombre de participants à chaque fois, pour explorer les différentes "formes" de l'amour (triangle amoureux, etc). L'idée de départ, qui était de Costic, était très bonne, mais nous n'avons pas réalisé qu'une fois passée la première incrémentation, son potentiel "nouveauté" s'épuiserait vite, et qu'il était nécessaire de la renouveler en la pervertissant (l'idée, hein, personne d'autre !). Ca montre à quel point les commentaires sont précieux pour peaufiner une histoire, en pointant des choses qui sont évidentes après coup, mais qu'on n'a pas vues quand on avait la tête dans le guidon. En particulier, si c'était à refaire, je m'attarderais bien un peu plus sur la boulangère (merci, Socque !). C'est toujours amusant de constater comment on peut s'attacher à un personnage qui n'était initialement qu'une facilité de scénario. Sinon, Widjet, non non il n'y a pas vraiment d'allusions culturelles à décrypter de mon côté (et Costic ? Tu en as glissé, dis ?), sauf bien sûr celles explicites aux saints, et la toute petite mention (en passant) de Giovanni Bazzi, que je ne peux que t'exhorter à fouiller un peu, parce que c'est assez réjouissant tellement c'est kitsch - ou autre. Bref, merci à tous encore une fois, et surtout merci aux zorgas d'avoir lancé ce défi, parce que c'était bien amusant ...
Contribution du : 17/03/2012 09:32
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Re : Dans les formes de l'amour, je demande le quadrilatère |
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Expert Onirien
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24/12/2008 15:36 Groupe :
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Merci itou à tous...
Je suis en complète harmonie avec les remarques de mon co-auteur... Preuve que" les histoires d'amour" ne finissent pas toujours mal, comme en général...
Contribution du : 17/03/2012 09:48
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Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant. V Hugo |
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Re : Dans les formes de l'amour, je demande le quadrilatère |
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Expert Onirien
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24/12/2008 15:36 Groupe :
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Pour Stony, nous avions pensé aller jusqu'à l'icosaèdre orgiaque, mais nous avons eu pitié, et c'est effectivement en rongeant et rabotant que nous sommes parvenus au simple quadrilatère...
Contribution du : 17/03/2012 09:51
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Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant. V Hugo |
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