Je remercie Socque, Macaron, Alvinabec, Alexandre, Aldenor, Matcauth, Salamandre et Caillouq pour leurs commentaires. Dans l’ensemble ils ont tous passés un bon moment de lecture et, en toute modestie, je trouve que c’est déjà beaucoup pour un auteur amateur comme moi.
A l’origine de ce texte il y a un monument de pierre rose, près de chez moi, à Bourgoin-Jallieu, sur lequel sont gravés les 174 titres de cet auteur prolifique nommé San Antonio.
Chaque fois que je suis passé devant et que j’ai lu, hilare, j’ai eu envie de rendre, moi aussi, un hommage au maître. J’ai donc écrit Mandrin en pensant à San Antonio et, comme le souligne Matcauth, je me suis bien amusé, même si ce n’est pas mon style d’écriture habituelle.
Ce texte est une farce, une bonne blague, une galéjade comme disent les méridionaux, il ne prétend pas être une œuvre, comme le dit bien Salamandre, de grande littérature.
D’ailleurs Aldénor a bien senti une écriture différente « facile et maitrisée », ce qui est un magnifique compliment qui me touche beaucoup. Cela me renvoie à Macaron qui pose la question : « un peu facile, non ? ».
Sans me comparer au Maître, bien sûr, je pense que c’est un reproche que l’on faisait souvent à Fréderic Dard : la facilité. Alors oui, il y a de nonchalance et de la facilité dans un exercice comme celui-ci mais je crois que, même avec la (supposée) recette de Macaron, il n’est pas toujours facile d’obtenir un plat comestible voire savoureux.
Pour avoir beaucoup écrit, et depuis longtemps, je sais qu’il est quelquefois plus facile de peindre le Monde en sombre, de faire vibrer la corde sensible, que de raconter une histoire truculente et drôle. Les amuseurs sont parfois beaucoup plus profonds et tristes que les autres et c’est pour cela que j’aime San Antonio.

Je remercie Naphtaline et Bertrand qui m'ont fait franchir le seuil des dix commentaires , score tout à fait vertigineux pour un texte parodique sans grandes prétentions littéraires. Tout à fait d'accord avec Naphtaline qui constate que cette nouvelle a les défauts de ses qualités et que les bons mots à haut débit fatiguent un peu le lecteur, mais , je me répète peut-être un peu, ce n'est qu'un modeste hommage à San-Antonio et je ne convoite pas le prix Renaudot. Qu'on se le dise ....

Avis à la population,
Mandrin vit ses derniers jours sur Oniris, je recommande à tous ceux qui ne l'ont pas encore lu de se dépêcher. En effet j'efface mes nouvelles dès que j'ai le feu vert du Comité. J'apprécie beaucoup ce site et les nombreux lecteurs/commentateurs mais j'aime moins les classements divers du style meilleurs nouveautés ou meilleurs auteurs. Comme disait le Baron : "L'important c'est de participer". Je fais un petit tour et puis je m'en vais , juste le temps pour le Comité de sélectionner ou non un de mes textes.
Vous pouvez retrouver ma prose ici :
Les chroniques de Jean Marcel
A très bientôt sur Oniris et merci à tous...

Je vais aller lire votre texte dans la journée.

Mais pour ma part, et sans remettre en cause votre décision, ni même vous juger ou vous attaquer, je trouve dommage de supprimer ses textes au bout de la durée réglementaire.

Pour deux raisons:

- d'une part parce qu'Oniris est un catalogue je pense, une sorte de bibliothèque de textes amateurs, et que mettre un texte aux "enfers" c'est aussi le faire disparaitre à la lecture d'un ou deux ou trois (etc.) membres futurs. Et les classements finalement ne sont pas ici (enfin depuis le peu de temps que je me ballade ici je ne l'ai pas ressenti ainsi) jugement.

- d'autre part parce que des gens travaillent en amont à la publication, à la correction, à la maintenance de ce site; et que je trouve un peu dommage (mais je suis sur que vous avez envisagé ça avant de prendre votre décision) de faire un peu fi (un peu seulement) de leur travail.

Voilà ce sont deux petites choses Jeanmarcel, et j'espère que vous les accepterez pour ce qu'elles sont: une opinion et surement pas une attaque.

Bonjour Jeanmarcel,

en tant que membre du CE, je trouve assez démotivant de savoir que dès que nous aurons statué sur votre texte (que vous avez proposé aujourd'hui même), vous vous empresserez de le retirer du site (une fois le délai passé en cas de publication). Tout cela me semble une dépense d'énergie du comité et, éventuellement des correcteurs (mais je ne veux pas parler en leur nom), assez inutile.

Peut-être vaudrait-il mieux qu'on ne s'embête pas plus que ça et qu'on vous le retourne dès-à-présent, non ?


Amicalement,
Toc

J'aurai tendance à être d'accord avec Toc-Art...

Oniris est un site de partage, on donne, on reçoit, il n'y a que comme ça que ça peut marcher.

Personne n'est obligé de laisser ses textes s'il ne le désire pas, évidemment, mais entre supprimer un texte rapidement pour une raison précise, et le faire systématiquement dès que c'est possible, il y a une nuance.

Un texte publié, c'est beaucoup d'énergie dépensée par plusieurs bénévoles pour permettre à un auteur d'être corrigé et lu, et à des lecteurs de trouver de quoi satisfaire leur appétit.

En faisant ça, vous ne "jouez pas le jeu".

Les classements, personne n'est obligé d'y accorder de l'importance... c'est comme les évaluations, tout ça. Au final, on devrait tous garder en tête qu'on est avant tout là pour partager et échanger autour de nos textes... ce qui n'est possible que s'ils restent en ligne :)

Mais bien entendu, ça n'est que mon avis.

Loin de moi l'idée de provoquer ou de vexer un ou plusieurs collaborateurs du Comité. Je pense qu'un mois c'est bien , c'est une règle que vous avez fixée et je la respecte. La réaction de Toc-Art ne m'incite pas trop à changer d'avis, j'ai plutôt l'impression qu'on me demande de quitter les lieux. Peut-être que je me trompe ?

Je n'ai aucun avis sur le fait que vous restiez ou non. Je me suis juste fié à ce que vous aviez écrit et que j'ai trouvé désinvolte :

Citation :

et, pour être parfaitement clair, j'ai horreur des adieux annoncés à grands renforts de trompette comme il arrive parfois ici (je ne dis pas que c'est votre cas, hein, c'est juste pour préciser le fond de ma pensée).

Citation :

Pour ma part oui, je ne veux pas ni que vous partiez ni que vous restiez, je m'en moque.

Je ne suis membre de rien ici, ni CE, ni rien d'autre, et je trouve aussi dommage de se "servir" des bénévoles comme vous semblez vouloir le faire.
Parce qu'il me semble que ces gens donnent de leur temps pour vous satisfaire (vous moi les autres) et que le moins que nous puissions faire est de respecter ce travail en laissant nos textes. Et puis c'est aussi faire fi des gens qui commentent par exemple.

Non Toc art, je ne vous fait pas des adieux à la Johnny, rassurez vous. Ma petite phrase est, c'est vrai, un peu désinvolte mais vous l'avez interprétée comme un défi mais je vous assure que ce n'est pas le cas. Je pensais être correct avec les lecteurs du site en les prévenant c'est tout. Je vous rappelle juste qu'une nouvelle, de moi ou de n'importe quel auteur, demande elle aussi beaucoup de travail donc je ne crois pas qu'il faille opposé ceux qui écrivent et ceux qui lisent/corrigent/publient. Pour ma part j'ai commenté 47 textes et je reconnais que c'est une tâche quelquefois ardue de juger les autres, c'est sûr, donc je vous félicite pour votre engagement dans le Comité.