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Prenez.... encore un peu de Douleur
Expert Onirien
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28/07/2011 11:53
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A propos de "Douleurs d'Amour":

Merci à tous les commentateurs. Je vais essayer de parler du texte sans donner de sueurs froides aux modérateurs. Habituellement, je fais une réponse précise à chaque commentaire, là je préfère quelque chose de global.

A PROPOS DE LA CATEGORIE:
En premier lieu, ce texte est publié dans les Poésies à l'initiative du Comité Editorial d'Oniris, ma soumission ayant été fait en catégorie Nouvelle. N'écrivant pas de poésie mais essayant d'en mettre un peu dans ce que j'écris, cette proposition m'a surpris, alors que je ne me sens pas vraiment légitime à m'y retrouver. Je m'excuse donc auprès des "vrais" poètes qui peuvent penser que j'ai usurpé ma place. Par ailleurs, entre la soumission en Nouvelle et celle en Poésie, j'avais reçu quelques commentaires qui m'ont permis de faire quelques améliorations.

A PROPOS DE LA FORME PARTICULIERE DU TEXTE:
Sans doute un élément d'appréciation (ou de réserve) sur le texte se situe dans l'antienne "Prenez..." et son introduction "Prenez et mangez en tous... Ceci est mon corps (...) ceci est mon sang (...)", dont il n'est peut-être pas inutile de rappeler la provenance.

REMARQUE LIMINAIRE: je suis profondément athée. Ce texte ou ce forum ne verse dans aucun prosélytisme. Je garde un profond respect de la Foi que j'ai vu autour de moi, sans la partager. J'ai par ailleurs une assez solide culture sur le sujet, mais détachée de toute dévotion. Celles et ceux qui connaissent tous mes textes savent combien je peux être critique sur les institutions temporelles des religions, et pas seulement de celles de Rome.

Dans la liturgie catholique romaine, le point essentiel reste la transsubstantiation, moment durant lequel le prêtre transforme le pain et le vin (fruit du travail de l'homme) en la chair et le sang du Christ. Une matière profane est donc transformée en une matière divine durant une prière rituelle qui reprend les paroles attribuées au Christ durant la Cène, son dernier repas: "Il prit le pain, le rompit, le donna à ses Disciplines en disant 'Prenez et mangez-en tous - ceci est mon corps (....) Prenez, et buvez en tous, ceci est mon sang. Le sang d'une alliance nouvelle et éternelle (...)".

Par ailleurs, et au risque de me faire de nombreux ennemis, notre culture judéo-chrétienne est très marquée par "la rédemption dans la douleur". Sans aller jusqu'à relire les Jansénistes, la douleur est souvent glorifiée, sans doute en souvenir de la Passion du Christ, où il est explicitement dit qu'il a souffert pour nous, dans un acte d'amour... (dixit - je n'ai aucun commentaire moral à faire là-dessus).

A PROPOS DE LA GENESE DU TEXTE:
Il est toujours très risqué pour un homme d'écrire sur des sensations féminines. Au-delà de tout ce qui nous est commun, c'est une gageure, d'autant qu'il est difficile de tracer la frontière entre ce que nous pouvons transposer ou imaginer (la pénétration ?) et ce qui nous est inaccessible (l'accouchement ?). Bref... L'exercice était casse-gueule et je peux très bien comprendre qu'il ait été mal humainement perçu.

Ce texte, écrit originellement il y a trois ans, m'est venu de la synthèse de quelques chagrins d'amours vécu par des amies proches, où j'ai beaucoup vu l'idée du délitement de l'âme jusqu'à l’annihilation du corps (soyons par contre clairs: parfois, chez certaines, le tout n'a duré que 48h).

Il m'est donc venu un texte sur la transsubstantiation d'un corps charnel, transformé en une espèce d'entité incorporée lors d'une douleur rédemptrice.

Il me reste à m'excuser auprès des poètes de ne pas en être un, auprès des bouffeurs de curés d'avoir pris un élément de liturgie chrétienne, auprès des religieux de la même chose... Je suis désolé d'avoir pris du temps à celles et ceux qui n'ont pas aimé.

Merci à ceux qui ont aimé et surtout qui ont été ému(e)s...

MERCI A TOUS...

Contribution du : 17/04/2012 12:31
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