Un petit mot rapide pour remercier les commentateurs, mais surtout pour vous dire que l'enregistrement n'est pas très bon (il s'agissait de la première fois que nous jouions ce thème, et j'ai fait une prise directe avec néro pour conserver ce brouillon), mais il peut être optimisé, en virant tous les graves et en mettant au maximum les aigus.

Pour ce qui est du texte même, j'ai choisi de vous proposer cette version. Il y en a une autre, qui fait basculer le thème vers quelque chose de plus personnel:

en changeant ces vers-ci

"Que le désir se fige au point de non-retour
Que le bonheur ignore les charmes du dehors"

par ceux-ci
"Que le bonheur se fige au point de non-retour
Que l'on peut s'insurger contre le mauvais sort"

On obtient une autre lecture, une autre thématique: il s'agit bel et bien d'un amour qui se meurt, une situation qu'on ne veut pas reconnaître mais qu'on ne peut pas ignorer... Cependant, la chronique de cette mort annoncée n'est pas, en tout cas dans mon esprit, lorsque je l'ai écrite il y a un an et demi, dûe à l'ennui... Mais au mauvais sort, à la mort et à la maladie qui sépare les amants.

Un texte tout à fait personnel donc, mais que je vous ai livré en crypté. Merci à vous.

Une possibilité qui aura, certains ont même pris des précautions, traversée certains commentateurs. Par honnêteté je me suis astreint à l'ignorer. Ce que je peux dire est que le choix de la façon s'inscrit dans la durée; tenter des choses plus modernes est sans doute moins fiable lorsque quelque chose nous tient à coeur (à mes yeux en tout cas). En ce qui concerne l'enregistrement, il y a une certaine injustice à souligner ses défauts (de son). J'ai cherché à entendre l'idée et j'ai commenté en ce sens. Il est évident (et tu le sais) que le lecteur/auditeur doit déterminer son commentaire en se détachant de tout autre contexte que ce qui peut être transmis dans une oeuvre (littéraire ici). Peut être est-ce différent lorsque nous abordons des thèmes d'actualité... mais il est alors difficile d'imaginer l'impact de l'écrit "plus tard", car l'actualité n'est que rarement "l'histoire". Ce texte s'inscrit donc (à mes yeux) dans la durée. Gainsbourg lorsqu'on lui servait ce plat là tournait le regard vers les étoiles.

mon cher Chari
J'ai commenté ton texte à l'aveugle Je suis donc passé à côté de ton
affectivité Excuse-moi Mais j'ai pris mes distances par rapport à amour....toujours....bien cordialement à toi Leni

T'inquiète Leni, les textes postés ici sont faits pour être commentés tels quels, hors contexte. En plus, ton commentaire est tout à fait juste, et ces paroles sont volontairement vagues, et peu originales. C'est la pudeur, je pense, qui m'a retenu, et qui m'a poussé à créer une chanson "à l'ancienne". C'est "quand on a que l'amour" de Brel qui m'a inspiré...

Disons qu'en postant ce texte, je m'attendais à ce type de commentaire, pour tout dire, je croyais que le texte allait se faire étriller... C'est conventionnel, c'est déjà vu. Masis ça n'en reste pas moins vrai, et malgré les images ecculées et le thème rebattu, je pense que le message n'est pas si mièvre que ça...

Bonne continuation, Leni

Chari je t'ai reçu 5 sur 5 Leni