Merci à tous ceux qui ont pris de leur temps pour lire ce poème et aussi à ceux qui l'ont commenté. Je remercie également le comité éditorial qui a accepté de le publier.

Kamel : votre analyse est surprenante car elle traduit bien ce qui m'animait lorsque j'ai éprouvé le besoin d'écrire ces vers.

Léopoldpartisan : effectivement les images que vous soulignez ne sont pas extraordinaires. Le fait est que, lorsque j'écris ce genre de poésie, les mots arrivent et souvent prennent leur assise dans des images du passé. Ici ce sont les toiles d'araignée avec les gouttes de rosée au petit matin et les fleurs d'un jardin d'enfance qui me sont arrivées. Peut-être devrais-je creuser un peu plus pour trouver mieux. J'essaierai d'y penser la prochaine fois mais souvent tout s'impose dans ce genre d'expression.

Pimpette : Vous avez saisi ce que les mots, jetés sur le papier, un peu en vrac, contenaient comme émotion et ressenti. Merci à vous.

Eclaircie : Il ne s'agit pas ici de la tristesse d'amours déçues mais de la remontée et de la sortie d'un gouffre dans lequel la Vie m'avait précipitée. En ce qui concerne la composition c'est vrai que ce n'est pas très original mais, en dépit de mes tendances à la rêverie, j'aime les symétries, la régularité et j'ai aussi des nombres fétiches. Si vous comptez le nombre de vers de chaque strophe et du poème entier vous les découvrirez.


Merserger : Le premier vers de ce poème était à l'origine " Dans le jardin de mon coeur ..." Je l'ai modifié peut-être à tort car ce qui suit se réfère beaucoup à ce jardin d'enfance très riche en couleurs. Je crois que cela répondra en partie à certaines de vos questions. Il ne s'agit nullement ici de sentiment amoureux mais plutôt du besoin vital de se remettre en marche, de survivre.

Monsieur F. : Vous n'aimez pas les matins sourires ? Je conviens que ce n'est pas terrible mais c'était pour évoquer, en raccourci, ces matins où, avant même d'avoir formulé une pensée, vous vous réveillez avec le sourire, comme ça, sans explication. Ce n'est pas vraiment un texte où j'ai cherché les images et les idées, elles sont simplement venues. Merci d'avoir aimé en dépit des imperfections.

Brabant : Comme je l'ai dit plus haut, tout se passe dans un jardin et je n'ai pas du tout pensé aux dentelles et broderies mais j'apprécie la comparaison. Elle me fait très plaisir.

Alexandre : C'est exactement ça Alexandre ! tu as cerné le sujet qui est le cheminement à partir d'un traumatisme vers une période plus sereine. Pour les oiseaux et le reste j'étais accompagnée par les images du jardin de mon enfance lorsque j'écrivais mais j'ignore pourquoi. Si tu as eu du plaisir à le lire j'en suis pleinement satisfaite. ( Mon autre poème était "Rêveries éphémères" ) Pas très rationnel tout ça effectivement, disons que c'est la marque "maritéienne" comme tu dis.

Mélancolique : Merci de votre passage. Heureuse de savoir que ces vers libres aient trouvé un écho en vous.

Je viens de découvrir comment on peut mettre le lien d'un forum dans les commentaires d'un texte. C'est intéressant je trouve, aussi je l'ai fait pour deux autres de mes textes. Hors, je m'aperçois qu'ils apparaissent à nouveau dans les commentaires du jour ... Que ceux qui n'apprécient pas le genre veuillent bien m'excuser, ils ne sont pas du tout obligés de lire ))
Très bonne journée à tous.

Pardon : c'est " Or, ... " au lieu de " Hors, ... "

Bonjour Tankipass ! (le "temps qui passe" est omniprésent dans mes préoccupations depuis un certain temps ... mais ça va passer je sais. Merci infiniment pour votre lecture et votre commentaire, ça fait toujours plaisir d'être comprise n'est-ce pas ?

Les "soleils déserts" ce sont les sourires, les gens qui vous entourent et tentent de vous changer les idées, le ciel bleu, le chant des oiseaux ... etc enfin toutes les raisons que nous avons de nous réjouir en temps normal. Mais quand l'essentiel n'est plus là c'est le désert qui se déroule devant vous, à l'infini ...
Je ne sais pas si j'ai bien expliqué Tankipass, j'espère ...