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1 Utilisateur(s) anonymes
Une couille dans le potage |
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Un énorme merci aux divers intervenants : GL, CE, correcteurs, publicateurs, commentateurs post-publication.
L’histoire de ce texte est extrêmement simple. Lors d’une conversation, une amie m’a servi, si je puis dire, « une couille dans le potage », expression que je connaissais bien sûr, mais qui m’a fait marrer pendant un bon moment, probablement parce qu’elle est très imagée. J’ai considéré l’expression dans son sens littéral. M’est venue alors immédiatement la fin d’une nouvelle policière et le mobile par extension du champ lexical. Le contexte culinaire a fourni presque tout le reste. Pour le mode opératoire de la meurtrière, je pensais d’abord à un corps calciné dans une voiture ayant malencontreusement raté un virage dans la montagne, mais c’était décidément trop commun et posait de trop lourds problèmes de crédibilité. Je ne sais plus exactement comment m’est venue l’idée de la combustion spontanée (je crois que c’est au moment où j’ai pensé à la réaction de Maillard et le contexte scientifique), mais étant donné le cadre culinaire, c’était une vraie bénédiction. Sans cela, l’histoire aurait été plutôt médiocre, du moins banale. Il ne restait plus qu’à écrire le texte, en essayant de ne pas sombrer dans le potache. L’humour, fut-il noir, n’était d’ailleurs pas l’objectif premier. Je voulais quelque chose de crédible et espère que l’histoire l’est. Je voulais aussi une héroïne froide et déterminée, sans qu’elle ne paraisse totalement inhumaine, cherchant d’ailleurs pour cela des mobiles secondaires (blessure narcissique par le manque de considération et menace très grave quant à l’avenir matériel), qui d’ailleurs pourraient très bien être les mobiles principaux, car la rivalité amoureuse ne me parait pas suffisante pour expliquer le meurtre, et la première victime n’aurait sans doute pas été le mari, mais la rivale. J’espère que ce n’est pas trop mal rendu. Bien entendu, le titre fournissant déjà la chute au lecteur, il fallait que le texte ne soit pas trop long et qu’il contienne tout de même d’autres éléments, comme un meurtre original et le projet de l’héroïne de tuer prochainement sa rivale. Avant la chute, l’expression « une couille dans la potage » apparait deux fois, de manière incomplète (pour forcer le lecteur à la construire lui-même en repensant au titre), dans son sens second, pour essayer de détourner un instant le lecteur de son sens littéral. Bref, comme vous pouvez le constater, c’est mon amie qui a fait l’essentiel boulot. Je remercie particulièrement les commentateurs qui, par leurs lectures avisées, ont pointés quelques maladresses et m’ont fourni des pistes d’amélioration. La poursuite de ces pistes aurait allongé le texte (encore que, mais j’y reviendrai), aussi je tiens à signaler que je suis déjà satisfaite du résultat tel qu’obtenu provisoirement, car j’avais une fâcheuse tendance à écrire de très longs textes et je tenais à corriger le tir. J’aime écrire de longs textes, mais j’ai remarqué que : 1. Les longs textes ne sont pas les plus adaptés à une publication sur le net. Ils découragent de nombreux lecteurs de manière rédhibitoire. 2. J’ai parfois passé de nombreux mois à écrire un seul texte. J’étais plutôt satisfaite, mais l’accueil mitigé et/ou la durée de vie limitée à un ou deux jours du résultat d’un tel travail peut décourager, ne sont pas des plus valorisant. J’avais d’ailleurs tendance à avoir pour ces textes une ambition proportionnelle au travail qu’ils avaient demandé, c’est-à-dire démesurée, et la moindre contrariété prenait les proportions d’un échec. 3. Cela fait quelques mois que j’écris des textes courts et je constate que je progresse beaucoup plus rapidement de cette manière. J’ai besoin de progrès pour m’amuser. Je progresse. Je m’amuse. Les pistes d’amélioration que vous m’avez fournies 1. Fournir plus de clefs sur la combustion spontanée (LeopoldPartisan, socque, Palimpseste, Alexandre) Oui, vous avez raison, c’est un des nœuds principaux de l’intrigue et il ne faut pas laisser le lecteur empêtré des cordages qu’il n’arriverait pas à dénouer. Pour le cas où cela vous intéresserait, voici néanmoins ceci. 2. Exploiter davantage le meurtre en lui-même pour tenir le lecteur en haleine (LeopoldPartisan, widjet) Oui, en effet, et cela promet bien du plaisir d’écriture. Comment ai-je pu être assez folle pour m’en priver ? 3. Développer les intentions de la rivale (« Pauvre con , tu ne sais pas ce qui t'attend ») (socque, Alexandre) Je suis d’accord, encore que pour cette occasion, j’ai voulu tenter la technique de l’agrume dont je vais vous livrer immédiatement le secret. Récoltez des pépins de citrons, d’oranges, de pamplemousses, de mandarines et de limes. Mélangez-les et prenez en un seul au hasard pour effectuer un semis dans un pot. Après germination, vous verrez apparaitre un petit plan d’agrume, mais vous serez bien en peine de distinguer quelle en est l’espèce exacte. Il faudra peut-être attendre la fructification pour savoir, et encore, le semis d’agrume en pot est très aléatoire : le plan peut demeurer chétif et n’offrir que des fruits rachitiques. Il peut cependant arriver que vienne à passer un fruitier disposant de ses propres plans. Il sera sans doute tenté de pratiquer une greffe avec ce dont il dispose. Selon le fruitier et son humeur du moment, il s’agira d’un citronnier, d’un oranger ou bien encore d’une autre espèce. En l’occurrence, j’ai semé un pépin de vicieuse. La variété « Patricia » n’est que virtuelle, dénommée ainsi pour la commodité, car je n’ai pas la moindre idée de quelle espèce de vicieuse il s’agit. J’ai observé un peu le plan lorsqu’il s’est mis à pousser. Je n’étais pas convaincue qu’il s’agissait d’une vicieuse meurtrière. J’ai cru reconnaître les caractéristiques d’une vicieuse cupide. Oui, là-dessus, je crois bien ne pas me tromper, mais il peut s’agir d’une variété hybride cumulant la cupidité et le meurtre. En fait, je n’en sais rien. Bon, la greffe n’a pas pris. La prochaine fois, j’essayerai le bouturage. Je ne sais pas si vous serez d’accord avec, moi, Socque, mais j’ai l’impression que le problème se trouve moins dans « Pauvre con , tu ne sais pas ce qui t'attend » que dans « Je ne sais pas exactement où, entre Cabourg et Trouville, devait se voiler ce bel horizon ». Le souci principal de Patricia semble être la spoliation des biens du couple Nicole/Vincent et, probablement, de se débarrasser ensuite de Vincent. Mais honnêtement, je n’ai pas la moindre idée de la manière avec laquellet elle compte procéder. Sera-ce en tuant Vincent ou de manière beaucoup moins violente, du moins physiquement ? La promesse de mariage ira-t-elle d’ailleurs jusqu’à son terme ? Je n’en sais rien, pas davantage que la narratrice qui n’a pu trouver l’explication sur ses enregistrements. Cependant, « entre Cabourg et Trouville » représente un horizon temporel trop rapproché pour que puisse se mettre en place un plan machiavélique. Vous m’avez bien fait comprendre que cela nuit à l’intrigue et je garde ça comme enseignement. J’ai sans doute eu un peu peur de retomber dans mes travers, c’est-à-dire de produire un texte trop long en laissant pousser toutes les branches de manière anarchique. Je comprends bien aussi qu’il peut être possible de développer sans allonger globalement, à condition d’être précis, synthétique, voire en laissant pousser une branche et en élaguant d’un autre côté, comme le propose Alvinabec au sujet des deuxième et troisième paragraphes. 4. Ancrer davantage l’histoire dans son contexte géographique (jeanmarcel) Il me semble que vous avez, là aussi, raison. Je crains cependant que je n’aurais pu le faire sans commettre d’impair car, si je ne suis pas parisienne, je ne connais pas non plus Lyon, je n’y ai même jamais mis les pieds. Je suis néanmoins ravie que la pauvre évocation que j’en ai faite ait tout de même permis de vous ramener des souvenirs. Je m’en serais énormément voulu de dire des bêtises. Les maladresses que vous avez pointées J'ai relevé un décalage entre "ça fait plusieurs jours que je compose le menu de Patricia" et "Il y a quelques jours à peine, j'hésitais". (Palimpseste). Il suffirait qu’il y ait un seul jour de différence entre le « plusieurs jours » et le « quelques jours à peine » (bien que « plusieurs » semble désigner davantage que « à peine ») pour que cela ne coince pas le moins du monde, mais vous avez raison, c’est une maladresse, car en évitant cela, je n’aurais pas risqué de troubler le lecteur. Quelques jeux de mots évitables (Blacksad et Alvinabec) Qui semblent néanmoins divertir d’autres lecteurs. Cela vaut-il la peine de perdre des lecteurs pour en contenter d’autres que je ne perdrais sans doute pas en m’abstenant ? Et puis, moi, j’en pense quoi, moi, exactement ? En fait, je ne sais pas très bien. Je vais réfléchir à cela. ce double « prendre » dans « Prendre tout ce travail à ma charge exclusive était une décision lourde à prendre » (widjet) Ben, mince alors, je l’avais loupé, celui-là. Regrets ! D’autres maladresses ? Quelques commentateurs ont relevé des caractéristiques stylistiques qui les gênent (Palimpseste, Beckett, widjet) Là, c’est extrêmement difficile de tirer un enseignement et, honnêtement, je n’ai toujours pas trouvé la méthode magique pour le faire. Dans ce cas, à part de rares exceptions, je préfère m’en tenir à ce que j’aime, moi, plutôt que me trahir pour en contenter d’autres. Par exemple, je fais un usage assez abondant de tous ces « petits mots superflus » dont parle Beckett. Autre exemple : « J’évoque comme si rien n’avait changé ». J’adore cette formulation verbale « décéodéisée » et je l’utilise régulièrement. Dans ce texte, je suis néanmoins restée très en-deçà de ce que je pratique régulièrement. Je ne voulais tout de même pas me mettre les lecteurs à dos dès la première publication. Je peux avoir un petit complément ? Beckett et widjet ont évoqué un souci de virgulage. Ben, en fait, là, je ne sais pas de quoi ils parlent, ce qui me rend évidemment extrêmement curieuse. Beckett évoque également des maladresses de vocabulaire. Décidément, Beckett, vous avez le don pour aiguiser ma curiosité. Allez-vous me laisser dans cette horrible interrogation ? Par pitié ! Et après ? Vous m’avez donné de sérieuses pistes pour améliorer ce texte. Sans doute que je le ferai. Et après ? Je pourrais proposer la version modifiée sur un autre site, par exemple, car je ne voudrais pas lasser les lecteurs en leur servant deux fois le même plat, même si la sauce a changé car, si en cuisine on a le droit à toutes les expérimentations, en salle on n’a droit qu’à un seul service si on ne veut pas fermer boutique, et surtout si l’on cherche à décrocher sa troisième Vous voyez bien que j’ai beaucoup de mal à faire court. S’il reste encore un seul lecteur à ce stade, je lui offre ce résumé : MERCI !
Contribution du : 17/07/2012 18:59
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Re : Une couille dans le potage |
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Mince, je rédigeais (*) alors qu'un nouveau commentateur se faisait connaître.
(*) Veuillez noter, je vous prie, cette exquise formulation verbale décéodéisée (selon moi, bien sûr). Soyez le bienvenu en mon royaume, Messire Brabant ! Comment ? Vous ne serez pas de ma table ? N'ayez crainte, vous n'êtes pas Patricia. Bon, je vous ai lu et je vous classe donc aux côtés de Socque et d'Alexandre pour ce "Pauvre con" qui vous laisse en rade. Mes plus vifs remerciements.
Contribution du : 17/07/2012 19:23
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Re : Une couille dans le potage |
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Expert Onirien
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28/07/2011 11:53 Groupe :
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4455
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oui... Après ça, on a bien compris le souci sur "faire court"
Entendu l'autre jour à la radio: http://www.epure-editions.com/collection-Hors-Collection/Testicules---Fetes-des-paires-20-3.html Dégoté sur le net (en essayant de retrouver les références du bouquin de la radio) : http://www.lapresse.ca/vivre/200810/08/01-27641-les-testicules-sont-servis.php Lors du vernissage du bouquin cité en premier, il a été servi des testicules de veaux... Il parait que le goût est assez fort et que les messieurs ont quand même eu eu mal. ça me rappelle le plat traditionnel tiré des testicules prélevés sur un taureau pour en faire un boeuf: les "frivolités du chef". Bonne dégustation, Stony ! PS: j'avais très envie de replacer l'expression "une nouille dans le cottage", mais j'espère y arriver un de ces jours - on poiurrait aussi parler de "cottage dans les Pouilles", mais le sens change.
Contribution du : 17/07/2012 19:28
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Re : Une couille dans le potage |
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Visiteur
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Eh bien, moi qui cherchais un ouvrage de recettes originales pour surprendre mes convives et qui ignorais la parution de ce Cooking With Balls, vous arrivez à point nommé.
Comment puis-je vous remercier, Palimpseste ? Viendrez-vous dîner chez moi ? Attention, il est d'usage de ne pas arriver les mains vides ! Nous ferons des papouilles dans le cottage. Et pour ne pas rendre Widjet jaloux, nous donnerons aussi la langue au chat.
Contribution du : 17/07/2012 21:56
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Re : Une couille dans le potage |
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Apprenti Onirien
Inscrit:
28/02/2012 11:52 Groupe :
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Bonjour Stony.
Je n'ai pas pu, pour une raison encore très mystérieuse, commenter votre texte en direct au pied de la nouvelle. Alors je vous poste ici mon avis, tel que je l'avais écrit là-bas (j'ai au moins pu le copier). Ce n'est que mon modeste avis sur un texte que j'ai particulièrement goûté (contexte oblige !) Citation : Cette petite histoire est magnifiquement servie par le ton placide et détaché de la narratrice qui raconte tranquillement et avec un charmant humour noir comment elle a réglé ses problèmes. Excellent ! Mon seul bémol irait à certaines tournures de phrases, un peu pesantes à mon goût, qui alourdissent un peu un récit par ailleurs très plaisant à lire. Je pense, comme d'autres commentateurs d'ailleurs, que des phrases comme "Mais j’évoque comme si rien n’avait changé" ou "Un savoir-faire laborieusement acquis et jalousement gardé n’est pas plus honnête qu’un brevet", ou encore "il s’est révélé incapable de faire fi de sa générosité, même le temps d’un dimanche soir" desservent un peu l'ensemble. Je n'ai pas, moi non plus, très bien compris le "Pauvre con, tu ne sais pas ce qui t’attend !", qui me semble un peu superflu, hormis le fait qu'il est destiné à montrer la dénommée Patricia sous son jour le plus flatteur... Si j'en devine la finalité, je trouve que cette formule tombe un peu de manière artificielle. Mais ce ne sont pas ces quelques menues imperfections qui vont pour autant gâter le plaisir que j'ai eu à lire cette nouvelle. Bravo et merci ! J'aurais évalué à Très Bien +
Contribution du : 18/07/2012 08:58
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Re : Une couille dans le potage |
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Visiteur
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Comment ça, vous auriez évalué à Très Bien + .
Mais, vous allez évaluer à Très Bien +, nom d'un chien ! Ce petit souci technique n'est que passager, j'en suis certaine. Il doit être passager. Bon, je vous remercie beaucoup pour votre lecture et votre commentaire. Essayez quand même encore une fois, des fois que ça marcherait ce coup-ci.
Contribution du : 18/07/2012 10:08
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Re : Une couille dans le potage |
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Apprenti Onirien
Inscrit:
28/02/2012 11:52 Groupe :
Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Post(s):
167
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Oui, m'dame. Pas taper, m'dame.
Blague à part, le problème devait venir de mon navigateur, car j'ai pu poster depuis un autre ordinateur. Ouf !
Contribution du : 18/07/2012 12:57
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Re : Une couille dans le potage |
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Visiteur
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@Kerosene :
Vous êtes un ange, Kerosene. Ou une ange, je sais pas. Enfin, on va pas discuter trois plombes sur le sexe des anges. N'oubliez surtout pas de passer outre votre timidité et de nous proposer un texte rapidement. Moi, j'ai un ordinateur et un navigateur en parfait état de marche. @Pepito : Aïe, Pepito ! Vous ici ? C'est vrai, vous avez raison, Nicole tient un peu de MacGyver (qui se prénomme Angus, soit dit en passant ). On ne peut vraiment pas dire d'elle qu'elle a pris feu le jour de sa naissance et qu'on l'a éteinte à coup de pelles. Au fait, je vous ai pas dit... Et si je ne vous ai rien dit, c'est parce que je n'ai toujours pas fini de me marrer. Vous auriez pompé Coluche ? Oui, je crois qu'il y a un peu de ça Merci pour votre passage.
Contribution du : 18/07/2012 14:26
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Re : Une couille dans le potage |
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Visiteur
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J'oubliais, Pepito.
Que je vous explique un peu cette histoire de brevet. Comme je suis une fille d'une naïveté désarmante, ce qui intervient pour beaucoup dans mon charme, notez-le bien, je m'étonne régulièrement qu'au troisième millénaire, avec la technologie que nous possédons, il soit encore nécessaire de bosser quarante heures par semaine dans nos régions, ou bien davantage ailleurs pour permettre aux génies du commerce qui nous emploient de nous paumer mille clients chaque fois qu'il leur vient une brillante idée, entre le café et le dernier rototo avant de s'endormir dans leur salle de réunion, clients de nous nous échinons à récupérer par des méthodes vulgairement terre-à-terre, qui n'ont pas valeur de miracle dans les conseils d'administration. Lorsqu'il vient malgré tout à ces messieurs dames une idée réellement neuve et de valeur, ils s'empressent de la protéger pour que personne d'autre qu'eux-mêmes ne puisse en bénéficier. Mais il faut bien payer son quatre cents mètres carré à Neuilly, alors soit ! Là où ça devient encore beaucoup plus désopilant, c'est lorsqu'on sait que, dans l'industrie, une bonne part des brevets sont déposés sans la moindre intention d'exploiter l'idée, mais uniquement pour empêcher que d'autres ne le fassent. Là, je me dis que je suis en droit d'avoir quelques suspicions à l'égard des brevets, et que l'humanité ne progresse pas forcément dans la direction et avec la manière que j'aimerais. Je n'ai pas le temps, là, de développer la partie "artiste", mais je remarque que je progresse en ceci que je suis parvenue à résumer ça en une phrase : "Un savoir faire laborieusement acquis et jalousement gardé n'est pas plus honnête qu'un brevet" Maintenant, on peut ne pas être d'accord, bien entendu.
Contribution du : 18/07/2012 16:03
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Re : Une couille dans le potage |
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Ah, ENFIN !
Merci, Caillouq. Voilà pourquoi je me suis inscrite ici. J'adore qu'on me chipote sur la grammaire, à condition que ce soit pour des motifs sérieux et qu'on ne me brutalise pas trop, qu'on me le dise gentiment comme vous l'avez si bien fait. "La science est prodigieuse et ne devrait jamais être considérée ennemie de l’artisan, et même de l’artiste." Y a du y avoir un vol-au-vent de le Grévisse, à moins que ce ne soit une écrevisse dans le vol-au-vent. "La science est prodigieuse et ne devrait jamais être considérée ennemie de l’artisan, ni même de l’artiste." passerait déjà plus souplement, en effet. je me demande même si, dans ce cas, la virgule n'est pas de trop. Deux "ni" -> pas de virgule Plus de deux "ni" -> des virgules pour y voir plus clair ... je crois. "Si je n’avais pas posé des micros chez nous lors des week-ends que je passais chez mes parents," Vous n'avez rien compris, je crois. Pepito a remarqué que Nicole tenait un peu de MacGyver, mais personne n'a observé qu'elle avait aussi le don d'ubiquité. En revanche, je ne me rappelle d'aucune série américaine proposant ce genre de personnage. Bon, évidement, je plaisante, et vous avez mille fois raison, et moi, j'ai honte, grande honte. J'aurais éventuellement pu m'en sortir en prétendant que les parents de Nicole habitent à l'étage et qu'ainsi elle ne quitte pas vraiment son domicile, mais je crois que vous n'auriez pas accepté cette mauvaise foi. Hors grammaire, nous avons aussi ceci : Nicole a l'air de présenter comme une évidence que Patricia est ignare au sujet des hommes, mais je ne vois rien d'autre dans la nouvelle qui corrobore ce jugement ? Argh ! Encore une maladresse troublant le lecteur. Dans mon esprit, il s'agissait là d'une remarque ironique de Nicole, et de plus relevant de l'auto-dérision, puisque pensant à son mari, elle se disait : il faut être vraiment conne pour trouver de l'intérêt pour ce gugusse. Une formule à supprimer dans la prochaine version, sans aucun doute. Concernant l'excroissance scénaristique (j'adore la formule), vous apprendrez dans le forum ad hoc qu'il s'agit d'un plan d'agrume. Je ne vous en dis pas plus, mais je peux déjà conclure que vous avez raison comme l'ont eu la plupart des autres commentateurs. Merci infiniment, Caillouq.
Contribution du : 20/07/2012 17:17
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