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In bed with Michel le beloteux
Expert Onirien
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12/01/2010 00:51
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Merci Socque, Macaron, Matcauth, Pimpette, Widjet, Palimpseste, Brabant, Miss Node, David, Stony, Alvinabec, Misumena, Pepito, Costic, AntoineJ d'avoir fait le (dernier) voyage avec Michel.
Ce n'est pas une bonne idée d'envoyer un texte en juillet, parce que quand il sort vous êtes en vacances donc vous n'avez pas l'excitation de voir les commentaires arriver les uns après les autres (ou pas), et quand vous rentrez c'est déprimant de voir tout d'un coup à quel point il n'a pas convaincu. Et après c'est la rentrée, et quand enfin vous trouvez une heure pour remercier via un forum, c'est hyper réchauffé. En plus je m'étais promis de ne pas ouvrir de forum à chaque fois qu'un texte sort, juste histoire de laisser un peu de mystère à la chose écrite, mais là, vu les commentaires, je me serais trouvé à écrire la même chose en mp à une demi-douzaine de destinataires différents, donc c'est repris, forum discussion once again, des fois que ça amuse quelqu'un.
Le truc avec ce texte, c'est que c'est le premier que j'ai écrit de bout en bout pour un concours de nouvelles (hors Oniris, évidemment). Quand il a été non-retenu, je me suis dit (on a sa fierté) que c'était à cause du personnage de flic qui s'avère un peu ripou sur les bords. Tout bien réfléchi, ce genre de chose peut jouer en défaveur d'un texte quand le jury est ... eh bien, la police de Liège, justement (on ne saurait penser à tout). Pfou, ces flics, qu'est-ce qu'ils sont susceptibles.
Là-dessus, paf, Oniris. Grâce à vos commentaires, je comprends enfin que ce n'était pas pour des raisons bassement corporatistes que ce texte n'a pas reçu les lauriers espérés: c'est tout simplement qu'il n'est pas spécialement bon.
Certains d'entre vous ont tout de même avoué un certain plaisir à le lire et je les en remercie (merci donc à vous vous reconnaîtrez !), mais trois remarques sont revenues de manière trop systématique pour que je m'en tire avec l'habituel "chacun ses goûts, hein".
Tout d'abord, la fin abrupte (que certains ont vu venir, d'autres pas). Oui, effectivement, c'est abrupt, surtout pour ce pauvre Michel. D'un côté, j'adore toujours les morts brèves, frustrantes, et qui rompent le pacte implicite avec le lecteur (ou le spectateur), comme par exemple l'éxécution hors champ de celui qu'on prenait pour le héros du film aux deux tiers de "No country for old men". On suit quelqu'un, on s'y attache et il meurt quand même, alors qu'on avait envie de connaître la suite (SA suite). C'est dégueulasse de la part de l'auteur, mais ça nous ramène à la vraie vie, quand on ne sait pas quand va arriver la fin du bouquin ou du film.
Mais la raison principale, pour être honnête, c'était la contrainte de longueur inhérente au concours. 15000 signes, c'est vraiment court pour une nouvelle policière. Donc je n'avais pas vraiment le choix: une fois l'enchaînement de circonstances mis en place, plus de place, justement. Exit Michel, rideau. Désolé, Socque. Moi aussi je l'aurais bien laissé nous balader un peu plus.
Sauf que pour d'autres, il était un peu lassant le Michel (enfin, lui ou alors son medium ...). J'ai pas mal bûché sur l'enchaînement des événements qui tire l'intrigue, mais manifestement je n'ai pas réussi à le faire vivre (ni à le faire mourir, d'ailleurs) de manière convaincante. Pour Matcauth, Pimpette, Widjet, Palimpseste, Brabant, Stony, Alvinabec, Pepito, AntoineJ, le côté réemploi de l'argot milieu XXe siècle ne passe pas. Il y a pourtant des gens de cet âge-là (Michel a une petite soixantaine) qui l'utilisent encore, forcément mâtiné d'argot plus récent, le principe n'est donc pas à remettre en cause mais c'est la manière de le transcrire qui n'est pas passée. Il ne suffit pas d'envoyer des sms ni de transformer un DSK en CFQ (merci, Pal, d'avoir suivi ...) pour camper une époque (la contemporaine, en l'occurrence).
Donc, forcément, je réessaierai (un pour cent d'inspiration, 99% de transpiration). En essayant de ne pas trop me fier à l'amusement et à la spontanéité que j'ai à écrire en argot (texte pas assez reposé/relu à cause de la contrainte de date ?).
Et puis surtout, et ce sont les remarques qui m'ont le plus interpelé, il y a eu cette erreur fatale de situer l'action à Lyon sans que le langage s'en régionalise d'autant ... Vous avez raison, Misumena et AntoineJ, c'est impardonnable. Surtout quand on pense au champ que ça ouvre ! Très certainement ce texte disparaîtra d'ici dès que j'aurai l'occasion de lui donner une deuxième chance en version vernaculaire - et je solliciterai vos connaissances lexicales.
En attendant, merci pour vos commentaires si utiles.

Contribution du : 11/09/2012 00:51
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Re : In bed with Michel le beloteux
Visiteur 
Citation :

Grâce à vos commentaires, je comprends enfin que ce n'était pas pour des raisons bassement corporatistes que ce texte n'a pas reçu les lauriers espérés


Qui vous dit qu'on est pas flics ?


Mais bon, rien que pour ça :

Citation :

Tout bien réfléchi, ce genre de chose peut jouer en défaveur d'un texte quand le jury est ... eh bien, la police de Liège, justement


... j'aurais envie de réévaluer fortement ma note, d'autant que les reproches que je vous ai faits sont à peu près les mêmes que ceux qui m'ont été adressés sur mon texte publié à peu près à la même époque.
S'agissant d'époque, d'ailleurs, je me dis que le mois de juillet est au contraire un excellent mois pour poster des choses qui ne resteront de toutes façons pas dans les mémoires.

Citation :

Très certainement ce texte disparaîtra d'ici dès que j'aurai l'occasion de lui donner une deuxième chance en version vernaculaire


Ah ! Que je me grouille alors de le mettre en lieu sûr à fin de comparaison ultérieure.
D'ailleurs, je porterai un intérêt plus que certain à votre vernaculaire lyonnais que l'on me suggérait également d'introduire dans une nouvelle policière se déroulant à Lyon (les coïncidences, tout de même !).

Contribution du : 11/09/2012 13:15
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Re : In bed with Michel le beloteux
Maître des vers sereins
Inscrit:
11/02/2008 03:55
Groupe :
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Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 33316
Hors Ligne
Cool, l'histoire de l'histoire, la police de liège a pas fait péter le bouchon, alors... c'est ben dommage.

Citation :
D'un côté, j'adore toujours les morts brèves, frustrantes, et qui rompent le pacte implicite avec le lecteur (ou le spectateur), comme par exemple l'éxécution hors champ de celui qu'on prenait pour le héros du film aux deux tiers de "No country for old men". On suit quelqu'un, on s'y attache et il meurt quand même, alors qu'on avait envie de connaître la suite (SA suite). C'est dégueulasse de la part de l'auteur, mais ça nous ramène à la vraie vie, quand on ne sait pas quand va arriver la fin du bouquin ou du film.


Joli peach (ça doit pas s'écrire comme ça... ) J'ai un goût pour les fins que je ne parviens pas facilement à partager (je les raconte, faut dire... ) j'en ai tellement marre des trucs de série télé qui semble fait pour préparer éternellement une suite, jamais de dernier mot, jamais de tomber de rideau effective, le suspens pour le suspens, pfff...

Là, par exemple, pour le bouche à oreille j'aurais dit : "c'est l'histoire d'un taxi qui meurt à la fin" en préambule eau moins.


Contribution du : 11/09/2012 15:05
_________________
Un Fleuve
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Re : In bed with Michel le beloteux
Visiteur 
Bon, je ne fais que repasser très brièvement pour vous dire que pour conquérir le corps policier liégeois, il reste éventuellement la solution du plagiat.

Contribution du : 11/09/2012 17:03
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