À propos de Concert maudit Concert (non, y a pas de photo de moi, et puis quoi encore ? pour que vous la revendiez à un magazine de charme ?... non, c'est juste pour vous attirer ici).


Je voulais remercier tous les membres du CE, pour avoir accepté mon texte, les correcteurs et les correcteuses pour l'avoir épluché, les membres du GL pour avoir lu cette histoire, vous autres lecteurs.

Mes progrès, depuis mon inscription ici, ont été considérables, et ce par la force de vos seules touches de clavier, vous autres nudistes de l'esprit.

Il y a de l'encre de chacun d'entre vous qui coule dans cette nouvelle. C'est pas encore un chef-d'oeuvre, c'est entendu, mais si vous saviez ce que j'écrivais, il y a peu encore !



Alors, juste, MERCI.




Dans cette histoire, il y a, en vrac : le Chili, des maths, des tentatives d'assassinat, des groupes de rock et des chiens. Le souci a été de tasser tout ça dans une seule et même histoire et force est de constater que ça ne marche pas : à vouloir trop en dire, de peur de ne pas en dire assez, on finit par ne plus rien dire du tout (vous suivez ?).


Car le vrai message de cette histoire, c'est le désoeuvrement.



Etrange fascination pour ces coins du monde ou la vie résiste. Il n'y a plus de raison, il n'y a que le sable pour s'accrocher, il n'y a que le vent à retenir. La vie s'écoule à trois images/seconde et le dérisoire, comme l'absurdité, guettent, tapis derrière un arbre foutu. C'est une vie vaguement claustrophobique, résignée. Mais bien pratique pour l'auteur : elle permet de faire ressortir avec plus de facilité les salauds cupides et les abrutis finis, vu qu'il n'y a personne pour les noyer dans la masse. Après tout, comment savoir si Luciano a conscience de ces actes ?

Ainsi, l'arrivée de U2 en Patagonie nous paraît absurde. Les efforts déjantés de Luciano pour assister au concerts nous paraissent absurdes, eux aussi. Et pourtant, pourtant, à bien y réfléchir, ils ne le sont que parce qu'ils sont en contraste avec ce monde désertique et résigné. L'absurdité est partout, mais on n'a pas toujours ses lunettes 3D pour la remarquer.


J'ai voulu ajouter le paramètre mathématique à cette histoire pour lui donner davantage de contenance. Bon, c'était peut-être pas judicieux. Bon.

Bon.

Bref.


Notre rapport aux chiffres est fascinant, ils rassurent, bien qu'on n'ait pas le cerveau assez large pour appréhender et comprendre. Curieux paradoxe. C'est ce fameux paradoxe des anniversaires qui nous fait dire que notre regard face à la chance ou a la malchance n'est QU'UN regard.
Alors je ne voulais pas d'une fin facile, qui résout tout. Non, il fallait que, tout à la fin, on garde cette impression âcre que les probabilités et les nombres en général, nous dépassent.


Et puis, pour finir, si cette histoire est déjantée, eh bien tant mieux. Elle avait quand même pour but premier, avant de gratter et de creuse, elle avait pour but de divertir, juste divertir.


J'aurais bien aimé quand même qu'on me dise : aaaaaaahh mais j'ai compris pourquoi ça s'appelle Concert, maudit Concert !!! (ça vaut une bouteille de mirabelle, si on me dit ça)

Quel génie ce Mat ! (deux bouteilles)

Et en plus il est beau ! (trois bouteilles).




@Placebo. Merci ! Détourner les nombres, oui, c'est bien ça. Par contre, l'aspect psychologique, bof, ça ne m'intéressait pas. Je ne sais pas encore dire ce que ça aurait pu apporter au texte. Jouer sur les aspects comiques, pourquoi pas, mais ai-je les qualités pour réussir ce tour de force ? Content que ça t'ai, un peu, plu.


@Socque. Merci pour le commentaire sympa. Cela dit, à la question « je ne vois pas l'utilité de la chute » la réponse est toute trouvée : « toutes ces histoires de probabilités c'est du flan. » Je suis content que cette histoire ait été un bon moment de lecture et puis, vos commentaires sont toujours pertinents, j'apprécie que vous cherchiez toujours à comprendre ce qui a pu se passer dans la petite tête de l'auteur (moi). Merci.


@Pimpette. Je vous remercie pour votre commentaire. J'espère avoir pu vous éclairer un peu, avec mes explications au-dessus. Mais si vous avez ri, rien n'est plus important, je crois. Et tant pis si je suis privé de dessert.

@Alvinabec. Ah ! Que vous me ferez souffrir ! Quand je parle de ces personnes qui m'ont fait progresser, vous en faites assurément partie ! Je ne m'attendais pas à ce que ce concert ait tant d'importance aux yeux du lecteur, car j'étais pris dans mes considérations mathématiques. Auteur, on ne voit que ce qu'on veut voir, je l'apprends encore à mes dépends.
Notre cher grand-père se sent coupable, à la fin ? J'ai mal exprimé mes pensées : à mon sens, il ne souhaite que comprendre ce qui cloche.
J'espère avoir expliqué, un peu plus haut, le pourquoi de la mort de la petite-fille. Ce n'est bien sûr qu'une absurdité mathématique, appliquée à l'affreux petit monstre.
Quoi qu'il en soit, vos commentaires sont toujours remarquables pour ce qu'ils m'apportent. Merci.


@JAC. Hola ! J'apprécie le commentaire, surtout venant d'un hispanophile (ou peut-être d'un Unpeutoutphile ?). J'apprécie que vous ayez abordé cette histoire de cette manière : Mat veut faire du loufoque, eh bien allons-y pour le loufoque !
Si le titre manque de punch, vos commentaires n'en manquent jamais (souvenir, souvenir), on pourrait peut-être faire une nouvelle avec l'un d'entre eux, un de ces jours ?
Merci beaucoup, en tout cas..

Je suis venue, attirée par l'annonce, bien entendu !


Bon, ben à défaut de me rincer l'oeil, j'ai bien ri.
Mais enfin, je voulais dire que pour le titre, tout ado de l'époque de U2 a forcément compris.
Ce concert avait lieu un dimanche, sur la terre de latérite vermillon du désert, bien entendu ???

bien entendu !!!

sinon, tu me donneras ton adresse pour la livraison de la bouteille de mirabelle (distillation maison, s'il vous plaît!!!). Et j'ajouterai une photo dédicacée!!!

Matcauth,

Je vais lire votre nouvelle un de ces jours prochains.
Dès qu'il y a une bouteille de mirabelle en jeu, je perds la tête.

Matcauth,
Je pensais mettre " Exceptionnel+ ".
Ça vous fait trop, une caisse de six?

Citation :




euh... je vais vous envoyer un cubi, ça sera plus facile !