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Sur mon poème "Complainte de celui qui vécut trop de jours"
Maître Onirien
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15/12/2010 11:48
De Pézenas, France
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Bonjour à tous, merci à ceux qui ont lu mon poème, et grand merci à ceux qui ont bien voulu le commenter.
Je vais revenir sur quelques-unes de vos observations : titre un peu long : d'abord j'ai hésité à appeler un sonnet "complainte", et puis je l'ai gardé car ce titre formait un alexandrin.
Egoïsme du locuteur ("Ceux de qui ma vieillesse espérait le secours") : je pensais à ces anciennes traditions (pour nos sociétés) qui consistaient à garder les vieillard au sein de la famille et à les entourer de soins. Deux textes ont nourri la pensée qui m'a inspiré ce vers : la chanson "La Mamma" de Charles Aznavour, et une strophe de Hugo, dans un poème adressé à une mère ayant perdu son enfant :
"... Que tant qu'il est petit, sa mère sur lui veille,
Mais que plus tard il la défend,
Et qu'elle aura besoin, quand elle sera vieille,
D'un homme qui soit son enfant."
(Contemplations ou Feuilles d'automne, je ne sais plus.)
La détresse d'un vieillard abandonné et sans défense, qui pleure sa descendance, ne m'est pas apparue comme de l'égoïsme ; qu'on ait parfois besoin des autres et que les autres aient besoin de nous, c'est l'exercice de la solidarité.
Les roses comme le symbole de la féminité : comme le dit le commentaire de socque, on comprend bien qu'il s'agit de jeunes êtres, mais on ne peut s'empêcher de songer à la symbolique traditionnelle de la rose ; je prévoyais et redoutais cette interprétation, et si je trouve un jour mieux que "roses", je le mettrai.
Un point d'exclamation ou d'interrogation peut ne pas terminer une phrase, mais terminer seulement une interrogation ou une exclamation insérée dans une phrase ; dans ce cas il n'est pas suivi d'une majuscule.
Un ami s'étonne qu'on puisse encore écrire "languir en d'inutiles jours", un autre de l'écart entre ce style et le "blues "de l'exergue : ça ne me va pas de faire le moderne, et je suis davantage moi-même dans les inutiles jours que dans le blues (même si je l'ai souvent).
Ce poème date de quelques années ; j'envoie rarement à Oniris un texte n'ayant pas fait ses preuves ailleurs, connaissant (et approuvant) le degré d'exigence de notre site préféré.
Je l'ai adressé à la section néo classique à cause de la rime "pas/bras" qu'on m'aurait, ai-je pensé, refusée en classique ; les traités la condamnent comme pauvre, mais les plus grands auteurs l'emploient (ou de semblables), et il est dommage, on n'en finirait pas de débattre, que l'autorité des prêtres l'emporte sur celle des dieux. Donc pour moi ce sonnet est un poème classique.
Ce n'est pas pour autant un sonnet régulier : il n'y a pas de consonnes d'appui, il y a des mots répétés (d'ailleurs j'ai pu constater que ce que je croyais un bel effet de style a pu passer pour une faiblesse : la répétition du verbe "mourir", sous deux formes différentes, dans un même vers : flop.)
Un poème à forme fixe, un sonnet par exemple, qui ne respecte pas tout fait les lois de son genre peut être écrit dans une prosodie parfaitement classique, et donc être regardé comme un poème classique : dans un concours, il ne pourrait figurer dans la section "sonnet" mais bien dans la section "poésie classique".
Enfin, et comme de coutume en matière d'esthétique et de sensibilité, ce qui a enchanté les uns a chagriné les autres, et si les compliments sont toujours un plaisir, les critiques sont souvent un enrichissement.

Contribution du : 22/09/2012 19:45
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Re : Sur mon poème "Complainte de celui qui vécut trop de jours"
Visiteur 
Bonsoir, Miguel,

Ainsi que je l'ai écrit dans mon commentaire et ainsi d'ailleurs que vous le savez, je n'en suis qu'à l'école maternelle, en ce qui concerne la prosodie. Mes remarques étaient donc d'avantage des questions demandant confirmation.

Parmi mes remarques, j'avais noté la rime pauvre, en précisant que cela ne me gênait pas outre mesure. Avec ce que vous en dites, je constate une fois de plus qu'il n'est pas simple de faire la part entre ce qui est classique et ce qui ne l'est pas. Il m'est arrivé d'avoir envie de commettre une tentative classique, mais tout cela m'intimide beaucoup.

"Languir en d'inutiles jours" ne me gêne absolument pas pour sa forme ou son vocabulaire, mais je n'arrive pas à trouver esthétique la prononciation du "e" de "inutiles", bien qu'elle soit évidemment indispensable. Probablement que je lui trouve un côté excessivement précieux. Ce n'est pas une question de modernité. Je précise que l'effet est totalement différent par exemple dans "inutiles années", grâce à la prononciation du "s" qui fait liaison.

Sur le fond et le thème de la complainte, j'ai remarqué qu'il ne faisait pas souvent recette, en poésie ou pas, voire même qu'il pouvait susciter un certain rejet.
Lorsque la forme est excessivement plaintive, je le comprends. En tous cas, il me semble que ce n'est pas le cas ici. S'agissant d'un "vieillard abandonné", je ne peux pas m'empêcher de penser que refuser d'entendre sa plainte serait le comble de l'abandon. Ce n'est pas valable que pour les vieillards, d'ailleurs. Ce serait ce refus qui constituerait de l'égoïsme.

Je l'ai fait sur un autre fil, mais si vous ne l'avez pas vu, je renouvelle ici mes remerciements pour l'aide que vous m'avez apportée sur mon petit quatrain nostradamusien, maintenant publié.

Contribution du : 22/09/2012 22:05
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