Tout d'abord, merci beaucoup d'avoir publié ce texte. Je suis heureuse d'avoir enfin révélé quelques mots! En lisant les écrits d'oniris, et tous les commentaires partagés, j'ai l'impression d'être dans un lieu accueillant où des personnes bienveillantes se lisent, échangent, construisent et se font de bien. Merci.
Mais revenons aux grands Oiseaux... Tous vos commentaires font vivre ce texte, ils le forment et lui donnent tout son corps. Les sens que vous lui prêtez sont ravissants. Cela me donne du coeur à l'ouvrage ;) car ma démarche rejoint ce que vous m'apportez : laisser autant de liberté que possible à l'interprétation des mots et des sens. Dans cette démarche donc, je ne ferais jamais référence au sens qu'ils ont pour moi, ce qu'ils représentent et pourquoi... Sauf s'il y a éventuellement besoin de le faire lors d'une proposition pour une publication ;)
Par rapport à la répétition de "La jeune fille", je reconnais peut-être là une légère violence de l'anaphore. Le texte et ses vers sont sûrement trop courts pour imposer deux anaphores qui se suivent. Je suis d'accord.

Mais revenons, de grands oiseaux qui volent, une jeune fille sur leur dos, une maison japonaise, un ventre de papier, chaud, dans de grands espaces ... je rêve...