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Perdus et les remerciement de son auteur |
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Maître Onirien
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28/04/2010 15:29 Groupe :
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Perdus, c'est par ici...
Tout d'abord et avant toute chose, je voudrais vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d'années et vous remercier chaleureusement pour vos lectures attentives de ce petit texte. Perdus est une seconde version d'un texte précédemment publié sur Oniris en 2009. Le texte était alors fondé sur l'existence et la prédominance de l'anagramme il y a qui débutait chacune de ses strophes et se terminait en escalier avant la dernière phrase finale. Cette structure m'a semblé (même si elle avait été globalement appréciée) fort lourde. J'ai laissé dormir le texte quelques années puis m'y suis ré attaqué. Le défi à relever était pour moi d'alléger l'anagramme tout en la laissant suggérée... ce qui a donné cette version dont je suis assez satisfait. Il me reste à vous remercier et plus particulièrement : Marite Merci d'avoir trouvé un intérêt à la disposition particulière des strophes. Celle-ci avait deux objectifs principaux : donner un effet de flipper aux strophes, une impression de bondir de l'une à l'autre et de tourbillon (effet qui semble vous avoir réussi) et , comme le souligne fugace, de remplacer la ponctuation par une occupation spatiale. Je pense qu'aucun texte ne peut totalement se passer de ponctuation et que si l'on désire se passer des symboles de ponctuation, il est indispensable de les remplacer par une autre symbolique (ce peut être une occupation de l'espace, une casse différente,... mais il faut que ce soit quelque chose). fugace Merci pour avoir vu la présence d'une ponctuation. Les enfermements sont symboliques, les cris bien réels. Je suis heureux de voir que ces quelques cris vous ont touché. Mona79 Le rythme est un élément essentiel de l'écriture (qu'elle soit poétique ou non) et j'y attache beaucoup d'importance. Merci pour votre retour sur lecture. brabant Qu'ajouter de plus ? Ah oui, un titre... La première version en avait un plus fort (trop ?) C'était : Une croix barbelée Le texte ayant changé, j'ai voulu changer son titre, mais je l'ai fait lors d'un de ces soirs où l'imagination reste désespérément synthétique. Ioledane Le rythme, donc... la difficulté est, me semble-t-il, de garder un certain phrasé tout en évitant la monotonie. Les ruptures sont importantes mais il faut veiller à ce que le phrasé puisse néanmoins garder toute sa fluidité... La strophe du silence... J'éprouve souvent des difficultés avec le silence... Comment ça je suis bavard ? Meuuuuuh non Mais c'est vrai que des silences si longs c'est du déjà lu... je le confesse bien volontiers. Artexflow Raf ! J'espère sincèrement n'avoir réveillé aucun ulcère en vous énervant de la sorte. Promis, je ne le ferai plus... Je vous jure que je resterai dorénavant dans l'insipide et le banal (je ne voudrais pas avoir vos aigreurs sur ma conscience, hein ?) Pour ce qui est des ailes des anges, j'aurais voulu les carboniser, mais je n'aimais pas ce mot... Noircit n'est pas assez fort pour l'image et je vais travailler dessus lorsque je reviendrai à ce texte. Lariviere Quel plaisir, Lari... des compliments à la pelle que je ramasse comme les feuilles mortes (j'aime les feuilles). La "densité" je crois correspond plus à ce texte qu'à mon "travail". Je n'ai pas (et je crois que je n'aurai jamais) d'"intention", de ligne d'écriture. A chaque nouveau texte, c'est un départ vers l'inconnu. Il n'y a pas de ligne d'écriture à proprement parler, j'aime juste les mots pour eux-mêmes... Cependant, à chaque fois que je reprends un texte, j'essaye effectivement de le densifier, de retirer le trop (de mots, d'effets faciles, ...) et Dieu sait que j'aime retravailler mes textes. Pour le titre, je me foutrais bien des baffes... melancolique Ah, fidèle parmi les fidèles... je suis ravi d'avoir encore pu vous surprendre... en bien. doug-pluenn Un grand merci pour ce retour. Effectivement, la fin donne une autre dimension, explique en quelque sorte la disposition en strophes -plaques (je site Larivière car je trouve l'image très appropriée) qui sont autant de modes... Un grand merci à tous et à toutes, je suis vraiment touché par l’accueil que ces quelques mots ont reçu.
Contribution du : 23/12/2012 09:07
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Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires. Jean Ray - Les derniers contes... |
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