Merci à ceux qui ont lu et commenté Fils indigne. Un mot sur les poncifs : ils sont tout à fait délibérés, c'est ainsi que la narratrice pense et s'exprime, uniquement par clichés. Même chose pour le registre de langue : c'est celui d'une femme du peuple née au tout début du vingtième siècle - j'ai (trop) bien connu celle qui lui a servi de modèle, et j'ai encore ses expressions dans l'oreille.
En ce qui concerne les questions de Brabant : la narratrice n'est pas dans un hospice, elle est bel et bien abandonnée "comme un chien". Elle est sans doute encore plus ou moins valide, mais elle reste souvent alitée. Et le logement peut très bien être au nom de son fils. En fait, celui-ci avait décidé de la confier à l'hospice pour la durée des vacances, il avait sûrement fait les démarches nécessaires et comptait la mettre devant le fait accompli et lui forcer ainsi la main. Comme elle se montre intraitable et lui fait une xième scène dans la voiture, il l'abandonne à l'écart de la route, attachée à un arbre, comme elle avait abandonné son chien. Bon. Il y avait peut-être trop de sous-entendus dans le texte. J'espère que les voilà éclaircis.

Abandonnée au bord de la route, c'est que que j'avais cru comprendre Sylvaine. Dans le cadre d'une nouvelle, je vais aller vérifier la catégorie, disons Humour/Détente je marche ; mais si c'est Réalisme/Historique, je marche pô. Lol

Le logement au nom de son fils ? Désolé, c'est pas dans le caractère du personnage :) Ben oui, un usufruit à la rigueur. Et encore comme il est fils unique, cela ne me semble pas nécessaire. Non mais ! :)D

Placer quelqu'un à l'hospice sans son accord : pô possible. Cela doit même être extrêmement long et extrêmement compliqué. Les listes d'attente y sont longues, longues comme une année bissextile sans pain. Ah ! :D

Et les hospices sont bien trop remplis et trop occupés pour prendre des gens en villégiature pendant les vacances. Hé :D

La question de l'impotence n'est pas très claire non plus. :))


Et vos deux tourtereaux, ben j'les trouve pas très sympa. Na !


Euh ! J'suis pas très sérieux là hein ! Maiiiis...


Joyeux Noël Sylvaine :)

Bonjour, et merci de vos commentaires.
Quelques réponses : je ne pense pas que la narratrice ait maltraité physiquement son fils; l'abus est purement affectif et moral. Quant au langage, c'était presque mot pour mot celui de... ma grand-mère maternelle; "estomaqué" pour "stupéfait" était une de ses expressions favorites.
L'impression que le texte est tronqué, qu'il manque un début ou une fin, me semble liée à l'esthétique du genre nouvelle, qui est par nature elliptique...
Joyeux réveillon et bonne année!

[Sujet fusionné avec votre premier fil de remerciements pour votre texte "Fils indigne". Merci de bien vouloir utiliser le même fil pour remercier les commentateurs, afin d'éviter les sujets multiples pour un même texte. P31]