Pas la peine de se raconter des histoires : nous sommes tous ravis de recevoir des commentaires et nous les aimerions tous plus nombreux, toujours.
Alors bien sûr, merci, merci même quand ça pique un peu.

Je dois dire sans vergogne que je suis particulièrement fier de « Désenchanté », et pour plusieurs raisons.
D’abord parce que c’est la première fois que je suis parvenu à écrire quelque chose qui ne m’était pas donné. Jusqu’à présent, je n’ai jamais été capable de me fixer un plan de travail : ça vient d’abord, ça s’impose, et je n’ai plus qu’à suivre la musique. Et si la musique ne vient pas, eh bien tant pis. Ici, je me suis demandé ce que je pourrais bien écrire et bien entendu, rien n’est venu. C’est alors que m’est venue l’idée de la muse qui vous abandonne. Et par un coup du hasard, de la chance, ou d’une espièglerie de cette foutue muse, j’ai réussi à écrire ce poème.
Ensuite, je me suis aperçu au final que tout s’emboîtait parfaitement (dans mon esprit – je ne demande pas à tous d’adhérer sans réserve) : la muse ne fait pas bon ménage avec la raison (pour moi, c’est sans appel, Marite), elle vous quitte pour de bon, comme une maîtresse qu’on a trop longtemps entretenue et que votre épouse légitime vous somme d’éconduire. Une maîtresse ou une courtisane, et voilà Phryné qui pointe le bout de son joli nez.
Quant à la maison enchantée qui désarçonne Troupi, c’est bien l’objet du titre du poème. Et pour répondre à Brabant, oui j’aime bien l’idée de la muse en pute de luxe : ne vient-elle pas visiter qui elle veut et quelquefois au prix fort !
Enfin, je ne suis pas toujours d’accord avec les commentaires de Pieralun, mais je dois reconnaître qu’il a vu juste sur ce qu’il a estimé être les points faibles du poème et qui ne me satisfaisaient pas non plus complètement. Je voulais une opposition entre la matérialité des murs et des plafonds et cet impalpable qui doit dicter la poésie et je n’ai rien trouvé de mieux qu’ « immatériel ». Et sans penser au hiatus « j’ai à peine », je sentais que c’était faible, mais par paresse, par vanité, j’ai laissé en l’état. On ne se relit jamais assez.
Avec Croquejocrisse, on s’est expliqués entre hommes par MP. Il reste un peu de sang sur les murs.

Salut,
je viens d'aller lire les coms - des autres commentateurs, une envie, comme ça - sur votre poème et j'en suis bien content : j'ai appris kékechose

assez intrigué par les propos de brabant - que je salue - sur Farmer (Philip José Farmer ? c'est biz avec un "e" à "nationale", surtout chez un expert de l'accord) mais subtilement drivé par un prénom, "Mylène", j'ai jeté un oeil sagace sur internet... et ça existe, Mylène Farmer ! ça chante ! si, c'est vrai ! c'est une chanteuse ! elle est passée à la télé, même que !

c'est pas pour ça que je suis content, c'est parce que je viens à l'instant de comprendre un truc d'un humoriste qui parlait de la "vilaine fermière" (suis allé le voir sur scène, le drôle... enfin, lui était sur la scène et moi assis après avoir payé ma place...) et je me demandais depuis longtemps déjà en quoi c'était marrant, la "vilaine fermière"...

sinon, c'est d'elle que vous causez dans le poème sujet du fil que voici ?
vous la tirâtes de ses soucis qu'ont l'air nombreux ?
ou tout court ?
racontez, ça prend de l'ampleur, une importance nationale
quasi !

Micdec, je vous rappelle que j'aime les bilieuses, pas les rouquemoutes. On est trop méchant avec Mylène qui est quand même bien jolie. Je me souviens de sa première chanson: "Maman a tort" qui était une ritournelle agaçante, mais qui laissait entrevoir du talent. Depuis, en femme avisée, elle a obliqué vers des horizons plus lucratifs. Il y a pire. Si je devais personnifier une muse, je choisirais plutôt... eh bien non! J'en reviens toujours à mon Crapaud.

j'étais très sérieux. Je ne connaissais vraiment pas cette demoiselle ou dame. J'avais du entendre ou lire son nom à l'occasion, bien sûr, mais sans pouvoir ni vouloir placer un visage sur ce nom comme sans y prêter la moindre attention. Et, quand j'ai vu le nom "Farmer", je n'ai pas du tout pensé à une chanteuse effectivement rousse, je vous le concède... jolie, de surcroît, c'est tout à fait vrai...

je n'ai plus la télé depuis... pffff !
à la radio, je n'écoute, à l'occasion, que les dicodeurs
les journaux que je lis ne traitent pas de "variétés"

c'est donc sans moquerie aucune que j'ai causé d'elle à cette occasion

d'un autre côté, je n'ai pas non plus rencontré Le Crapaud (trop chère pour toi, mon fils, qu'il m'a dit, mon père...)

bonne continuation