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À propos de "Cycle aux mots stricts"
Maître des vers sereins
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Bonjour à vous,


Merci à tous ceux qui accompagnent cette publication de Cycle aux mots stricts



Ouf, trois lecteurs en Espace lecture pour un mois à couver. C'est encore très peu comparé à un compteur de lecture ou autres système de vote, mais là ce sont trois rédactions d'avis singuliers, indépendants les uns des autres. La répétition, ou pas, d'arguments proches, les "paradigmes" de lecture, ce que chacun va mettre en avant, tout cela prend tout son sens par ce moyen.

Les lectures "en public" témoignent parfois de ne vouloir faire de redites, par exemple, ce qui témoignent aussi que les commentaires sont lus avant ou avec le texte. En tant qu'auteur, ça m'indiffère totalement de lire deux fois les mêmes arguments dans deux commentaires ou plus, je ne veux pas dire que ça ne m'intéresse pas mais bien que ça m'est d'un égal intérêt. Il m'est bien plus important que, pour le temps de la publication, le texte seul soit au centre de chaque commentaire, et non pas l'atmosphère de sa parution.

Donc, amis lecteurs, n'hésitez pas à ne pas lire les commentaires avant de commenter le texte. Il sera toujours temps de le faire ensuite, de vous situer parmi les plus, les moins, les entre-deux-eaux, et même éventuellement de "refaire le match" dans ce sujet-ci, si vous avez des questions sur l'avis de l'un ou l'autre, et s'il veut bien y répondre bien entendu.



Pour en venir au poème, avec les premiers commentaires et les avis sur la compréhension : il s'agit d'un sonnet romantique, une métaphore de la rencontre amoureuse où l'amant et sa muse sont signifiés par une cigarette et le moyen de l'allumer, sans que j'ai encore tout à fait décidé qui jouerait l'un ou l'autre, si même cela a lieu d'être, si ça ne serait pas plutôt le fait de désirer et d'être désiré qui seraient en jeu, plutôt que les personnages en eux-mêmes.

@Pimpette : J'avais une faute d'orthographe à "strictes", j'espère que ça n'a pas trop nuit à la compréhension, je me demande à quel féminin implicite j'ai voulu l'accorder, ce mot. J'avais au départ pris comme titre "cycle aux mots tristes", mais je ne voyais pas trop ce que cet air de pilote de mobylette venait faire là. "Cycle aux mots strictes" désignerait une idée de fatalité, le son rend quelque chose de mécanique je trouve, une sorte de cliquetis, un bruit de rouages. Ça illustrerait ce thème de la rencontre, comme d'une clé avec sa serrure, sans l'idée de combustion qui viendra plutôt dans les vers.

Pour le misanthrope, je voudrais reprendre tout le tercet :

"Une autre cigarette, avant tout ce hip-hop,
Priait que son mégot ne s’écrase à ce stop :
Pour le prochain bûcher, je brûle un misanthrope."

Pour un fumeur, les cigarettes se suivent, chaque satisfaction augure du prochain manque. Le seul incendie définitif serait celui du fumeur lui-même :)

Pour la construction de phrases évoquée dans le commentaire de Rosebud, elle n'a aucune chance de s'échapper, elle n'a nulle part ailleurs où aller :) Ce n'est pas seulement de l'humour, mais je crois qu'une telle appréhension sur la syntaxe vient souvent d'un jeu de ma part dans la narration, qui ne veut pas livrer de clés sur le sens propre ou figuré des termes, propos, expression. L'enjeu serait de bâtir du sens là où il n'existe pas, de fabriquer des expressions, par exemple :

Pour quoi que ce soit, un "air ininflammable avec un côté chic", ça n'existe pas, ça n'existe pas, comme répétait Desnos pour sa fourmi de dix-huit mètres. Une allumette dont le soufre n'aurait pas l'air de vouloir s'enflammer, à moins d'être détrempée, c'est peut-être un "air de rien", ou une innocence méconnaissante de sa propre nature. Pour la cigarette, il n'y a aucun moyen de faire la distinction, au mieux, on fait un choix.

Le discours du poème est conçu pour ne pas se laisser attraper, sans vouloir non plus faire courir qui que ce soit, il est tout entier présent dans les vers, aucune référence particulière n'est nécessaire.

Un but important pour moi est qu'il soit mobile, qu'il se transporte aisément au-delà de son support, pour être disponible facilement dans tous les moments où on a besoin de poésie : menaces de mort [(risques de... ) noyade, chute dans le vide, immolation, sables mouvant], surendettement, ennui, et autres péripéties du quotidien. Pour cela, c'est la forme qui fait sens, sa musicalité, sa construction, sa brièveté, sont prévus pour s'adapter à l'imprévisible, dans tous le spectre de ses éventualités.

C'est un poème, l'objet littéraire le plus éloigné de la note de service, de l'ordre manuscrit.




Contribution du : 03/03/2013 16:20
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Re : À propos de "Cycle aux mots stricts"
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"il se transporte aisément au-delà de son support, pour être disponible facilement dans tous les moments où on a besoin de poésie : menaces de mort [(risques de... ) noyade, chute dans le vide, immolation, sables mouvant], surendettement, ennui, et autres péripéties du quotidien. Pour cela, c'est la forme qui fait sens, sa musicalité, sa construction, sa brièveté, sont prévus pour s'adapter à l'imprévisible, dans tous le spectre de ses éventualités."

Je garde ça David.... tellement vrai et subtil avec un petit sourire en plus offert gratis par la maison! Pimp'

Contribution du : 03/03/2013 16:34
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"""Soyez réglé dans votre vie ordinaire
comme un bourgeois, afi n d’être violent et original
dans vos oeuvres. »

Gustave Flaubert
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Re : À propos de "Cycle aux mots stricts"
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Merci Pimp' :)

@Labrisse : Soyez bien sûr que je n'aurais pas attendu ce commentaire pour éventuellement vous relire un de ces jours, mais j'apprécie l'attention. Ma lecture de Des hommes et des moules (marinières) ! fait partie d'un travail d'écriture, comme tous mes autres commentaires. D'une part, j'essaie de ne pas seulement "consommer" mes lectures par ce biais, mais d'en faire une action à travers ce que je peux en synthétiser. C'est un moyen de renouveler mon vocabulaire, la quête de rimes notamment, de formulations, etc. D'autres part, j'espère aussi bien entendu que c'est attendu par l'auteur, mais pour ce qui me concerne, l'aller-retour est consommé : j'ai pris ma part d'altérité et j'en rends un bout à mon tour par le commentaire, je n'attend aucun autre protocole. Sauf éventuellement à discuter de quelque chose issue de la lecture, mais par rapport au texte en question.

Ceci étant dit, j'espère que ça vous encouragera à faire de même, et j'espère bien que vos onomatopées en témoignent : la lecture est une sensation qu'il faut savoir s'approprier, je ne viens pas montrer ma dernière veste :)


@Jano : Ce n'est pas parce que vous écrivez ne pas lire ce sujet que je vais faire le choix de vous croire, ou pas. Ni que je vais renoncer à son usage : je n'avais pas la tête aux mp et il faut que je synthétise ma lecture de votre commentaire.

Le poème ne prétend ni à la force, ni à la réussite, il ne fait pas du sport. Il ne prétend pas non plus me rassurer ou me réconforter. Il n'a pas de relation humaine avec moi, en fait.

Le fait d'associer un sujet de forum à la publication, c'est une démarche d'écriture : le travail n'a pas seulement lieu en aval. Il y a l'écriture, la présentation aux lecteurs, mon propre commentaire, les échanges éventuelles avec les lecteurs ; c'est un tout.

Je ne pense pas qu'un texte "se suffise à lui-même" : il ne peut être saisi, d'une façon ou d'une autre, que par une personne qui en connait la langue. Je ne suis pas né alphabète, je le suis devenu par des explications de textes, de phrases, de mots.

Ce travail d'apprentissage de l'expression écrite, il ne s'est jamais fini, il suit son chemin de lecture en écriture. Ce n'est pas un objet que l'on m'aurait légué et que je me serais mis dans la poche, c'est une pratique en mouvement, et ce sujet participe de ce mouvement.

La poésie met aussi particulièrement en jeu une intensité de lecture, qui est au gré du lecteur : on peut psalmodier un texte, en prononcer chaque mot comme une litanie, avec ferveur comme avec la plus grande froideur ; à l'autre extrême, on peut aussi le lire avec inquisition ou passion, ne rien lui laissait passer, mâcher lentement chacun de ses mots ; entre les deux, il y a encore de nombreux degrés de lecture. La place du texte est partagée avec ce degrés de lecture, choisi par le lecteur.

Je ne vais pas psalmodier la lecture des commentaires du poème, ni avec ferveur, ni avec absence. Je vais juste les faire vivre un peu plus loin :)

Contribution du : 04/03/2013 03:35
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Re : À propos de "Cycle aux mots stricts"
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Je comprends tout à fait - d'autant plus sur un forum dédié à l'écriture - qu'un auteur se fende de longues explications sur son oeuvre. Dans votre cas, ce qui m'a interpellé, c'est la célérité avec laquelle vous vous êtes empressé de fournir des clés, comme si vous admettiez que votre poésie était d'emblée trop confuse.

C'est une démarche assez surprenante qui vient amoindrir votre audace dans l'expression puisque vous donnez aussitôt un mode d'emploi, inquiet sans doute que les lecteurs passent à côté. Comme un peintre surréaliste qui afficherait à côté de son tableau les tenants et les aboutissants de sa création.

Quel intérêt ? Où est le rêve, le choix de s'approprier votre poésie avec ses propres codes ?

Je n'aime pas que l'on m'explique l'art, que l'on me dise : "voilà, c'est comme ça qu'il faut regarder !"

Rien de tel pour briser la magie.

Contribution du : 04/03/2013 16:04
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Re : À propos de "Cycle aux mots stricts"
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Les magiciens ne livrent jamais les clés de leur tour, je l'ai entendu plusieurs fois.

Je suis attaché au dialogue, ou du moins à la possibilité de s'exprimer que donne ce genre de sujet, c'est le début de quelque chose la publication d'un texte, pas une fin en soi. Virtuellement, ce sujet "existe" en même temps que le texte, ils sont conjoint, je n'ai aucune raison de le différer, combien de temps faudrait-il attendre, et avec le même "Pourquoi ?"

Il y a aussi sans doute quelque chose qui tient du soupçon d'imposture en poésie. Un "rasoir d'Ockam" qui dirait que ce qui ne semble rien dire, ne dis rien, tout simplement. Il ne peut y avoir de preuve de poésie, il ne peut y avoir que consensus, la poésie se définit par elle-même : magie, don, divinité, etc.

Par ce sujet, je veux aussi ramener ça sur terre, c'est "juste" de la poésie : les sensations viennent d'un jeu de vocabulaire et la musicalité se fait par construction, il n'y a pas de secret.

Le sujet n'empêche pas un lecteur de se contenter du texte, mais je ne peux pas le prendre comme règle, je peux choisir de réagir ou pas aux commentaires, et je profite de ce choix. Je choisis l'action, la prise de parole, en général, je profite que ce soit possible pour le faire, tout simplement. Il y avait des questions parmi les commentaires, mais je crois que je pourrais m'en passer pour ouvrir un tel sujet. Au-delà d'un "accusé de réception", c'est une chance comme auteur je trouve de ne pas être limité au texte seul, de ne pas être complétement en dehors de ce qu'il peut advenir, ou pas d'ailleurs.

Le manque d'assurance, le doute, on pourrait aussi bien le lire dans mon silence. Le poème ne change pas suivant mon attitude, la lecture de chacun a bien d'autres influences que la mienne. Elle ne sera pas moins libre sans ce que je peux exprimer : les influences visibles, identifiées, on peut choisir de les prendre ou de les repousser.

Il y a un texte sur Oniris qui parlera peut-être mieux que mon discours, il s'agit de Une minute de ma vie.

Je pense qu'il y a bien deux lectures différentes avec ou sans l'intervention de l'auteure, et je préfère la première.



Pour le poème plus particulièrement, merci à Reunan pour la sixtine et à Brabant pour les onomatopées :)

Contribution du : 05/03/2013 01:30
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Re : À propos de "Cycle aux mots stricts"
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Bonjour David
Notre perception poétique dépend de notre passé affectif et de notre culture La poésie ne sera jamais un slogan....qui soulève les foules...Quelle chance pour elle! Et pour nos écrits qui flirtent avec elle!

Contribution du : 05/03/2013 16:58
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Re : À propos de "Cycle aux mots stricts"
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J'ai eu un nouveau commentaire pour Cycle aux mots stricts

Et je tenais à en prévenir tout un chacun qui aurait la distraction d'avoir la curiosité de consulter ce sujet, par l'acte volontaire qui vous a fait cliquer sur son lien.

Si je me la pète un peu, vous êtes bien consentant d'être en train de lire ces mots, ce qui ne serait être une excuse à toutes récriminations, bien entendu, sur le poème lui-même, l'auteur que j'en suis ou le contexte de cette publication, comme cela s'est déjà présenté.

Cette fosi-ci, un lecteur aurait-il vu dans ce poème une parodie d'exhibitionnisme, celui avec un corps d'homme dénudé sous un pardessus, aux pans prestement écartés dans une rue sombre au moment du passage d'une victime qui ici serait le lecteur, lectrice, hommes, femmes, enfants, vieillards ?

J'en tremble, des conséquences de l'exposition de ce poème aux vents des interprétations, ce qui n'est toujours pas une posture très viril. Je devrais écrire des histoires de paumé qui braque un crédit agricole comme Widjet ça pourrait m'éviter, peut-être, un vertige introspectif :)

Mais bon, puisqu'il est là, ce poème, et que j'y suis pour quelque chose, je vais tenter d'enchainer sur le commentaire, après cette un peu longue introduction, qui n'est pas la première de ce sujet en plus.

Je crois que le jeu des symboles peut amener à une inversion "du signifiant et du signifié" comme on dit. Le monde, l'univers tout entier, n'est pas un véritable ensemble de symboles phalliques et vaginaux, c'est la perception de l'existence qui peut amener à les lire dans des paysages, ou des objets du quotidien comme dans le poème : un briquet, une allumette, une cigarette.

Comme si j'avais les moyens d'empêcher que ça se passe ainsi tout de même : je suis l'auteur, le genre de mon pseudo n'a pas d'équivoque, j'aurais pu choisir "Dominique" par exemple, enfin bon...

Ce que j'avais à proposer se trouve juste en dessous de ce nom de l'auteur, c'est le poème lui-même.

Si on veut y voir un exhibitionnisme, c'est un choix de le prendre comme une complainte au désir absent, ou flageolant dans le contexte et sans aller plus loin dans les images de légumes, c'est tout autant le drame d'indiquer le nord sans avoir trouver de véritable destination qui pourrait être en jeu ici, je ne pense pas que ce soit une dérive masculine.

Plus sérieusement, comme n'importe quel "auteur", je met en scène des situations, des atmosphères. Je ne vais pas forcement jusqu'à réaliser une véritable histoire dans ce contexte poétique, je recherche une autre intensité, par le rythme et la formulation. L'émotion tient une place importante, mais dans tout son spectre, pas juste le bonheur d'être content, le courage d'affronter ses candeurs, le respect de ce qu'on estime.

Je vois la poésie comme un trouble de la conscience, une brèche de la perception où le monde se révélerait enfin tel qu'il est. Mais je crois que ça participe aussi de toute écriture, que celle-ci a forcement parmi ses buts d'en faire la démonstration, de cerner la réalité. La poésie renonce à cette démonstration, cet encerclement, et change de méthode.

L'une des conséquence et que le lecteur devient lui-même auteur de sa lecture, s'il tente de la "normaliser", d'assimiler un écrit poétique à un texte prosaïque : un témoignage, une analyse, une déclaration, une exhibition.

Ça y est, j'ai presque perdu ce que je voulais dire...

Le poème se veut juste comme un air de chanson pour faire un écho rassérénant, ou même une émulation, aux silences ou aux brouhahas qui peuvent hanter les perceptions. Ça veut mettre des mots sur le confus et l'absent.

Contribution du : 12/03/2013 18:06
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Re : À propos de "Cycle aux mots stricts"
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David a écrit :
Le poème se veut juste comme un air de chanson pour faire un écho rassérénant, ou même une émulation, aux silences ou aux brouhahas qui peuvent hanter les perceptions. Ça veut mettre des mots sur le confus et l'absent.


Et tu as bien raison David... C'est finalement une des fonctions essentielles de la poésie !...

Continue à creuser le sens de ton espace personnel et à nous le faire partager comme tu "l'entends"...

Car tu "l'entends bien", selon moi, et la densité de tes explications n'enlève rien à la réelle profondeur de tes intentions... Il faut juste avoir envie de gratter un peu le vernis abscons des apparences pour voir à quel point ta démarche est limpide, et belle, et saississante, derrière l'hermétisme de facade...

Contribution du : 13/03/2013 10:40
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...  "En dehors du chien, le livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans, il fait trop noir pour y lire"

Groucho Marx.
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