La lecture de ce texte semble tellement... comment dire... laborieuse si ce n'est irritante, que je remercie d'autant plus les lecteurs qui ont fait l'effort supplémentaire d'y poster un commentaire, ainsi que le CE de lui avoir offert la chance de voir le clou enfoncé pour que je ne m'y trompe plus, désormais :
inutile en effet de continuer à ressortir mes vieilleries de dix ans d'âge auxquelles je ne crois même plus moi-même ; ok je cesse de m'appuyer sur un passé pour relancer mon écriture, okok, je vois, je vais faire un stage de saut à l'élastique avant d'avoir le courage de sauter sans filet pour vous livrer l'aujourd'hui-maintenant, sans camouflage en toute objective clarté (parce que, subjectivement, pour moi c'était clair bien entendu).


@Socque : ton commentaire encourage : c'est le premier du texte et il m'a donc laissé croire en sa clarté, malgré l'apparent hermétisme, puisque oui, il s'agit bien d'un gros coup de blues de ceux que la vie sert à tous (tant qu'il m'a semblé inutile de le décrire ni même le nommer), qui nous laisse sans force pour y croire encore, si bien qu'il faut aller arracher quelque part très loin dans une rivière souterraine la ferveur qui permet de reprendre tous goûts...(encore faut-il fournir du zèle à l'épicurisme)...même avoir charge d'âme semble trop lourd.

@Labrisse : bingo pour l'écriture féminine (enfin, l'indice y était, quand même). Le "trop lyrique et sans objet visible" ressort à présent avec évidence. Manque de simplicité, côté intello : oui, c'est frappant dans mes textes (et pourtant j'ai horreur de ça). Quand je serai sortie de ma chrysalide, je comprendrai pourquoi ce qui me semble évident est exprimé sans évidence.

@Iloa : merci de votre bonne volonté... à lire plusieurs fois - à considérer non seulement le sens mais aussi le son. De ce côté-là, moi aussi je suis déçue : j'imaginais qu'au moins quelques effets sonores aurait fonctionné... pour évoquer la douleur du spleen (joliement je ne sais si c'est adapté)

@Leni : j'aurais été très agacée à votre place, de lire un auteur qui ne se donne pas la peine d'être ni clair ni agréable ! Vous vous restez zen et vous laissez un message, merci ; si je m'y risque encore, vous pourrez me ranger dans votre placard "maso" pour les soirées qui manquent d'épices.

@Brabant : le début de votre commentaire vient, comme avec Socque, amoindrir l'impact des qualificatifs d'hermétisme octroyés à ce texte (vieille canaille de texte, m'aura bien eue!)... puisque vous me montrez que vous avez compris tout ce que j'y mettais (ok, le sujet est éculé, tellement facile le spleen!)
Mais vous me dites qu'il vous a fallu pour cela de nombreuses lectures : je comprends là que "la magie" n'opère décidément pas.

Il y en a des, elles commencent par faire tout ce qu'il ne faut pas faire. Dans l'écriture, entre autres. A force d'éliminer les directions impossibles, l'en restera bin une ou deux de praticables ! Et c'est bien grâce à vos observations, à cette parution, qu'elles finiront par ressortir

EDIT : juste pour poster le lien vers les lignes en question http://www.oniris.be/poesie/missnode-ferveur-arrachee-5535.html