Bonjour à toutes et tous et un grand merci pour le chaleureux accueil que vous avez réservé à Louis !
Je veux aussi remercier le CE pour la patience dont il a fait preuve avant la parution de ce sonnet, présenté trois fois avant d’être finalement accepté. Une mention particulière à Marimay dont la gentillesse n'est pas une légende.

A Troupi, leni, Ludi, pieralun, Pizzicato, fouzh, Black-box et Mona, Merci !

Louis n’est pas né de mon imagination. C’était un « vieux garçon » plutôt taiseux que je connaissais par l’intermédiaire de son frère qui est aussi mon plus proche voisin. Cependant, à travers P’tit Louis, c’est surtout un hommage à tous les gardiens de phares, d’ici et d’ailleurs, que j’ai voulu rendre…
Ce poème, dans sa version initiale, a été remis à sa famille et lu en chaire à l’occasion d’une messe anniversaire dédiée à cet homme décédé voilà trois ans…
Vos différents commentaires sont pour moi comme pour lui autant de récompenses.

Je vais essayer de répondre aux quelques questions particulières qui m’ont été posées :

-@ Marite… La relève par le câble se faisait par gros temps, quand le canot assurant cette dernière ne pouvait accoster à la plate-forme rocheuse qui supporte le phare comme c’est le cas du Four.
On tendait alors un câble, ou un cordage, entre la passerelle du phare et le canot chahuté par la mer à quelques encablures. Le « relevant », sécurisé par un baudrier, était alors hissé à la force des bras par cette ligne de vie avant que le descendant se laisse glisser vers le canot par le même chemin.
Par fortes tempêtes il est arrivé que les relèves ne puissent se faire des semaines durant…

@ Pouet Oui, je comprends votre surprise concernant l’amer.
Un amer est un élément naturel ou artificiel, par exemple un rocher sur la côte, un château d’eau, ou le plus souvent un pilier en béton érigé sur une hauteur… Souvent peint en blanc il servait de repaire aux marins en leur permettant de se situer… Ils existent toujours mais les radars et autres GPS les ont peu à peu remplacés dans leurs fonctions de localisation.

@ Iloa Je vous remercie pour votre commentaire et suis désolé de ne pas avoir su vous toucher à travers ces quelques vers… Oui, Louis a eu une vie de labeur comme tant d’autres mais le labeur des gardiens de phares de haute mer de cette époque, comme des mineurs de fond, des pêcheurs d’Islande et quelques autres n’étaient pas des labeurs ordinaires.
Si l’occasion vous est donnée d’assister à une tempête face au Four, vous comprendrez sans doute ce que je veux dire.

@ Mona… Sincères remerciements pour ta lecture et tes suggestions apportées à la finalisation de ce poème avant parution…

Kenavo à tous et peut-être à une fois prochaine, en Bretagne ou ailleurs…

Merci Alexandre pour cette précision concernant l'amer, je comprends mieux ainsi le sens de votre vers.

Bonjour, Alexandre,

Par peur de n'avoir pas su trouver des remarques pertinentes à vous proposer ou bien parce que je n'aurais pas su comment le noter, je n'ai posté aucun commentaire au sujet de votre poème, mais je l'ai lu et je vous livre néanmoins ici le peu que j'aie à en dire.
J'aime particulièrement la tournure et la musique du dernier tercet. Plus particulièrement encore, j'apprécie beaucoup le rythme binaire du premier de ses vers, l'accentuation étant à chaque fois portée sur le pied pair (c'est-à-dire les pieds 2,4,6,8,10,12). En revanche, la répétition du phonème "de", au quatrième vers du premier quatrain, hache désagréablement ma lecture.

Au surplus, votre poème fut pour moi l'occasion de me renseigner sur la signification de certains des termes employés, par moi inconnus, et d'obtenir ainsi un complément d'informations sur la région qui sera le théâtre de mes prochaines vacances. Je n'oublie bien sûr pas qu'il s'agit ici de la vie d'un homme et d'un métier avant que celle d'une région, même si les trois sont intimement liées.

PS:
Je confirme pour Marimay : ce n'est pas une légende.

Bonsoir Alexandre et merci pour ton explication au sujet du câble. Disons que j'étais allée jusqu'à imaginer un hélicoptère qui venait au-dessus du phare "déposer" le gardien et "remonter" celui qui avait fini son tour de garde et puis, quand même, ayant une petite idée des tempêtes qui viennent du large et de la force des coups de vent ... il a fallu que je te pose la question. Ce n'était vraiment pas un métier ordinaire. Grâce à tes mots, un p'tit peu de son âme est venue flotter jusqu'à nous.

@ Pouet... Heu, il fallait bien entendu, dans mon explication, lire repère et non pas repaire. Le repaire pour les marins existait aussi à cette époque mais c'était plutôt le bistrot du port !

@ Stony. Pas de problème Stony, je vais voir ce que je peux faire pour le vers 4 bien que ça ne m'ait point interpellé jusqu'à présent.
Pour vos prochaines vacances, n'oubliez quand même pas le K.Way, on ne sait jamais... Puisqu'on est entre nous je vais vous confier un p'tit secret quant à la météo. C'est une méthode empirique qui a fait ses peuves ! Observez les goélands chaque matin...

S'ils se grattent par devant, va fair' mauvais temps
S'ils se grattent le cul, fera pas beau non plus !

En tous cas, bon séjour au pays des korrigans...

@ Marite. Ah oui, l'hélicoptère... Tout d'abord il n'y en avait point jusqu'à ces dernières décennies et de plus un hélico avec des vents de 100, voire plus, c'était très risqué...

Bonne soirée !