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A propos de "Mes amours de Mygale"
Visiteur 
Merci aux amateurs de « classique » que vous êtes, de m’avoir laissé tous ces mots d’encouragement. Le nombre et la qualité de vos commentaires ne sont pas faits pour réduire ma propension naturelle à vouloir tout analyser. J’avais le choix entre ne rien dire ou essayer de répondre dans le détail. Si vous trouvez que c’est trop long, je vais essayer de mettre en gras vos noms, vous pourrez ainsi facilement repérer vos empreintes.

Avant d’aller plus loin je veux dire un merci tout particulier à ceux qui proposent des textes classiques sur le site. Non que cette section Classique me paraisse dominer les autres, mais juste pour la discipline, la rigueur, les contraintes qu’elle s’impose. Je ne suis pas maso, mais mon plus grand plaisir je le trouve dans l’apprentissage d’une discipline, probablement plus que dans le chantier censé conclure cet apprentissage. J’aime donc picorer tout ce qui passe à portée de mon bec. Une formule qui pourrait me convenir serait : « Je connais deux trois choses mais je ne sais rien faire. »

Dans ces remerciements préalables j’aimerais distinguer ALEXANDRE et MIGUEL, parce que c’est d’abord vers leurs poèmes que je me suis tourné et avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger des idées en forum, voire de batailler… Puis j’ai découvert MONA79 et quelques autres.
Je me souviens par exemple d’un de mes textes publié en alexandrins dans la section « Contemporain ». Quelques vers ne faisaient pas la maille exacte, 13 syllabes à cause de E muets non élidés…Et je me disais : « mais qu’est-ce qu’il a cet ALEXANDRE à venir m’embêter ? Je suis en « Contemporain », qu’est-ce qu’y veut ? (vous avez remarqué l’apocope, dès que je m’énerve ?) Petit à petit j’ai compris que je m’installais dans un refuge pour ne pas voir le jour.
Je donne cet exemple pour montrer aux nouveaux arrivants que tous les conseils sont bons à prendre sur le site, quand ils sont donnés sans aucune forfanterie par des gens compétents, honnêtes et dévoués. Je dirai plus loin comment, grâce à cette réflexion, mon poème a été transformé par rapport à l’original.
Je reviens à mon sujet:

Il y a des commentaires sur la forme et d’autres sur le fond : j’ai vraiment de la chance. Ça me donne l’occasion d’exprimer quelques idées personnelles sur la poésie classique, puisqu’après tout je trouve normal de vous répondre.

1. LA FORME

Certains avec lesquels j’ai déjà eu l’occasion de débattre doivent s’étonner (n’est-ce pas BRABANT?) de voir ma tête sur le billot de la section Classique. Ah BRABANT… qui dans chacun de ses commentaires me fait réviser toute la famille SMILEY !

Il m’est arrivé d’attaquer sévèrement certains textes de cette catégorie, non pas par mépris pour elle qui serait devenue désuète, mais au contraire par amour et par respect pour elle, je devrais dire par « dévotion ».

A l’âge de dix ans et même quelques années plus tard, mon plus grand plaisir scolaire a été de faire le malin sur l’estrade de la classe, à prendre des intonations inspirées pour réciter au mieux Ronsard, Hérédia, Hugo, Musset…Et puis Baudelaire est arrivé et a tout balayé. Depuis, j’ai compris mon erreur d’avoir délaissé tous les autres, et d’ailleurs je ne me pardonne pas de si mal les connaître. Je n’aimais pas Rimbaud : je n’arrivais tout simplement pas à le réciter. Et si j’ai adoré Apollinaire, Aragon, Eluard, et quelques autres, je n’ai plus jamais éprouvé ce sentiment « étrange et pénétrant » (j’allais oublier Verlaine) au moment de la découverte.
Je veux dire que la poésie, ce ne sont pas que des mots : c’est un état d’esprit.

Longtemps je n’ai connu que l’alexandrin, et j’ai pensé que je n’écrirais jamais que dans ce format. En même temps j’ai toujours été gêné par la référence aux anciens, et de ce point de vue la poésie contemporaine ou moderne, par son champ d’investigation si grand, est souvent libérée de cette chape de plomb. Autant je peux défendre contre tous, bec et ongles, un texte moderne de ma petite production, autant je me sens contrit et désarmé devant les aimables critiques d’un texte classique. C’est que pour moi vous avez tous raison lorsque vous parlez de prosodie, de rimes nanties ou pas, convenues ou pas.
Par exemple IOLEDANE, vous me faites gentiment remarquer le manque d’originalité de la rime « pas/appas » et vous avez tout à fait raison, puisque Baudelaire l’a utilisée dans le premier poème des Fleurs du Mal, intitulé « Au Lecteur » :

- « Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;
Chaque jour vers l’enfer nous descendons d’un pas, »


Et le bougre a dû vraiment aimer ça, puisqu’il récidive à peine quelques poèmes plus loin, dans « La Muse Malade » :

- « Ou, saltimbanque à jeun, étaler tes appas
Et ton rire trempé de pleurs qu’on ne voit pas »

Voilà déjà un manque flagrant d’originalité, où Baudelaire se corrompt lui-même !! Mais comme il est un malin génie, il utilise « pas » une fois comme substantif et une fois comme adverbe, ne laissant plus de place ni d’excuse au vil plagiaire que je suis. :)

Personnellement je ne veux pas écrire de la poésie classique ou symboliste comme les anciens. D’abord parce qu’il y aurait un côté « poète maudit », qui à notre époque serait à la lisière de l’emphase et probablement, du ridicule. C’est aussi une question de caractère. Je suis totalement incapable de me lancer dans des élans baudelairiens en me prenant au sérieux très longtemps. Dans « La Mygale » je suis au taquet, je ne me sens pas pouvoir aller plus loin sans pouffer de rire. Et là je vous dis bravo, ABD-EL-QALAM, vous qui avez vu juste dans le jeu de mon personnage (j’y reviendrai à la fin).

Pour me trouver bien j’ai donc besoin de soupapes de sécurité. Besoin de respirer. Besoin d’introduire quelques éléments disparates. Et rien ne me fait plus plaisir, MISUMENA, que lorsque vous évoquez Apollinaire le temps d’un vers. Car c’est précisément comme ça que j’aimerais me détacher un peu d’un classicisme trop formel, que le génie de nos anciens écrase de tout son poids. Faire un peu ce que font les auteurs de théâtre lorsqu’ils revisitent la mythologie : Jean Giraudoux (c’est juste un exemple :)) lorsqu’il nous fait rire avec son Electre, ou Jean Anouilh lorsqu’il fait porter des manteaux de cuir noirs aux gardes d’Antigone. Et pour moi, ces soupapes, ces anachronismes ou ces faiblesses apparentes, se traduisent par les mots que vous signalez MIGUEL, ALEXANDRE ou SOCQUE, à savoir les mots « jeter, surtout, intégrales » ; ces mots-là sont les manteaux d’Anouilh. Ils me rassurent dans cette distance nécessaire que je m’impose au lyrisme classique, sans laquelle je serais incapable d’écrire un mot. Si j’aime tes histoires, ALEXANDRE, c’est parce que ta poésie ne me rappelle rien de ce que je connais des Anciens. Alors peut-être que « jeter et surtout » auraient pu être mieux choisis, j’en conviens (pardon mais « intégrales » j’y tiens…), peut-être que la distance est trop grande, c’est possible aussi, mais l’idée est bien celle-là. Par contre, tout comme toi, STONY, je ne suis pas fana du comparatif « tel » que je n’ai jamais utilisé de ma vie, mais pour le coup on le trouve assez fréquemment en langage « classique ». Et oui, STONY et LUNAR-K, j’ai vendu mon âme plusieurs fois en écrivant ce poème !

Autre chose que je veux dire sur la forme concerne les commentaires à propos des rimes riches ou suffisantes. Sans chercher à me défausser, j’avoue que je ne suis pas partisan de l’accumulation de rimes riches. Je trouve qu’elles finissent par ressembler presque à des calembours. Le plus riche est le vers holorime, lorsque l’homophonie s’étend sur le vers entier :

- « Jeune, petit raillé, cœur âgé, cœur usé,
Je ne peux, tiraillé, que rager, que ruser. »
(Daniel Marmié)

Difficile d’envisager ces vers autrement que dans la bouche d’un bouffon.
Deux phonèmes me semblent bien assez, mais là encore c’est une question d’oreille et de goût. Je vais encore citer Baudelaire dans « Bénédiction », même s’il n’est pas un poète classique mais symboliste :

- « Ils mêlent de la cendre avec d’impurs crachats
Et s’accusent d’avoir mis leurs pieds dans ses pas »


Je suis désolé mais une rime comme celle-là, je suis sûr que vous n’en voulez même pas pour caler un coin de table, ni toi, LENI, pour une de tes chansons. (Oniris n’existait pas à l’époque, ou quoi ?) - Et pourtant, qui oserait y toucher ?
Pour ma part je pratique plus volontiers les allitérations :

-« Sensible aux seins dressés des filles de Satan »

où j’essaie de dessiner un serpent racinien en variant l’idée et en renouvelant les mots (mais apparemment mon reptile devait être fatigué puisque personne n’a relevé ; aussi je vous appelle au secours, MISUMENA, vous la spécialiste des rampants, pour redonner de la glisssssse à mon serpent).
Je recherche aussi des homophonies rapprochées ou de loin en loin :

- "celles/celles/missel – Tel/Eternel ou Eternel/saturnales".

SANSONNET : l’avantage de votre proposition « Parfumez-vous, femmes » au lieu de mon « Femmes, parfumez-vous », c’est qu’il ne sert à rien de vous dire si elle me convient ou non, dans la mesure où elle n’est pas recevable en classique. Vous savez sans doute qu’il ne peut pas y avoir à l’hémistiche un E muet non élidé, ce qui serait le cas ici avec le E de « femmes » :
« Parfumez-vous, femmes, d’haleines interdites » ça ne fonctionne pas en classique.
Pour le reste je retiens vos leçons de séduction qui valent plus que quelques roupies, si j’en juge par mes conquêtes du week-end. :) Merci à vous.
PS : était-il prévu dans votre méthode de dépenser 1000€?

LUNAR-K, il m’arrive de commettre des fautes de grammaire comme tout le monde, mais s’il y a une chose que je ne fais jamais volontairement, c’est de maltraiter la langue par une cheville poétique ou même par une licence poétique. Concernant le premier « NI » du second vers, qui selon vous serait manquant (« Celles de Roméo ni celles de Tristan »), je suis sincèrement désolé de vous contredire. J’adore les joutes grammaticales, on croise le fer ici de temps en temps avec MISUMENA ou STONY, mais là je pense que je peux me débrouiller sans leur aval. Ci-joint un lien qui vous mènera au dictionnaire CNTRL où dans la partie I-A-2 vous trouverez tellement d’exemples que je pense que vous ne les lirez même pas tous. Je vous donne juste le premier exemple : « Il n’a pu réprimer ses penchants ni ses passions funestes » http://www.cnrtl.fr/definition/ni
Mais j’avoue que vous m’avez forcé à vérifier, ce qui prouve que votre remarque me paraissait tout à fait légitime. Toute la fin de votre commentaire relevait ce côté dérangeant ; j’espère vous avoir apporté une réponse satisfaisante. Pour le reste de votre appréciation, vous avez tellement raison que vous trouverez les réponses éparpillées dans mon commentaire. Merci à vous.

Une dernière chose sur la forme : certains pourraient considérer que j’ai renié mes idées concernant la non ponctuation habituelle de mes textes. Et bien non, je pense toujours que la ponctuation appauvrit la poésie quelle qu’elle soit, ou presque (ce « presque » m’offrant la possibilité de ne pas trop m’engager :)) . A l’origine mon texte n’est pas ponctué ; j’ai dû me flageller avec quelques virgules pour le rendre acceptable en section classique. Mais nulle part ailleurs que sur Oniris il ne comporterait de ponctuation. Vous imaginez ma joie lorsque la fée MARIMAY m’a proposé de supprimer une virgule superfétatoire… Question subsidiaire aux meubles du site : un point de ponctuation juste à la fin d’un poème est-il suffisant pour combler Oniris ?

2. LE FOND

Si j’aime la poésie classique c’est d’abord parce qu’elle a du sens. Ce que je reproche quelquefois à la poésie moderne ou expérimentale, c’est que, le temps que la raison l’atteigne le cœur n’y est déjà plus.

Pourquoi MISUMENA, faut-il que ce soit vous qui m’interrogiez sur le titre ? J’suis vraiment pas veinard sur ce coup ! Une spécialiste de la mygale ! N’importe qui d’autre m’aurait posé la question, j’aurais pu le rouler dans la farine en inventant une vie affective et sexuelle à la tarentule ! Mais vous, qu’est-ce-que vous voulez que je vous réponde ? Que ça a huit pattes, que ça mord sans toujours occire sa maîtresse ? Jusque là tout me correspond, bien que toutes ne soient plus là pour confirmer. Et puis d’abord, qui est la mygale dans mon poème ?

Beaucoup d’interprétations sont proposées, surtout pour le dernier tercet. Je prends ça comme une valeur ajoutée. Dans mon esprit je voulais semer le doute sur une double intention, une double posture morale. Une première solution est très bien résumée dans votre commentaire, ABD-EL-QALAM, puisque vous avez pour ainsi dire mis à nu mon personnage. Il pourrait bien s’agir « d’un chat noir, d’une fronde joyeuse ». Ce serait aussi ma façon de détourner le classicisme dont je parlais au début. La fin pourrait être quelque chose du style :

- « Bon, les minettes, vous barrez pas, je vous câline deux secondes, mais c’est juste pour que vous me laissiez le temps de recharger mes batteries ».

Vous avez raison ABD-EL-QALAM, c’est déjà beaucoup moins baudelairien !!

La deuxième solution serait moins originale, elle reposerait avec facilité sur des valeurs sûres, comme vous le dites justement LUNAR-K. Le héros serait un personnage pathétique, plombé par un « désespoir inguérissable » (dixit MIGUEL), un personnage pour qui la femme serait une fée déguisée en sorcière (coucou BRABANT) et qui voudrait retrouver la fée après avoir goûté de la sorcière, un personnage qui veut vos cœurs, Mesdames (recoucou BRABANT), un personnage qui voudrait changer, qui voudrait parvenir au bien (la douceur) en partant du mal (le plaisir). Mais il est trop tard, la vie est féroce, le mal est fait, le dernier vers sonne le glas : il ne peut que consoler un instant ce rêve fracassé, ces « chimères maudites ».

Décidément, LUNAR-K, vous avez le nez creux lorsque vous parlez de « poème d’adolescent », de « romantique un peu naïf » ! Ce poème, sans remonter à l’adolescence, prend sa source dans la tête d’un jeune homme de vingt et quelques années. Ce n’est que récemment, en voulant tenter un pari « classique » que je l’ai remanié. Je me permets de reproduire quelques vers de l’original pour montrer le travail que j’y ai apporté grâce à Oniris, et pour donner une piste sur ma posture « Chat-noir » (miaou ABD-EL-QALAM) de l’époque :

« Moi je n’ai pas connu les amours intégrales
Celles de Roméo ni celles de Tristan
Je n’ai pas foulé bas le sol des cathédrales
Et mon âme se pose où se posent mes pas
»

Pathétique… Suivaient quelques digressions… dont voici un petit florilège :

« Pas d’échelle à mon bord et pas de sérénade
Je n’ai pas le secret des amours à prélude
Un mouchoir au balcon ne vaut pas l’escalade
Et je laisse ton cœur à ces bourreaux d’études
»

Tout ça en me bidonnant. Et à la fin, l’explosion :

« Femmes ne pleurez pas mes amours sont à vous
Et si vous n’étiez qu’une je prendrais votre bras
»

Bon, pour un jeune de 22 ans, à défaut d’en avoir dans la tête, j’avais des poils sur les bras !

Pour finir je veux remercier tous ceux que je n’ai pas encore cités, mais qui m’ont laissé leur ressenti : LENI, toi dont je surveille toutes les apparitions ; HANANKE, vous qui avez si bien relevé le changement de registre des deux premiers vers du premier tercet, vous qui êtes apparemment nouveau et à qui je souhaite la bienvenue ; ROBOT, vous dont j’ai eu grand plaisir à commenter « Les absences d’Aloïs » où j’évoquais Baudelaire dont on a beaucoup parlé ici ; vous FUNAMBULE dont je me demande quand j’aurais la chance de réécouter la voix de votre épouse après « Ce matin je disais… ».

Bref, même si je me dis que mon poème casse pas huit pattes à une mygale, c’est quand même grâce à vous tous que j’ai eu envie de l’écrire.

Ludi

Contribution du : 17/06/2013 11:17
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Re : A propos de "Mes amours de Mygale"
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Je suis peu là, pour des raisons multiples et personnelles mais il est fréquent que je lise... pour mon simple plaisir. Je commente lorsqu'il me semble avoir quelque chose à dire (à mon niveau). Je sais, pour les poètes, que (malgré une plus grande exposition "webbique"), les choses sont compliquées. Pour exprimer la platitude du simple ressenti non (vraiment) initié, je suis là! Je n'attends aucun retour, simplement parler au nom du quidam (aimant les mots) sans réel parcours poétique (ou si loin). L'affect des mots me guide et tant pis si je suis dans l'erreur.

Ma femme n'est absolument pas une "chanteuse" et absolument pas une "travailleuse" (je lui exprime ça)... mais elle est une artiste "libérant" des choses. Nous ne méritons sans doute pas un second regard même si j'ai déposé (depuis) un autre texte mis en musique et interprété par elle. Seul le présent compte et j'ai dit le peu que je pouvais dire... que je savais dire.

Merci Ludi de la "citation" mais surtout merci pour la lecture.

Contribution du : 17/06/2013 11:51
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Re : A propos de "Mes amours de Mygale"
Visiteur 
Quelle surprise ! Ludi sait parfois être sérieux. Un peu.

Puis-je intervenir sur le fond du message ?

Citation :
Que ça a huit pattes, que ça mord sans toujours occire sa maîtresse ? Jusque là tout me correspond, bien que toutes ne soient plus là pour confirmer. Et puis d’abord, qui est la mygale dans mon poème ?


Ludi, vous êtes apparemment un homme (quoique depuis le coming out retentissant de Stony, il faille se méfier). Si le hasard, qui est souvent facétieux, avait fait de vous une mygale, vous auriez sans doute été, comme vos congénères, du genre paisible. L'araignée mâle est en effet tout entière à sa tâche reproductrice vouée, au péril de ses pattes voire de sa vie, puisque ce sont les femelles qui crochètent et dévorent les mâles, et non l'inverse. Ainsi, non content de fournir son écot au maintien de l'espèce, le mâle participe-t-il également à l'apport protéique nécessaire à l'ovogénèse (si ça vous intéresse, je vous en mets trois pages). Maintenant, vous faites ce que vous voulez : si vous vous sentez une âme de bienfaiteur de l'humanité, je veux bien admettre que vous soyez la mygale du titre.

Misumena

Contribution du : 17/06/2013 12:24
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Re : A propos de "Mes amours de Mygale"
Visiteur 
Bonjour Ludi. Pour un coup d'essai ces amours de Mygale sont bien un coup de Maître et j'en suis vraiment très heureux pour toi...
Très heureux aussi si j'ai pu te donner, à travers mes critiques passées, l'envie d'aller un peu plus loin dans ton combat singulier avec les alexandrins comme l'avait fait à mon égard, voilà quelques années, un certain Frédéric Bruls à qui je dois tant...

Bonne continuation cher "collègue" !

Contribution du : 17/06/2013 12:31
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Re : A propos de "Mes amours de Mygale"
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1000€, ca fait bien cher. M'enfin, tant qu'on a le luxe de pouvoir obtenir ce genre de "rencard" à ce prix là ^^

Et ainsi, dans ce sens là, je comprends mieux la fin, qui devient de suite plus cohérente en effet !

Après, je crois que niveau séduction, je n'ai aucun conseil à donner, c'était un simple ressenti de ce que j'avais compris (mal semblerait-il).

Et pour la règle du E muet, j'avoue que je ne connais que trop peu les règles de classique, les découvrant petit à petit, mais c'est vrai que cette règle est logique.

Contribution du : 17/06/2013 13:54
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Re : A propos de "Mes amours de Mygale"
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Misumena,

Vous avez le don de provoquer chez moi des suées angoissantes !
Vous voulez dire que les mygales, ce sont elles ? Qu’à chacune de mes câlineries j’ai risqué ma peau ? Il me semblait bien que la version mâle de mon poème ne fonctionnait pas bien. Je me dispenserai dorénavant de faire intervenir des espèces qui ne m’ont rien demandé.
Est-ce que je peux vous les confier cet été ?

Ludi

Contribution du : 17/06/2013 13:58
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Re : A propos de "Mes amours de Mygale"
Visiteur 
Sansonnet,

Question séduction, ça n'était que de l'humour..
Si vous pouviez ne croire que 10% de ce que je dis...
Votre com était sympa (ça c'est vrai). Merci à vous.

Ludi

Contribution du : 17/06/2013 14:02
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Re : A propos de "Mes amours de Mygale"
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J'avoue qu'ici, j'ai du mal à cerner les gens, leur humour (j'avais compris pour la séduction que c'était de l'ironie... Mais quel genre d'ironie !? :o), donc je préfère marcher sur des œufs. :D

Contribution du : 17/06/2013 14:08
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Re : A propos de "Mes amours de Mygale"
Visiteur 
Sansonnet,

Alors là c'est très simple : nous ne sommes que deux à avoir de l'humour sur le site. Bien sûr, comme tout le monde est très soupe au lait je ne dirai pas le nom du 2e...

Ludi

Contribution du : 17/06/2013 14:13
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Re : A propos de "Mes amours de Mygale"
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C'est bon à savoir ! Merci ^^
Ça sera avec plaisir d'être le 3ème.

En tout cas, bonne continuation dans l'écriture ;)

Contribution du : 17/06/2013 16:40
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