Je veux remercier les lecteurs qui ont bien voulu parcourir ce poème et au-delà souhaité le commenter. Je n'en suis pas moi même vraiment satisfait, car s'il se veut sincère dans ses motivations, je ne suis pas parvenu à lui imprimer la flamme que j'y aurais souhaitée. Est-ce une question de forme ? Sans doute ne suis-je pas assez rigoureux pour écrire en classique, ses contraintes bridant par trop l'expression de mes sentiments. Cela m'apprendra à vouloir aller jouer dans une cour qui n'est pas la mienne. (le texte a été recatégorisé à juste titre en néo).
Merci encore à Kie, Alexandre, Hananke, Léni, Ludi, Miguel, Ioledane et Troupi qui ont accepté d'en percevoir la sincérité sous une forme trop compassée.
Un merci tout particulier à Folibri, dont j'ai pu apprécier les talents de grammairien émérite en matière de pronom relatif, pour la richesse de son commentaire, le soin avec lequel il a détaillé les défauts qu'il me faut corriger pour prétendre au titre de poète. C'est tout à fait dans l'esprit d'Oniris d'apporter ainsi aux auteurs amateurs, qui prennent le risque de publier, eux, des pistes d'amélioration. J'attends avec impatience le moment de lire une de ses œuvres magistrales qui me permettra enfin de comprendre ce qu'est la poésie. La seule leçon que j'ai pu en retenir pour l'instant est un composé de suffisance trissotienne, de complaisance malsaine à dénigrer, d'outrecuidance dont je n'ai pas encore le sentiment qu'elle se justifie. A propos d'outrecuidance, peut-être voudra-t-il bien éclairer ma lanterne, qu'est-ce qu'un troll ?

Bonjour merseger... La "cour" classique à laquelle vous faites référence n'a rien à envier à la néo-classique... Ces histoires de rimes alternées (ou non !) ne remettent pas en cause la qualité de votre texte d'autant que bien d'autres avant nous ont enfreint sans trop se poser de questions la "sacro-sainte" prosodie classique. Je pense en particulier à Baudelaire dont bon nombre de poèmes auraient été ici classés en néo.
Cela dit je tenais à vous remercier pour la grande courtoisie dont vous faites toujours preuve que ça soit en forums ou commentaires.
Quelques uns parmi nous seraient bien avisés de suivre votre exemple...
Bonne journée et encore merci...

C'est vrai que pour ma part j'avais été surprise de voir ce texte en catégorie classique, à cause de la non-alternance des rimes - sachant que mon dernier poème avait été recatégorisé en néo pour cette même raison.
Néanmoins comme le souligne Alexandre, cela n'en reste pas moins un écrit de qualité, avec une plume qui semble pouvoir maîtriser parfaitement les contraintes de la prosodie classique.

Merseger, ne m'en veuillez pas d'avoir donné une note pour trois personnes, ne m'en veuillez pas non plus de ne pas m'être trompé en matière de grammaire, c'est que je relis sans doute plus mes propres commentaires que vous ne relisez sans doute votre poésie. Pas de mal à cela, la fièvre du poète doit vous porter dans des flots vifs et aisés ! Bravo, bravo !

Je suis confus, cher merseger, que ma remarque vétilleuse ait fait refuser à votre poème la qualité de "classique" ; pour ma part je le regarde comme tel : tant de nos maîtres se sont permis cette licence ! Et j'ai publié ici même en néo, pour éviter d'interminables discussions, des poèmes que je considère comme rigoureusement classiques. De toute façon cela demeure une question de catégorie et non de talent ; nul, parmi les "valeurs sûres" d'Oniris, ne remet le vôtre en cause.

Aucun problème Miguel. Il est fautif au regard des règle et j'en accepte la recatégorisation de bon coeur. Mary m'avait d'ailleurs prévenu et dit avoir envoyé un mp aux lecteurs plus vigilants que moi qui avaient vu l'erreur.
Amicalement.

Aucun problème Miguel. Il est fautif au regard des règles et j'en accepte la recatégorisation de bon coeur. Mary m'avait d'ailleurs prévenu et dit avoir envoyé un mp aux lecteurs plus vigilants que moi qui avaient vu l'erreur.
Amicalement.