A vous tous....

Bien sûr que cette suffisance est affichée !!!!!
"Je" n'est pas moi, "je" est le bourgeois de Richepin, suffisant, méprisant et faisant acte de bonté pour, surement se donner bonne conscience.
"Je" connait même "un instant d'égarement" lorsqu’il ressent réellement les souffrances du mendiant (tout le passage en italique),
puis s'achète une bonne conduite dans le plus grand mépris qui soit.
L'indigent ressent ce mépris au plus profond de sa désespérance, et réagit en désespéré.
Le bourgeois ne comprend pas bien sur, et son naturel revient au galop.
Les trait de chacun me semblent tellement accentués (voire caricaturaux) que je ne comprends pas que ce poème est pu semer le doute.

Merci à toi Mona d'avoir saisi ce qui me semblait aussi évident......

Te fâche pas pieralun ! Ce "je" était quand même un poil sybillin malgré l'incipit qui guidait la lecture et "je" ne comprenais pas très bien d'autant que je ne vois toujours pas le rapport entre la Garonne et Richepin... Pour moi Richepin c'est Paris et la Seine mais peut-être ai-je raté un épisode de la vie de ce brave homme !
Désolé mais c'était de bonne foi... Sans rancune

Bien sûr Pieralun que c'était évident mais, comme moi-même je le fais souvent, tu t'impliques dans tes textes et ce "je" égare le lecteur qui peut supposer une mise en scène personnelle alors qu'il n'en est rien. C'est là toute la subtilité de la chose : se poser en acteur alors que nous ne sommes que spectateurs. Je ne puis moi non plus me détacher de ce travers. Mais en est-ce un ?

bonsoir Pieralun
J'ai dit sur ta fiche que j'avais compris après ton commentaire Pour le lecteur il est parfois difficile d'assimiler un écrit à la première personne Même si pour l'auteur tout parait évident Salut cordial Leni

Je ne comprends pas qu'il puisse y avoir une ambigüité ; j'ai toujours séparé le narrateur ou le poète de l'auteur. Même quand les patronymes sont les mêmes, je les différencie. L'auteur n'intervient, je pense, que dans les essais, les critiques.

Bien amicalement,

Bonsoir à tous

Pardonnez mon manque de promptitude à vous répondre mais je dispose de peu de temps en ce moment.
Je vous remercie tous pour avoir compris ce que j'ai essayé de faire passer dans ce texte, et surtout d'avoir pris le temps de me le manifester.
Bonsoir Alex,
Ne t'inquiète pas, je ne me suis pas emporté, j'ai juste réagi rapidement.
Pour la Garonne , il s'agit de ma ville, Toulouse, et tu as raison, le référence faite à Jean Richepin ne concerne que le thème qu'il traite magnifiquement dans " Les oiseaux de passage" chantée par Brassens, même si dans son texte, les gueux sont avant tout des poètes.
Lisez la, écoutez la tous, c'est un chef d'œuvre.
Dis moi, je t'ai vu en photo sur le site, et tu correspond exactement à l'idée du gars sympa que j'imaginais.

Bonsoir Mona, Léni, Renaud, et un grand merci pour vos comms

Comme d'autres, j'ai lu ce poème au premier degré. Erreur d'interprétation de ma part ? Peut-être mais... il me semble qu'un incipit, ne fait pas partie du poème. Il sert à dire "pourquoi j'ai écrit ce poème". Si il faut en plus que ce soit l'incipit - que je ne lit pas toujours - qui donne le sens je regrette, mais ce n'est pas à la portée de tout le monde, et c'est mon cas. Je reconnais ne pas toujours posséder les qualités intellectuelles d'interprétation. Pour moi, c'est le texte du poème qui guide son sens et se suffit à lui même, pas les compléments. Pardonnez- moi Piéralun d'avoir mal compris. Peut-être n'est-je pas la tournure d'esprit pour ce genre de rédaction.

voue êtes par avance pardonné.
Vous n'avez même pas à l’être d'ailleurs car, si j'ai rapidement pris la plume pour m'expliquer, cela n'excuse en rien le fait que j'ai certainement manqué de clarté dans le texte, et vous avez raison, l'incipit n'est pas le texte.

Il est rare que j'en fasse des tonnes pots-publication, mais ce sujet me tient à cœur:

* difficile d'accepter la détresse, le dénuent et la forme de prostitution qui en découle,

* difficile de trouver individuellement une réponse juste à une telle confrontation.

* quant à la réponse collective, hormis les associations qu'il faut applaudir à tout rompre, elle disparait totalement derrière la frénésie de nos sociétés dites modernes à s'enrichir.
C’est à pleurer !!!

Salut pieralun... Merci pour la photo du "type bien" mais il ne faut pas toujours se fier aux apparences, j'ai mes travers comme tout un chacun... même s'ils n'apparaissent pas sur ce cliché pris à l'improviste par une copine.
Pour le reste, je me suis planté pour deux raisons :

-Pour ma part quand j'écris un "truc" quelconque à la première personne, il s'agit bien de "Je" ... Alexandre...
-Ensuite, te sachant Toulousain, la Garonne a fait le reste mais j'avais du mal à comprendre car ça ne correspondait pas du tout au pieralun que je crois connaître...
Bon, l'incident est clos et pieralun n'a pas baissé dans mon estime !
Bonnes vacances collègue !

Ps Mea culpa ! Mon com. précédent comportait un sybillin dont je ne suis pas fier. Il fallait bien sûr lire "sibyllin"