Un petit mot pour vous remercier de vos lectures et commentaires. À vrai dire je n'ai pas grand chose à ajouter, c'est surtout pour la forme!

J'habite à Rio et l'idée m'est venue après une conférence de Claudia Circé, une sociologue brésilienne qui montre que l'ascension de la classe moyenne brésilienne a été mal évaluée et qu'on assiste à un endettement croissant et inquiétant des classes populaires : ça jongle avec les cartes de crédit. En effet, à Rio, l'instinct de consommation explose : les prix sont absurdément chers comparés au niveau de vie de la majorité des gens. Et les brésiliens aiment flamber, donc ça claque du pognon de manière frénétique sans pour autant avoir les moyens d'assurer derrière.

Sinon pour en revenir à la nouvelle, je me rends compte en vous lisant qu'effectivement, une fin moins réaliste, et plus amusante aurait été de faire basculer Creusa dans le crime... Je vous l'accorde, je me suis un peu trop attaché à l'idée de vraisemblance.

Enfin merci Bidis pour votre humour, et pour louer la simplicité du texte, c'est en effet une chose à laquelle j'attache de l'importance. Je pense que l'accessibilité et la fluidité font partie intégrante du plaisir de lecture.

Si je trouve le courage de réécrire la fin version Bidis, je la posterai ici!

Encore merci pour vos lectures. Amicalement,

Redbuche

Encore plus difficile : satisfaire le lecteur dans ses inavouables pulsions mais en plus le surprendre avec, dans cette chute qu'il suppute en salivant, quelque chose à quoi il ne s'attend pas du tout...