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1 Utilisateur(s) anonymes
À propos de "Il y a plus de choses", remerciements |
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Je remercie le Comité Éditorial d'avoir inclus ce texte au catalogue au catalogue d'Oniris, les correcteurs de s'être penchés dessus, ses lecteurs et commentateurs de l'avoir lu et commenté.
Un remerciement particulier à vous, Hananke, parce que vous avez commenté en Espace Lecture et que j'ai donc pu voir dès la parution du texte ce que vous aviez à en dire. Contrairement à Pimpette et Arielle, vous renâclez sur les "patins patauds" et les "organes en biture", et je dois reconnaître que je me laisse parfois séduire par des facilités. Pour les "patins patauds", j'ai hésité... je n'ai pas résisté, la chair est faible devant les jeux de sonorité, "ce bijou d'un sou qui sonne creux et faux sous la lime". Pimpette, votre énergie et votre bienveillance ont le don de me donner la pêche ! Merci à vous qui soutenez aussi le douteux dans ces vers ; le mauvais goût fait aussi partie du réel... Pour vous répondre, la cruauté mature est bien celle de la Nature. Elle n'est plus toute jeune, n'est-ce pas, mais a gardé son espièglerie devant les plaisirs enfantins de la cruauté. Arielle, grand merci à toi ! Quand une image me séduit particulièrement, je suis toujours un peu inquiète, me disant que cette séduction est peut-être bien une marque de clinquant et de facilité. Ainsi de ce gras de la nuit qui lustre de noirs satins et qui, comme tu le dis très bien, donne son plein sens aux sommeils déteints : tu m'apprends que l'image peut fonctionner, et cela me soulage. Concernant la forme, je comprends ton objection, mais je pense que des vers libres, débraillés, n'auraient pas convenu au sujet. Car le texte, selon ma lecture, est un aveu d'impuissance : ce que nous créons ne pourra jamais valoir grand-chose devant la complexité du réel. En exprimant cela dans une forme relâchée, essayant d'approcher cette complexité, je serais allée à l'encontre du fond. Ici, l'intérêt d'une forme rigide, ces quatrains au cordeau avec des rimes uniformes, est justement de faire toucher du doigt le peu de souplesse de l'esprit humain devant ce qui est, qui lui échappe. Merci à vous, Gemini, d'apprécier l'"opacité" du texte ! Je me dis en effet que si les lecteurs peuvent faire ressortir des aspects différents, c'est un signe de densité, et cela me fait plaisir. Vous avez l'œil pour le vers 15, "En fort mièvre peinture" : au départ, je croyais que "mièvre" appelait la diérèse, et puis, après vérification, non. Je n'ai pas eu la présence d'esprit de chercher un adjectif plus approprié avec trois syllabes (ou alors j'ai été trop cossarde, c'est bien possible). Grand merci à toi, Hellian, ton commentaire m'a bien fait rire ! Désolée d'avoir mis à mal ta comprenette et celle de ton logiciel apparemment très doué en homonymie. Des "sommeils d'étain", je dois dire, ça a de l'allure, je rapproche ça de "sommeils de fer-blanc" : la même idée de toc, de mauvaise qualité. Bon, en tout cas je me réjouis que tout se soit bien terminé entre Françoise et toi, que le couteau à pain soit retourné bien sagement couper des miches... et en plus, mon "gras de la nuit" (mais non, c'est pas un invité obèse qui va se servir un en-cas à deux heures du mat') vous a fait penser à régler une facture en souffrance, elle est pas belle la vie ? Au fait, pendant qu'on parle : je m'absente pour un gros week-end et ne pourrai commenter tout de suite ton poème à paraître dimanche ; mais tu ne perds rien pour attendre ! Je te promets en tout cas de ne pas poursuivre mon cher et tendre avec un couteau suisse pour cause de désaccord littéraire. Encore merci à tous ! Plusieurs d'entre vous signalent un manque de clarté dans le propos, j'espère m'améliorer à mesure que j'intégrerai mieux les contraintes de la catégorie classique... Cela dit, je crains aussi avoir du mal à exprimer des idées pas forcément très claires dans ma tête, comme aurait pu dire Boileau un jour de grave méforme.
Contribution du : 20/09/2013 16:27
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Re : À propos de "Il y a plus de choses", remerciements |
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Ma chère soque,
Mille pardons ! Ma saloperie de vue de m.... m'a encore joué un vilain tour. J’ai gratifié ton poème d'un "Très faible" alors que je ne lui voulais que du très bien. Cela m'a donné l'occasion de prendre la mesure de ton indulgence qui est décidément très grande. Evidemment, j'ai rectifié. Bien cordialement Hellian
Contribution du : 21/09/2013 12:46
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Re : À propos de "Il y a plus de choses", remerciements |
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Ben, Hellian, je me disais que peut-être l'obscurité du propos t'avait agacé, ce qui eût, n'est-ce pas, été ton droit : le lecteur, comme le client, est roi... Bien sûr, je préfère comme appréciation un "Très bien" qu'un "Très faible", je vais pas dire le contraire !
reunan, je vois que votre commentaire sur le texte a été modéré. J'étais absente ce week-end, je n'ai pu en prendre connaissance. Si vous voulez m'en faire part par message privé, n'hésitez pas. Grand merci à toi, MissNode ! Cela me fait plaisir que tu voies une dimension ludique au texte, je suis d'accord là-dessus.
Contribution du : 25/09/2013 05:51
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Re : À propos de "Il y a plus de choses", remerciements |
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Bonjour socque et merci de votre réponse
Dans l'expression patins patauds ce qui me gêne est juste l'enjambement fait entre les deux mots. En un même vers j'aurais sûrement apprécier l'allitération. Bien à vous. Hananké
Contribution du : 25/09/2013 09:23
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