Mes remerciements à tous ceux qui ont pris le temps de lire ma nouvelle : "Mon nouvel emploi à la Banque".

Et des remerciements particuliers à ceux qui ont pris le temps de laisser un commentaire. Je sais le temps que ça demande.

Je les prends donc en considération et je les apprécie pour ce qu'ils sont.

Socque : D'abord, un gros merci. Vous semblez lire et commenter tous les textes. Quand on sait ce que ça coûte en temps, faut le faire.

Et oui, j'interviens trop souvent à travers mes histoires. Moi, je trouve ça chouette que l'auteur intervienne directement à l'occasion, justement parce que ce n'est qu'une histoire. Faut se le rappeler. Et ça change le rythme, tant lors de l'écriture que lors de la lecture. C'est voulu, j'écris comme je joue des saxophones : pour hypnotiser, pour vous entraîner avec moi. Et la rupture de rythme est un truc pour déstabiliser l'auditeur, pour l'appâter. Mais je me rends compte que ça semble plus agacer qu'autre chose. Je le referai plus, promis (les doigts croisés).

Quant à la subtilité, vous avez raison, la farce est parfois grosse. Caricature, je dirais ? J'écris des caricatures, voilà. Parce que je n'accorde pas beaucoup d'importance à l'histoire. Ce qui m'intéresse, ce sont les images que j'y loge, la poésie des petits trucs de la vie, les sentiments. Je tente d'écrire des sentiments, parce que ce qui m'intéresse dans l'écriture, c'est sa capacité à s'insérer dans la vie du lecteur et à l'accompagner. J'ai lu tout Vian à plusieurs reprises, à 15 ans, 25, 35, 45 ans. Chaque fois, la sensation en était différente. Idem pour certains romans de Le Clézio que j'ai relus et relus. Ces romans me collent au corps. Tandis que d'autres que j'ai lus, tous les trucs politico-fictions, policiers, SF, ils me tiennent en haleine le temps de les lire, puis après c'est fini. Pourtant, Vian et Le Clézio n'ont pas des histoires qui vous tiennent en haleine. Mais elles sont remplies de bien plus.

J'apprécie beaucoup que vous ayez remarqué les nombreuses images insérés dans mon histoire. Et je prends note de certaines lourdeurs causées par les répétions abusives des qui, que, qui…
Bien noté.

La saynète avec le médecin peut paraître ne pas avoir sa place, mais elle permet ma petite charge en faveur de la protection de la langue française au Québec. Le médecin réapparaît aussi dans les chapitres suivants de mon histoire.

Encore une fois, cette nouvelle est tirée d'un chapitre d'une histoire que j'ai écrite entre 1982 et 2010. Je l'ai remanié un peu pour en faire une nouvelle. C'est de cette histoire que j'avais tiré la nouvelle "La Crèche". Même personnage de Grosjean, même Banque, même monde étrange, pas si loin du nôtre.

Merci encore

Placebo : Merci de vos commentaires. Et oui, je ne le ferai plus, je n'interviendrai plus en plein cœur de mon histoire.

Le truc des communistes, c'est qu'ici au Québec, on est encore très frileux sur les termes communisme, socialisme. En France et dans les pays voisins, je ne crois pas que ça soit un problème. Le parti socialiste est parfois au pouvoir, les communistes existent, ça fait partie de l'ordre des choses. Ici, le Maccarthysme a fait des dommages importants. Les États-Uniens sont puissants et leur démonisation de ces idéologies a eu un impact au CasNada et au Québec. Le NPD, parti politique canadian, a jonglé avec l'idée d'enlever le terme socialisme de ses statuts parce que ça fait peur au monde, et ils veulent le pouvoir, comme les autres. Ici, le Parti Québécois n'ose plus parler de social-démocratie. Les gens ont peur de ces termes.

Content de votre commentaire : "… différents types d'humour et puis de la poésie aussi…". Exactement ça.

Pepito : on se vouvoie, là ? Bon, pour le système bancaire, pour le pouvoir en général, vous connaissez mon côté anarchiste. Alors, c'est évident que des charges contre tout ça, je ne peux m'en empêcher.
Pour ce qui est des commentaires sur la forme et la formulation des phrases, ben, faut vous pratiquer mon ami. C'est un bon exercice de diction, quand ça craque sous la langue.
On n'a pas le même rythme de langage, je ne pourrais pas m'accorder au vôtre. Chacun sa musique. Mais je prends note des commentaires.
Pour ce qui est de l'absurde, par définition : C'est ce qui est contraire et échappe à toute logique ou qui ne respecte pas les règles de la logique. C'est la difficulté de l'Homme à comprendre le monde dans lequel il vit. C'est avant tout un degré de comique très élevé. Il signifie ce qui n'est pas en harmonie avec quelqu'un ou quelque chose, par exemple, une conduite absurde est un comportement anormal, un raisonnement absurde est un raisonnement complètement illogique." (Wikipédia). Je ne vois pas ce qu'il y a d'absurde dans mon texte, en autant que j'ai posé les jalons de départ : Cité post-crashalistique. Tout se tient. Le reste n'est qu'imagination, pas absurdité, non ?
Merci encore de m'avoir lu.

Merci à tous.

Hello Dowid,

Merci pour le retour. On peut se tutoyer si tu veux :)

Ok pour les communistes, je ne savais pas sur l'influence états-unienne / du maccarthysme, on en apprend tous les jours.

Dommage pour le peu de commentaires, c'est un texte honnête. Mais recevoir des comms n'est pas une science exacte, il n'y a pas de recette sûre :/

Salut Placebo.
Ça ne me dérange pas vraiment de ne pas avoir beaucoup de comms.
La qualité vaut mieux que la quantité
Sans blague, ce qui serait intéressant, ça serait d'avoir, en plus des comms, des cases genre : beaucoup, moyen, pas du tout, que les lecteurs pourraient cocher sans nécessairement émettre de commentaires. Ça permettrait de voir si les gens apprécient. Genre, sur 47 lectures, tu te ramasses avec 42 "pas du tout", tu peux te poser des questions sur l'impact de ton texte.
Moi, ça me va pour le tutoiement, pas de problème. Difficile à gérer individuellement, par exemple. Faut se rappeler de qui préfère le "vous", qui d'autres le "tu". Pas de malaise avec un ou l'autre, mais je préfère le tutoiement. Sauf qu'en public, sur Oniris, je vouvoie tant que je ne sais pas.
Bonne fin de journée à toi et à tes proches.

Salut Dowvid, on se tutoie bien sur. J'ai pas fais gaffe à force de tournicoter sur ce site. ;=)

Pour l’absurde il s'agit de la forme bien sur, pas du contenu.

Sincèrement, je n'ai pas trop accroché à ce texte, mais bon, c'est juste un avis, pas bien grave donc et bonne continuation.

Bonjour Perle-Hingaud. Je viens de lire votre commentaire. Merci.
Effectivement, il y a des lourdeurs parfois involontaires probablement. Mais quand j'insiste comme dans l'exemple que vous donnez, c'est tout à fait voulu et pensé ainsi, pour appuyer sur le sentiment que je veux exprimer. Dans cette Cité, la majorité des gens ne pensent pas (comme tant de nos concitoyens, qui ne font que gober ce qu'on leur raconte). Alors j'insistais sur le degré d'inconscience de Grosjean.
Merci d'avoir relevé le côté loufoque de mon histoire. Si vous lisiez le restant, vous verriez que tout se tient.

Mais effectivement, j'en beurre épais des fois