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Eteint à petit feu
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Bonjour,

Comme l’incipit de ce texte (A petit feu) le précise, il s’agit du retravail d’une première version déjà proposée sur Oniris. Je m’étonne que l’on puisse trouver cette démarche insolite, sur un site dont la vocation est le travail et l’amélioration et qui se défend d’ailleurs régulièrement d’être une vitrine. Un merci tout particulier, donc, au CE qui a su se montrer cohérent en acceptant la publication de cette nouvelle. Au surplus, je m’étonne que des commentateurs se montrent si peu curieux du devenir de leur commentaire. J’entends leur montrer en quoi il a été tenu compte de leur avis, c’est-à-dire en quoi ils m’ont été utiles.
Un grand merci à Pepito, Alexandre et Widjet qui se sont farci ce texte, bien qu’adapté, pour la seconde fois. Merci aussi à Toc-Art, ayant lu le texte pour la deuxième fois, bien que partiellement et bien que je ne me souvienne d’aucun commentaire de sa part sur la première version. Je suppose que sa première lecture était effectuée au titre de membre du CE.
Ayant déjà par le passé présenté une seconde version d’un même texte, je sais que le CE souhaite obtenir de l’auteur, à juste titre selon moi, l’explication de sa démarche. Je me propose donc de la détailler, selon les deux axes évoqués dans l’incipit (intégration des commentaires sur la première version et satisfaction des contraintes d’un concours de nouvelles auquel ce texte a participé).



INTEGRATION DES COMMENTAIRES SUR LA PREMIERE VERSION

Je rédige ce post sans avoir accès à ces commentaires que je n’ai d’ailleurs pas relus depuis plusieurs mois, mais, les ayant lus des dizaines de fois, je les ai encore suffisamment à l’esprit pour pouvoir m’y référer.

Alvinabec m’avait fait part du caractère dispensable de deux paragraphes entiers. Je n’en ai presque rien conservé. Elle m’avait également suggéré que le titre (titre initial : « Une couille dans le potage ») pouvait priver les lecteurs de la découverte de la chute. J’ai modifié le titre également pour une autre raison sur laquelle je reviendrai.

Caillouq, Alexandre, Socque et d’autres encore m’avaient fait remarquer que quelques phrases évoquaient des pistes scénaristiques non suivies, ou du moins non décrites. Je ne peux d’ailleurs me priver de reprendre cette excellente formule utilisée par Caillouq car elle résume en deux mots le problème : « excroissances scénaristiques ». Principalement, le texte suggérait que Patricia entendait se débarrasser de Vincent lorsqu’ils seraient mariés, mais rien d’autre dans le texte ne suivait cette piste. Egalement, le texte suggérait que Nicole entendait assassiner Patricia, mais une fois de plus, cette piste n’était pas décrite. J’ai débarrassé le texte de la première excroissance scénaristique et ai exploité la seconde (d’ailleurs, pour m’aider à satisfaire aux contraintes du concours).

Alexandre, Palimpseste, Socque et Widget regrettaient que les conditions de l’assassinat de Vincent ne soient pas plus décrites. J’ai ajouté quelques phrases en espérant que ce soit plus clair pour ceux qui le souhaitaient, mais guère plus car je ne souhaitais pas faire de ce texte un texte « gore ». Je souhaitais lui conserver son aspect relativement léger qui sied bien à l’humour noir.

Pepito me faisait remarquer, avec l’agréable humour qui caractérise ses commentaires et autres interventions, que pour une exploitante de commerce horeca, Nicole faisait preuve d’une ingéniosité insolite, digne de MacGuiver. Je lui ai donc inventé un passé, des études et une maîtrise en physique. Sans doute avais-je déjà cela en tête lors de la rédaction de la première version, mais je ne l’avais pas écrit. Pepito m'avait aussi dit qu'il y avait une phrase au sujet de l'"honnêteté" des brevets qu'il avait eu du mal à avaler. J'ai supprimé cette phrase en même temps qu'un bonne partie du paragraphe qui la contenait.

Jean-Marcel (que l’on ne voit plus par ici, il me semble) me disait bien apprécier la nouvelle, notamment parce qu’elle se déroulait à Lyon et parce qu’il est un vrai « Gone ». A ce titre, il aurait aimé que l’aspect régional soit plus exploité. J’aurais moi-même beaucoup aimé étoffer cet aspect régional, mais pressé par l’échéance du concours, je n’ai pas trouvé le temps de me documenter. J’ai préféré éviter le ridicule car, bien qu’ayant déjà parcouru la France de long en large, je n’ai jamais mis les pieds à Lyon.

Widjet m’avait fait remarquer que ce texte lui rappelait son excellente nouvelle « Ma langue au chat » et me suggérait, plus ou moins explicitement, de le prendre pour modèle. Etant donné que j’ai trouvé ce texte relativement mauvais (bien que je l’aie commenté avec bienveillance), je n’ai pas souhaité suivre ce conseil plus ou moins bien caché.

J'ai encore tenu compte de remarques relevant plus de détails. Je n'y reviens pas pour ne pas encombrer davantage.

Je n'ai pas de statistiques à ce sujet, mais à vue de nez, je dirais qu'il devrait subsister à peu près 70% du texte d'origine. Il y a eu des suppressions, des ajouts et des modifications. Pour tenir compte des remarques, il ne fallait pas forcément toujours changer beaucoup de choses. Il ne fallait parfois que supprimer une phrase. Je n'imaginais pas réécrire complètement un texte qui avait bien fonctionné. Ce n'était pas le plus plumé de mes textes (deux seulement), mais c'est je crois le seul qui ait reçu un accueil homogène, unanime me semble-t-il, hormis certains détails dont les commentateurs-noteurs ne m'avaient que peu tenu rigueur.
Je voulais donc conserver ce qui avait plu, même à Widjet, et ne modifier que ce qui avait justifié des remarques à la marge.



SATISFACTION DES CONTRAINTES DU CONCOURS

Le concours de nouvelles 2013 du Loir Littéraire demandait, assez laconiquement, de respecter le thème « Rendez-vous à… », thème qui devait revenir comme un leitmotiv au cours du récit, d’une taille maximum de 16.000 caractères.
J’ai donc remanié l’intrigue pour y inclure les rendez-vous passés entre Nicole et Vincent au chalet, ainsi que les rendez-vous actuels entre Vincent et Patricia, dont le rendez-vous ultime au cours duquel Patricia devrait trouver la mort par crise cardiaque en découvrant le corps mutilé de Vincent.
Détail qui me semble avoir une importance : il était précisé que le jury de ce concours était constitué de… 250 personnes ! Je n’ai eu de cesse, au cours de mon parcours sur Oniris, de tenter de me distancier de celui qui fut mon inspirateur littéraire : Louis Ferdinand Céline. Il subsiste encore une trace de cette époque : ici. Et encore, cette trace n’est qu’une seconde version quelque peu décélinisée par rapport à la première. J’espère qu’il m’est permis, par ce lien, de donner aussi un petit coup de pouce à un autre site littéraire qui peine, comme ici, à récolter des commentaires, car je sais que la personne qui le gère ne compte pas son temps pour le faire, et j’ai plusieurs fois regretté de ne pouvoir y donner de mon temps car ne pouvant m’investir que sur un seul site (Oniris). Des commentateurs de la première heure me disaient adorer cette singularité d’écriture, alors que d’autres n’y voyaient en me le reprochant qu’une proximité trop grande avec le style d’un autre. J’ai changé de style, de styles, parfois en me bouchant le nez lorsque je lissais trop une écriture qui avant cela se démarquait plutôt par un côté « baroque », faisant la nique à la grammaire tout en respectant pourtant sa logique. 250 personnes ! Rendez-vous compte ! Le nombre est tellement impressionnant que la question n’est plus « Comment parvenir à les séduire ? », mais « Comment en perdre le minimum ? » La réponse me fut : lisser, lisser et encore lisser. Même le titre initial (« Une couille dans le potage »), je n’ai pas osé le conserver pour me présenter devant 250 personnes. De lissage en lissage, de changement de style en changement de style, je ne reconnais plus mon écriture, je ne me reconnais plus, et je n’ai même plus envie d’écrire. J’aurai certes acquis quelques clients à qui autrefois que je ne plaisais pas ou n’aurais pas plu, mais je regrette surtout d’avoir perdu ceux à qui je plaisais, au premier rang desquels : moi. Je ne peux pas poursuivre dans cette voie dans laquelle je ne me reconnais plus. Je ne peux pas revenir en arrière, connaissant très bien les reproches auxquels je m’exposerais. Je suis dans une impasse. Il vaut mieux que je passe à autre chose. Lorsque j’ai pour la première fois tenté d’écrire une petite historiette de fiction – c’était un peu avant mon inscription sur Oniris – je l’ai trouvée tellement ridicule et mal écrite que je l’ai jetée à la poubelle avant même de la finir. Ensuite, je me suis surpris à progresser très rapidement. Je le croyais sincèrement. Grisé par les premiers succès sur Oniris, en 2010, j’ai sans doute cru que le scribouillard médiocre que j’étais pouvait se transformer en quelque chose de valable, mais j’ai présumé de ce dont j’étais capable. J’y ai tout de même souvent pris beaucoup de plaisir. C’était une chouette expérience.

Ah, oui, j'oubliais... Cette nouvelle n'a pas été retenue pour le concours. J'aurais aimé être certain qu'elle fût lue. Le règlement précisait que l'envoi du texte devait inclure une enveloppe préaffranchie (avec des timbres-poste français, évidemment) avec nom et adresse de l'auteur, impératif dont la non satisfaction devait entrainer l'exclusion de la participation. Sur la réponse type que j'ai reçue a été ajoutée cette phrase manuscrite : "Pas d'enveloppe préaffranchie avec nom et adresse !". J'ai bien joint une enveloppe avec mes nom et adresse, mais non affranchie, selon une clause particulière du règlement visant les participants étrangers, dont le tarif de la participation plus élevé incluait les frais d'affranchissement avec des timbres-poste français. J'ai peut-être présumé des capacités de la personne dépouillant le courrier en supposant qu'en découvrant une adresse à "Bruxelles, Belgique", elle comprendrait qu'il s'agissait de la participation d'un étranger. Quoi qu'il en soit, le plus raisonnable est de supposer que la nouvelle a tout de même été lue et qu'elle n'a tout simplement pas été retenue.



UN MERCI TOUT PARTICULIER A UN COMMENTATEUR FANTOME

Ce midi, j’ai constaté que ma nouvelle était publiée, sans le moindre commentaire. J’ai découvert aussi qu’une personne m’avait envoyé un MP, une personne qui, par gentillesse et discrétion, m’avait écrit que l’histoire est très bonne, mais par endroits très mal écrite. Cette personne me proposait même spontanément que je lui envoie le texte et qu’elle corrige ce qu’il y a, selon elle, à corriger. C’est une démarche rare sur Oniris, même si elle s’y pratiquait parfois autrefois. Les temps ont bien changé. Aujourd’hui, il faut en dire le moins possible, et surtout ne pas accabler un auteur si l’on trouve à redire sur son texte ou son écriture. Le commentateur qui a donné de son temps pour lire et commenter est prié de ne pas faire perdre celui de l’auteur qui doit le lire.
Pour ce qui me concerne, je crois pouvoir dire que cette démarche est inédite. Je ne dévoile pas l’identité ce cette personne qui m’a écrit en privé, mais elle se reconnaitra bien évidemment et je salue sa gentillesse. Je ne peux pas lui promettre de tenir compte de tout ce qu’elle me fera remarquer, je suis beaucoup trop têtu pour ça. Surtout, je ne peux pas lui promettre que cela ait encore la moindre importance, mais qu’elle soit vivement remerciée.


PEPITO

Merci pour ton com, en réalité le deuxième si l’on tient compte de la première version. J’ai tenu compte de ton premier commentaire.


ALEXANDRE

Merci pour ton com, également le deuxième. Pour la réécriture, j’ai tenu compte de tes remarques au premier commentaire.


TOC-ART

J’ai écrit récemment que l’on devrait pouvoir se permettre d’interrompre la lecture d’un texte s’il ne plait pas, de le dire et d’expliquer pourquoi. Je suis heureux que nous soyons du même avis. Pour la première version, je sais qu'un ou deux commentateurs m'avait fait une remarque au sujet du début, qu'ils trouvaient moins bien écrit que le reste. J'en ai remanié un peu le style pour tenter de le rendre plus homogène. A titre d'exemple, la première phrase ("On les bichonne, nos clients") est devenue "Nous les dorlotons, nos clients". Je suis d'accord avec vous : le début d'un texte devrait constituer une accroche particulièrement soignée.
Je vais essayer de tenir la promesse que j’ai faite de commenter votre dernier texte. Pour la petite histoire, j’ai voulu interrompre sa lecture dès le deuxième mot, c’est-à-dire dès le premier verbe. J’ai malgré tout poursuivi la lecture et j’admets qu’il valait cette lecture complète. Je devrais donc pouvoir vous donner un commentaire complet.


WIDJET

Même remarque que pour Toc-Art. Merci de m’avoir dit que tu ne poursuivais pas la lecture parce que le texte te faisait chier. Tu ne pourras évidemment que croire qu’il s’agit d’un retour de flamme, et après tout tu crois bien ce que tu veux, mais je pense pouvoir m’autoriser à dire aujourd’hui que je n’ai pas poursuivi ma lecture de tes Matriochkas parce qu’elles me gonflaient prodigieusement, dès le premier mot (record de Toc-Art battu). J’avais même commencé la rédaction d’un commentaire à leur sujet, mais l’ayant relu et encore relu, je me suis résolu à le garder pour moi, même lorsque tu me courrais après pour que je les commente, parce que je n’y étais pas tendre du tout et que je savais que ce texte t’avait demandé des mois de travail. Aussi, comme tu le sais, sauf rares exceptions je n’aime pas ton écriture, qui m’apparait comme de l’auto-caricature, parfois un peu scolaire, notamment par ce « What the fuck » qui revient comme un leitmotiv aussi peu drôle que le « C’est Ok » du « désopilant » (hum !) Christian Clavier dans « Les visiteurs », également par une erreur flagrante de rythme dans une scène d’action, pour tout dire impardonnable pour un cinéphile. Seulement, après deux ou trois commentaires dans le même sens, je considère que ça ne sert à rien de me répéter, qu’il ne sert à rien d’accabler, et que je n’aurais vraiment rien à gagner à passer pour un rabat-joie dans un concert de plumes. Je ne suis pas fan et je te laisse à tes fans. Peut-être qu’en poursuivant la lecture, j’aurais compris pourquoi ce texte te vaut tant d’éloges, mais en l’état, je ne le comprends absolument pas. J’ai tenu compte partiellement de ton premier commentaire, parce que je trouve que tu es un bon commentateur et même parfois excellent, mais je n’ai pas pris « Ma langue au chat » pour modèle, autre de tes succès que je ne comprends pas, preuve supplémentaire s’il en était besoin qu’il est urgent que je passe à autre chose.
« Je me suis ainsi passionnée pour les divers procédés de cuisson des viandes, la réaction de Maillard dont la compréhension et la maîtrise permettent d’obtenir du braisage ou du rôtissage les résultats les plus succulents, les phénomènes intervenant dans la combustion et les conditions l’initiant, bien que la combustion de la viande soit habituellement à éviter ».
Oui, cette phrase se trouvait telle quelle dans la première version, sauf que j’ai mis l’adverbe « habituellement » en remplacement d’un autre. Oui, je suppose que tu devais être particulièrement bien luné la première fois.

Merci à ces quatre commentateurs qui avaient déjà lu et éventuellement commenté la première version. J’avais espéré que des yeux neufs puissent se pencher sur ce texte, mais, même si c’est encore possible, je sais aussi que la durée de vie d’un texte ne dépasse guère actuellement la journée de sa publication, ce qui après tout est assez naturel puisqu’un texte en chasse un autre.



Bien entendu, mes plus vifs remerciements à ceux qui ont permis que ce texte soit publié, notamment l’équipe des correcteurs.



Je sais, c'est très long. Désolé.

Contribution du : 24/11/2013 00:53
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Re : Eteint à petit feu
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Merci, Brabant.
Je n'avais pas vu ton commentaire puisque je rédigeais mon post.
Décidément, encore un vieux de la vieille !
Que fait la jeunesse ?

Contribution du : 24/11/2013 01:10
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Re : Eteint à petit feu
Maître W
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Euh, t’es sérieux, là ? Je veux dire sérieusement, sérieux ?

J’espère pas, mais n’en suis pas si sûr, finalement. Drôle (et désagréable) sensation que cette incertitude. C’est sans doute la seule fois, où j’hésite, où le doute me traverse l’esprit, je me dis « c’est quoi cette aigreur que je perçois ? Ou est passée l’humour, la distanciation de notre camarade ? »

Je lis : « Widjet m’avait fait remarquer que ce texte lui rappelait son excellente nouvelle « Ma langue au chat » et me suggérait, plus ou moins explicitement, de le prendre pour modèle ». Je passe outre le rajout taquin « excellente », mais le « me suggérait, plus ou moins explicitement, de le prendre pour modèle », ça, il faut que tu me rassures : c’est du second degré, hein ? Tu ne le penses pas vraiment ?

Toujours sur « la langue au chat », tu récidives avec « Etant donné que j’ai trouvé ce texte relativement mauvais (bien que je l’aie commenté avec bienveillance), je n’ai pas souhaité suivre ce conseil plus ou moins bien caché. »
Ce n’est du tout ce petit mensonge, c’est la raison de celui-ci. Depuis quand me ménages tu (tu sais que je n’aime pas ça et que je ne veux pas ça) ? Depuis quand cette soudaine retenue me concernant ? C’est quoi cette « bienveillance » de merde ? A l’instar du Beaujolais, c’est le Stony nouveau qui se soucie de comment Widjet va prendre les critiques ? Si c'est ça, je l'aime pas ce cru, je veux l'ancien ! Ce type là ne te ressemble pas, cette tiédeur à mon égard ne marche pas, ne me rend pas service, du tout, tu dois le savoir depuis le temps, non (on s’est vu deux fois en IRL et causé pendant des heures). Si je demande ton avis (tu y vois de harcèlement, franchement tu exagères pas un peu dis ?) c'est parce que je recherche chez toi cette authenticité (et chez tout le monde du reste) dont je te sais capable, je veux de la sincérité et quelques explications pour comprendre ce que tu as aimé ou détesté. Du reste, si je cherchais de la pommade ou de quoi lustrer mon égo, pourquoi je demanderais des commentaires de quelqu'un qui n'a quasiment jamais aimé ce que je fais ? Pourquoi ? Je suis maso ? J’ai toujours fonctionné comme ça, t’eva pas me jouer l'étonné quand même ?
Maintenant, je suis sérieux. Dis le moi, si tu te sens "harcelé", obligé de me lire ou de me commenter, stp, arrête. Tout de suite. Je ne veux vraiment pas te mettre dans cet embarras et j'étais loin de m'imaginer que ma demande te parait aussi oppressante.
Sois libre, hein. Y'a pas de lézards, mais de grâce, ne me ménages pas tant, je ne suis pas puceau .

Enfin, ton rajout du « plus ou moins caché » est franchement indigne de toi, cela me confère une attitude vicieuse qui m’a fait presque sourire, mais un peu jaune. Finalement, on dirait presque que tu me prends (moi et mes intentions) au premier degré. Tu me vois vraiment comme ça : harceleur, puant, sûr de lui, donneur de leçon, vil manipulateur ?

Après, sur le hors-sujet (à propos des « Matriochkas » et ma pomme, ce qui finalement couvre l’intégralité de ton intervention) m’a laissé baba. Vraiment. Pas en colère, ni attristé. Non. Sur le cul. Qu’est-ce que ça fout là, ça ? Surtout que tu te décrédibilises à nouveau quand on connait (et je pensais naïvement que c’était ton cas) un peu mon mode de fonctionnement (je le répète depuis 5 ans sur tous les toits d'Oniris). Voilà que Monsieur a une soudaine retenue à commenter « Les Matriochkas » avec l’excuse foireuse que j’y ai passé des mois ? Pardon, mais encore une fois, tu ne vas pas me faire avaler ça. Je le dis tout le temps : je passe des mois sur 80% de mes textes, c'est pas un scoop, je fais ça depuis des années et ça ne t’a (heureusement du reste) pas gêné de t’exprimer par le passé (va relire ta critique sur « Lorsque j’étais » où tu commence en disant quelque chose comme quoi tu peux te lâcher car je ne le prendrais pas mal).
Si je veux me préserver, je prends des capotes. Sur Oniris et te concernant c'est pas de la prudence que je recherche, c'est le fond de ta pensée que je sais souvent pertinente (même si je peux être en désaccord). Dis les choses avec ton coeur et ton esprit et fais moi confiance pour faire le tri et prendre ce qui me semblera bon ou intéressant. Je fais le tri, t'inquiètes pas, je gère. Je n'ai jamais déprimé avec une critique assassine en revanche ce qui me tue c'est de te dire ça à toi. Si j'apprenais rien de tes interventions, en sachant de surcroit que y'a statistiquement 80% de chance que je récupère une note moyenne ou faible alors, franchement pour un gars qui d'après les intentions que tu me prêtes, aime et se targue d'avoir "des plumes et des fans", je me démerderais drôlement mal à te solliciter.

Enfin, vers la fin tu termine avec une autre belle connerie et ton « preuve supplémentaire s’il en était besoin qu’il est urgent que je passe à autre chose » qui me fait dire que tu as un goût prononcé pour la dramaturgie. Hey, ho, réveille-toi l’ami. On ne parle que d’écriture, personne ne va mourir. Ni toi. Ni moi.

Je finirai par une dernière question sur ton texte (car finalement, c’est sensé être le sujet principal) : dans le forum, tu savais déjà que j’allais être « extrêmement déçu ». Sachant que ma première critique et évaluation était plutôt bonne (peu importe dans quel état j’étais), qu’est-ce qui t’a fait penser et être aussi affirmatif sur ce revirement ?

Bon, comme je veux pas croire que tu sois d'un coup d'un seul devenu con, on va dire que ce soir, tu es juste vexé ou mal luné. Ou seulement fatigué. Alors, Stony, va te coucher et redonne moi, l'autre Stony, le vrai, mon copain, quoi !

Je t’embrasse

Widjet

PS : avec un "J", Widjet. Même sur ça, t'as tout faux !

Contribution du : 24/11/2013 02:30
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Re : Eteint à petit feu
Visiteur 
Citation :
Au surplus, je m’étonne que des commentateurs se montrent si peu curieux du devenir de leur commentaire.


Pour vous expliquer en ce qui me concerne : en effet, le devenir de mon commentaire ne m'intéresse absolument pas, pour la simple raison que c'est pour moi que je commente, pour le plaisir de donner mon avis, pas pour l'auteur qui est totalement libre de faire ce qu'il veut de mes remarques. Si elles l'aident, tant mieux, mais ce n'est certes pas mon but.
J'aime lire, guère relire. Je n'ai donc en effet pas relu votre nouvelle dont je me rappelais très bien l'histoire.

Contribution du : 24/11/2013 10:59
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Re : Eteint à petit feu
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Bonjour Stony, pour la réécriture tu as raison, c'est très bien de pouvoir proposer une nouvelle version. Comme c'est plus que rare, la surprise a été mauvaise conseillère.

Je ne me souvenais plus de l'histoire du brevet, merci pour la suppression, crois moi elle encore plus d'actualité que la dernière fois, snif ! ;=((

Pepito

Contribution du : 24/11/2013 11:16
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Celui qui écrit dans mon dos ne voit que mon… (Adage du banni)
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Re : Eteint à petit feu
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Citation :

socque a écrit :
Citation :
Au surplus, je m’étonne que des commentateurs se montrent si peu curieux du devenir de leur commentaire.


Pour vous expliquer en ce qui me concerne : en effet, le devenir de mon commentaire ne m'intéresse absolument pas, pour la simple raison que c'est pour moi que je commente, pour le plaisir de donner mon avis, pas pour l'auteur qui est totalement libre de faire ce qu'il veut de mes remarques. Si elles l'aident, tant mieux, mais ce n'est certes pas mon but


+1

Contribution du : 24/11/2013 11:55
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Re : Eteint à petit feu
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"Sois libre, hein. Y'a pas de lézards, mais de grâce, ne me ménages pas tant, je ne suis pas puceau"

Si, y a un lézard, y a moi.

Il ne s'agit pas que d'écriture, il s'agit seulement d'écriture. C'est à peu près la même chose.

Si je m'étais laissé influencée, ma route en écriture serait moins savoureuse. Widjet a raison pour les commentaires et ce qu'on en fait, tu prends tu prends pas, mais ça ne doit pas te changer, juste te donner des éclairages de comment on t'a lu.

Faut pas céder, jamais, sinon t'écriras plus. Mise, au pire tu perds ta mise, au mieux t'as le jackpot :)

Contribution du : 24/11/2013 12:24
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Re : Eteint à petit feu
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Merci salam.
C est tout a fait juste.

Apres une bonne nuit, stony (qui nous fait de temps a autres son caca nerveux car souffrant de mauvais....e....foi....e) va retrouver sa vraie nature.

Contribution du : 24/11/2013 12:33
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Re : Eteint à petit feu
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MARITE

Merci pour ton com.
Sous mon pseudo actuel, il n'y a qu'un récit dont un enfant soit le héros : "Le grand soir".
J'espère qu'il ne s'agit pas de celui-là, car :
1. tu me dis qu'il s'agissait "d'un enfant et de toutes les réflexions qui lui passent par la tête", alors que dans ton com sous ce texte tu me disais qu'il était trop factuel et qu'il t'y manquait les réflexions de l'enfant.
2. "Le grand soir" est autobiographique, si l'on excepte certaines petites inventions ou adaptations marginales nécessaires pour faire de souvenirs partiellement estompés un récit au décor complet et cohérent. L'enfant, c'est donc moi. Enfin, c'était moi. Lorsque tu me dis "C'était assez inquiétant comme forme d'esprit et il me semble retrouver, ici, le même esprit à l'âge adulte. Assez effrayant à côtoyer comme personnage", c'est moi, cette fois, qui suis effrayé.

Mais peut-être s'agit-il d'un autre texte. Sous mon ancien pseudo, j'avais plusieurs textes dont un enfant était le héros. Dans la mesure où ils étaient également autobiographiques, je ne suis pas moins effrayé.
Il me reste à espérer que "A petit feu" ne soit pas un récit d'auto-anticipation.


ACRATOPEGE

Merci.
Vous mettez le doigt sur l'aspect sans conteste le plus important, ce que fait d'ailleurs également Toc-Art lorsqu'il évoque le début qui l'empêche de poursuivre.
Il n'est pas étonnant que vous notiez avant tout ce point, vous qui savez si bien maintenir une unité de style dans vos écrits.
Lorsque j'ai entamé l'écriture de la première version, je me souviens très bien avoir été tenté d'adopter malgré moi un style qui fut le mien... et d'y avoir partiellement succombé avant de me raviser. Il en reste des traces que je n'ai pas su gommer.
Je dois aussi vous confesser ma ridicule vanité. Il s'agissait du premier texte sous mon actuel pseudo, et je sais très bien avoir pensé : "J'en ai marre qu'il y ait toujours quelqu'un pour me dire que c'est "mal écrit" et annuler l'éloge d'un autre, du moins dans la notation globale du texte, alors que c'est fait exprès. Je vais leur montrer que je suis aussi capable de faire de la fiction pure, d'adopter un style complètement différent, d'écrire "correctement", de plaire au plus grand nombre et ainsi prétendre à une quatrième ou cinquième plume". Ma vanité est telle que, recueillant alors des avis positifs homogènes (dont celui de Ludi qui avait écrit que c'était ce qu'il avait lu de meilleur sur Oniris... salaud !), j'ai bien cru que j'y étais parvenu. Je me suis encore travesti pour écrire "Le grand soir". Avant, j'aurais adopté un style complètement différent.
J'aimerais retrouver la fraicheur, la candeur, la naïveté, l'humilité des émotions que j'ai connues lorsque mon premier texte ("Détroussage") fut publié sur Oniris. J'ai fait un bon de joie lorsque j'ai constaté que mon texte était publié, j'en ai fait un second lorsque j'ai eu la surprise de constater qu'une plume (à l'époque, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'un poivron) était venue l'orner. J'étais stupéfait d'apprendre qu'un commentateur (Bidis) avait pris du plaisir à la lecture, qu'il avait "vécu" les événements relatés, alors que je n'avais finalement que plaqué quelques mots sur du papier, et je me moquais bien de savoir qu'un autre commentateur avait à redire sur ce qui précisément avait plu à un autre. C'était presque de l'ordre de la magie. J'aime bien la signature de Jaimme : "Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême". Hélas, un commencement n'a lieu qu'une fois, et la naïveté, la candeur et l'humilité ont rapidement laissé leur place à des choses aussi futiles que peu glorieuses. Je me suis laissé aller au jeu de la pêche aux éloges, en dénaturant ce qui plaisait avant tout à moi-même et, éventuellement, à quelques autres. La déception était permanente, car plutôt que me réjouir d'un commentaire positif, je m'attristais d'un commentaire négatif ou, pire encore, pas assez positif. C'est grotesque !
Si je devais un jour retrouver l'envie d'écrire, il faudrait que je le fasse comme je l'avais fait pour l'écriture de ce premier texte : seul, absolument seul, avec pour unique horizon la lecture d'un seul lecteur (moi-même), sans penser, au moment d'écrire un mot, à l'accueil qui lui serait réservé, à un commentaire passé ou à venir. Ce n'est pas pour autant que je n'aie rien appris sur Oniris. J'y ai appris plein de choses. Il y a sans doute quantité de fautes de français que je faisais avant (pas exprès, cette fois) et que je ne fais plus aujourd'hui. J'ai appris beaucoup sur l'écriture en commentant les autres. Mais quoi que je puisse en dire en crânant, je suis beaucoup trop sensible au regard porté par les autres pour ne pas en être influencé, ni assez doué pour m'en priver. D'autres y parviennent merveilleusement. Moi, je ne sais pas.
Seulement, cette solitude de l'écriture à laquelle je prenais avant beaucoup de plaisir, aujourd'hui j'en ai peur. C'est peut-être idiot, mais la perspective d'écrire pendant des mois sans plus rien en partager avec d'autres me fait peur. Cela me semble beaucoup trop dur, bien que ce soit nécessaire. Alors, avant de retrouver peut-être cette fraîcheur des premiers essais, je préfère penser qu'il est préférable de passer à autre chose et de n'en garder que le plaisir de moments d'étonnement naïf. La vie est trop courte pour la prendre au sérieux.

Contribution du : 24/11/2013 18:46
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Re : Eteint à petit feu
Maître W
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Hello Stony

EN lisant ta dernière intervention (Acratopege), cela conforte cette impression que j'ai, celle d'une forme de quête de reconnaissance un peu extrême. Cette recherche d'unanimité, je la trouve :

1) déjà perdue d'avance
2) le moyen le plus dangereux de s'oublier (c'est quand même toi qui compte en premier lieu, bordel de merde)
2) une source assurée de perturbation et de désillusion (surtout pour un auto-flagellateur comme toi).

Pas de méprise cependant : se poser des questions, être à l'écoute, c'est sain, nécessaire et salutaire, mais si cette remise en cause est systématique et/ou s'appuie sur le premier avis (aussi pertinent fusse t-il) d'un lecteur/commentateur (aussi brillant fusse t-il) et que cela finit par te dénaturer, alors, je te le dis tout de go : t'as pas fini d'être en souffrance (personnel et artistique car la plaisir inhérent à l'écriture finira par disparaitre)....et de te perdre.

Widjet

Contribution du : 24/11/2013 20:44
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