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1 Utilisateur(s) anonymes
A propos des oubliés d'HELLIAN; |
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Je suis à nouveau très ému de vos commentaires et vous en remercie tous bien chaleureusement.
Oui, je n'ignore pas qu'existent des personnes âgées pleines de verve et vitalité. Oui, oui, je suis au courant, mais un poème n'est pas nécessairement un rapport sociologique et je ferai sans doute un jour un essai plus objectif sur les maisons de retraite et le quatrième âge. En attendant, j'ai voulu évoquer ce lieu tel que j'ai pu le côtoyer avec l'impression de traverser le couloir des ombres. Bien sûr qu'il y a de l'excès, du contraste, mais, permettez-moi de les revendiquer, comme un peintre peut en appeler au rouge, au noir et au blanc pour donner de la force à son œuvre. Je ne vais pas chercher à justifier cette opposition entre la première strophe.et la seconde. Bien sûr qu'ils ont eu vingt ans, qu'ils ont été beaux et qu'ils ont aimé nos vieux tordus, mais ce sont les mêmes avec leurs envies et cette jeunesse obstinée qui ne veut pas s'éteindre, et c'est là que réside le drame existentiel majeur de toute vie, dans ce divorce entre désirer et pouvoir, être désiré et susciter la répugnance. Au cas présent, c'est cela qui m'interroge parce que c'est de l'ordre la tragédie antique (d'où l'évocation des statues). Quant à la troisième strophe avec son cul rose, eh bien oui, c'est l'évocation de la paillardise plus ou moins secrète des vieillards qui ressassent leur souvenirs érotiques comme l'on suce d'anciens bonbons qui n'en finissent pas de fondre . Vrai qu'il y avait quelque part au fond de ma mémoire ce poème prodigieux de Rimbaud, « Les assis » où les images sont mille fois plus terribles que les miennes et je suis vraiment plus que flatté des comparaisons dont ce poème est l'objet et que je ne peux mériter. Encore tout plein de mercis à vous qui avez eu la bienveillance de vous coltinez ce texte. J'ai l'air comme ça de fanfaronner un peu, mais vous devez savoir que je suis extrêmement sensible à vos remarques et suggestions. Prenez avec vous ma sincère affection. Hellian
Contribution du : 04/12/2013 01:46
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Re : A propos des oubliés d'HELLIAN; |
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Ah, Marvejols , Quel plaisir de vous voir ici , vous et votre plume talentueuse. Je suis convaincu qu'Oniris répondra à votre attente de rigueur et de qualité. Merci de votre élogieux commentaire.
Vous m'avez mis le doute en l'esprit, cher ami, mais s’agissant du dernier vers, j e confirme : C'est bien d'un présente "mourons". "Nous sommes en train de mourir..." Quant à " ...que même la mort craint.", eh bien, il me semble que "que" a valeur de complément d'objet qui serait redoublé si on introduit "les". Ne croyez-vous pas ? '(sans compter le pied supplémentaire)
Contribution du : 05/12/2013 03:36
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Re : A propos des oubliés d'HELLIAN; |
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Chêne a écrit :
"Il y a impasse rythmique sur les rimes « ou/ées » et « chou/és »… car si le lecteur ne fait pas l’élision de « somm’s » il lui est impossible sous peine de perte de rythme et de qualité de la rime de dire « échou/és »… dommage pour une fois qu’il y avait une rime « riche »." Vous avez le droit, Chêne, de critiquer à loisir, même au risque de n'être pas toujours très clair, mais non celui de formuler des contre-vérités frisant le mépris. Comment cela « pour une fois qu'il y avait une rime riche » ! deuxième strophe : Nous eûmes nos victoires, nos incandescences. Nos corps furent de liane, habités des essences Qui vous font désirer. Nos torses admirés Comme ceux des statues, ont été enlacés, Célébrés de baisers, nos lèvres embrassées quatrième strophe : Rangés, jambes nouées À la chaise insulaire où nous sommes échoués, Nous supplions en vain le cadran du couloir. Nous avons beau vuloir, Quant à soutenir que les hexasyllabes seraient le fruit d'une facilité, faute de savoir gérer les « e » muets, ce n'est pas seulement méprisant, mais insultant. Je vous remercie néanmoins d'avoir su me livrer cette leçon magistrale de composition poétique grâce à laquelle je vais tenter la prochaine fois d'élever mon niveau d'écriture au niveau.
Contribution du : 06/12/2013 00:14
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Re : A propos des oubliés d'HELLIAN; |
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Expert Onirien
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24/09/2009 18:53 Groupe :
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Bonjour
Désolé si j'ai pu vous froisser par mon propos sur les rimes "riches" de la 4ème strophe, telle n'était pas mon intention et je m'en excuse. Vous citez votre deuxième strophe et j'ai dit que c'était ma favorite pour la qualité sonore de ses rimes (riches). Si j'ai pu forcer un peu le trait, mon propos visait à exprimer ma déception de lire dans un ensemble remarquable des éléments moins aboutis. Je m'abstiendrai dorénavant de vous commenter et garderai mes impressions pour moi. Chene
Contribution du : 06/12/2013 06:26
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Re : A propos des oubliés d'HELLIAN; |
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Visiteur
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A mon tour de vous présenter mes excuses, Chene. Ma réaction n'est ni juste, i justifiée. Vous avez effectivement manifesté un intérêt sincère pour ce texte et, réflexion faite, vos observations sont loin d'être dénuées de pertinence sauf, je le maintiens en ce qui concerne les hexasyllabes qui ne sont pas là faute de mieux.
En réalité, je tiens à vous remercier de votre commentaire que j'ai stupidement qualifié de méprisant et d'insultant, ce qu'il n'est pas. Cordialement vôtre, Hellian
Contribution du : 07/12/2013 03:56
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