Bonsoir

C’est avec un peu de retard que je découvert hier soir l’accueil chaleureux réservé à « L’aveu » de ma petite libertine, merci aux lecteurs et plus particulièrement à Brabant, Damy, Hananke, Pizzicato, Leni, Hellian, Alex, Anternoz, Pieralun, Miguel pour m’avoir laissé votre ressenti et fait part de vos remarques.

Certains ont aimé la reprise, au deuxième vers, des trois strophes, d’autres moins, c’est effectivement affaire de goût de personnel… A l’écriture, c’est la rythmique insufflée par ce doublon à la première strophe qui m’avait bien plu. J’ai donc appliqué cet agencement aux deux suivantes, essayant de suivre une logique d’écriture.

Malgré le fait que certains aient qualifié mon poème de « discrètement érotique, élégant et raffiné », je n’ai pas évité assurément quelques lourdeurs… j’avoue être d’accord (avec le recul qu’offrent certaines remarques) que « cils de ses yeux » en est une effectivement « de quoi pouvaient-ils bien être » Je vais y réfléchir et surtout tenter d’améliorer ce vers.

Une référence aux « Liaisons dangereuses » de Chordelos de Laclos. Je me souviens, il y a fort longtemps, avoir dévoré son roman épistolaire, savoureuse lecture. Mais contrairement à la « délectable » perversité de la marquise, ma petite libertine ne devrait pas engendrer d’autre drame que le seul espéré de tout un chacun.

«L’aveu» à la suite «D’ultime extase»… Simple hasard de programmation ou week-end libertin sur Oniris ? Cela m’a fait sourire et toi aussi Alex je n’en doute pas. Deux bagatelles bien différentes dont une aura défrayé la chronique.

Un poème court, en effet, je voulais m’en tenir à trois strophes… la dernière m’a donné un peu de mal ; en ouvrant une parenthèse galante il me fallait la refermer sur un nouvel horizon. Les rimes « jours » et «toujours », usées jusqu’à la corde, certes, m’offraient le plus beau des clichés qui rimait avec « Amour » donc le A majuscule demeurait seulement en filigrane sous son léger apparat.

Voilà, je pense avoir fait le tour de vos remarques et appréciations que j’ai pris plaisir à lire.

Un grand merci encore pour le bon accueil fait à ce petit poème sans prétention.


L’hirondelle