Merci à tous ceux et celles qui ont permis la publication de cette villanelle. Merci à ceux qui l’ont lue et commentée.

Rose ou bleus mes mots semblent avoir atteint leur but qui était de mettre une mélodie sur un état d’esprit de saison. Sur Oniris comme ailleurs, en ce moment, la morosité est de mise (Plusieurs textes évoquant le suicide, par exemple)

Même si, comme le note Tizef, j’ai choisi l’autodérision pour rendre compte de ce malaise ambiant dans lequel nous baignons, je ne crois pas être la seule à l’éprouver.
Au-delà de la difficulté à trouver les mots justes sur laquelle j’insiste (sans doute un peu trop) j’aurais aimé faire passer dans cette villanelle la nostalgie de la légèreté, une soif de grâce et d’insouciance, le désir d’un petit pas de danse qui nous écarterait du marasme quotidien de l’actualité.

Je ne suis pas sûre d’avoir réussi à communiquer cette idée si ce n’est pour Senglar et sa malicieuse référence à la jolie chanson de Jeanne Moreau …

A rielle, en poésie, la morosité est bien portée.
Et ce quelle que soit l'époque.
Il y a une incontestable prime aux sujets graves, à la souffrance, à la nostalgie, à la mort, aux amours malheureuses, à la révolte...

Musset le dit de belle manière

Citation :

Notons tout de même à la décharge de Musset qu'il serait co-auteur avec Berlioz, de l'immortel

Le pou et l'araignée

Et effectivement j'avais l'air de "Quelle histoire" en tête au fur et à mesure que je lisais ta jolie villanelle Arielle :)

Tizef J'ai vraiment beaucoup de mal à croire que ce pou et l'araignée soit une oeuvre de Musset !
Un chant plus désespérant que désespéré

Arielle, je comprends tes doutes.
Il n'y a en effet aucune preuve irréfutable qui aille dans ce sens. Ni dans l'autre d'ailleurs.
C'est un peu comme l'existence de Dieu, pour l'instant ce n'est qu'une hypothèse.

Notons que pour paillarde qu'elle soit, il s'agit tout de même d'une histoire triste. Donc bien dans la ligne de l'"enfant du siècle".
C'est un indice.