Merci à mes bien-aimés lecteurs de leur mansuétude éclairée.

Voyez comment vont les choses. Ce texte qui ne recueille aujourd'hui que des commentaires réservés, à l'exceptions de quelques indulgences amicales, avaient fait l'objet naguère, sur un autre sites d'un accueil enthousiaste. Sans doute, me direz-vous les lecteurs de ce site étaient-ils moins pertinents que ceux d'Oniris. Je le croirais volontiers si parmi ceux-là ne se retrouvaient nombre de ceux-ci qui aujourd'hui font la moue. Ils se reconnaîtrons...

http://www.vosecrits.com/t8035-les-bouleaux-de-kamenets-podolske

Va comprendre !

A propos de compréhension, Morgan, je ne doute ni de votre talent, ni de la finesse de votre critique, mais je n'ai pas trop saisi la teneur de votre commentaire. Je crains d'avoir manqué là quelque chose qui m'aurait fait progresser.

Pour avoir vécu par deux fois, ici-même, l'expérience dont vous témoignez, je peux confirmer qu'elle est très troublante, au point de rendre une plume aussi sèche que le désert d'Atacama. Vous savez, n'est-ce pas ?... tout près de Valparaiso
A l'occasion de la seconde parution d'un texte - légèrement remanié, mais sans pouvoir justifier, selon moi, un tel revirement - un même commentateur est passé de 'Bien" à "Faible".
Pour moi, cela remet en cause l'utilité même d'un site tel qu'Oniris ou que d'autres comparables. Et pourtant, je n'aimerais plus me passer des retours que cela permet. C'est paradoxal, totalement contradictoire. J'en suis venu à cette conclusion qu'il existe entre auteur et lecteur un rapport de forces, de dominant à dominé, dont l'auteur ne peut-être que le dominateur, despotique, sans pitié. Plus le style est affirmé, plus le lecteur est dérangé, hostile, plus la bataille sera rude et longue. L'auteur est condamné à vaincre ou mourir. Pas de négociation, dans cette affaire.

Hellian, j'avoue que dans mes commentaires sur Oniris je m'efforce à plus de précision, plus de réflexion que je ne le faisais naguère sur d'autres sites. De là à paraître plus critique ... évidemment on peut le ressentir de cette manière mais je crois m'être montrée suffisamment enthousiaste concernant tes autres textes pour que tu ne doutes pas de ma bonne foi quand j'émets ici ou là une réserve.

J'ai éprouvé, moi aussi, le même sentiment concernant des textes appréciés ailleurs sans restriction et qui se trouvent ici décortiqués avec plus de sévérité (parfois par les mêmes commentateurs) Je crois que le jeu en vaut la chandelle et qu'on a bien plus à gagner en réfléchissant sur des critiques bien argumentées qu'en se laissant bercer par une admiration béate ... mais je sais bien que je prêche un converti et que passé le petit sursaut d'orgueil qui t'a froissé cette nuit tu sauras tirer profit des quelques remarques moins enthousiastes que celles dont tu as l'habitude.

N'oublie pas non plus qu'on demande toujours plus à ceux dont on connait le potentiel exceptionnel

Bonjour Hellian,


Il y a de nombreux commentaires pour une publication de poésie sur Oniris, et la comparaison avec l'autre publication du même poème a ses limites.


Exemples de commentaires intégraux en lien :

Citation :

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Citation :


Ce sont des compliments, strictement. Ce sont des "j'aime" à la Facebook, en caricaturant sans trahir les auteurs respectifs, j'espère.

Il y a quelques avis nuancés parmi ces avis "binaires" en lien. Les avis Oniriens sont plus littéraires, même écrit par les mêmes personnes, il y a la petite histoire d'une lecture à chaque fois, à la façon de chacun.

Et puis il y a le thème humanitaire et historique, ce n'est pas un mal de les aborder mais il est difficile de faire la mesure dans un avis de lecture entre le respect du sentiment évoqué et l'estime pour un écrit "en tant que tel" même si un texte n'est jamais vraiment coupé d'un contexte. Ça peut jouer dans l'enthousiasme comme dans la défiance.

Ce qui me semble intéressant, c'est l'expérience des deux publications, leurs points communs comme leurs divergences. Le "succès" ne paiera aucun droit d'auteurs, aucun "respect" ne vous sera versé pour cette publication comme la précédente. À chaque fois comme compliments, les commentaires ont la valeur de "bons vœux", il ne faut pas les prendre "pour argent comptant", c'est bien le sens de l'adage.

Ce qui a de la valeur, c'est chaque publication dans son contexte, qui est le mieux à même d'éclairer ce qui tient de lui ou du texte.

Bonjour HELLIAN
C'est en prélecture que j'ai commenté votre poème. donc dans l'anonymat de l'auteur. Il se trouve qu'il m' a plut en raison de l'angle sous lequel il a été écrit. Cela veut il dire que j'ai raison de vous avoir infligé un "E", surement pas ! Et ceux qui n'ont pas été totalement réceptif à votre texte l'ont apprécié avec probablement une autre sensibilité que la mienne.
Pour ma part, en visite à Auschwitz, je serai plus sensible à l'environnement qui me parlera des morts avec plus d'intensité que de voir des cadavres. C'est ainsi que j'ai été plus touché par ce que disait votre clairière et vos bouleaux. D'autres ont besoin qu'on leur montre les ossements pour s'émouvoir, ils ont besoin de réalisme.
Faites la part des choses. Entre "mon" exceptionnel peut être surévalué et le faible trop pénalisant, il y a une gamme dans laquelle avec votre esprit ouvert vous saurez vous situer. J'ai eu aussi ce genre de réaction sur certains de mes textes rejetés ou moins apprécié. J'ai appris depuis que l'on reçoit des avis, pas des sanctions ou des médailles, il convient donc de relativiser. Et puis, vous n'avez pas été si maltraité sur vos écrits précédents. Et tournez votre regard vers la petite plume au dessus des commentaires. Elle a une signification elle aussi.
Avec toute mon amitié en espérant encore lire de beaux textes de votre part.

Cher, Cher Hellian,

Si à votre instar, j'avais ouvert des sujets de forum à chacun des commentaires négatifs et des refus de textes pour lesquels je m'étais complétement investi... Mon dieu, on pourrait en faire une encyclopédie.

Quel stress que le votre de ne pas être reconnu. Je peux le concevoir, mais attention votre volonté de faire absolument l'unanimité pourrait être mal prise, en ce qui me concerne votre manière d'agir m'a induit à un certain questionnement. C'est mon côté journaliste poète qui me fait de plus en plus m'intéresser aux réactions de mes semblables qui souvent sont si différentes des miennes. Formation, éducation, expérience de vie et milieu social…

Je trouve que vous êtes ce qu'on appelle "un Loyaliste" dans les neufs principaux caractères de l'ennéagramme des personnalités. Votre aspiration principale ne serait-elle pas : avoir la sécurité, sentir le soutien des autres, avoir des certitudes et être rassurés, tester les attitudes des autres envers vous-même, combattre votre anxiété et votre insécurité.

Je crois qu'en apprenant à mieux vous connaître vous-même, vous appréhenderez mieux les commentaires et critiques des autres.

J’ai comme de bien entendu lu votre texte, pour lequel, je partage assez bien les commentaires de mes confrères d’oniris. J’ai vraiment été séduit par les 2 premiers tercet qui plante de manière absolument incroyable et subtil le décor de cet effroyable drame. La suite m’a moins convaincue, car il y a pour ma part une trop grande distanciation via justement ce drame humain, l’on reste dans le décor, l’on ne ressent plus les âmes en détresse et l’horreur subie.

Je me suis aussi essayé à ce genre d’exercice, mais en m’attachant plutôt à un caractère, à une personnalité en particulier. Je n’ai certes pas la science infuse, mais voici le ressenti de ce que ma propre personnalité, retire de ce genre d’horreur. http://www.oniris.be/poesie/leopoldpartisan-autres-regards-sur-un-monde-qui-bascule-prends-ton-fils-tu-l-offriras-en-holocauste-4492.html

Merci de toute façon, pour respecter et transmettre un devoir de mémoire.

Je n'ai jamais conçu le rapport entre auteur et lecteur ainsi que décrit par Stony dans un précédent post : " ... il existe entre auteur et lecteur un rapport de forces, de dominant à dominé, ... etc"

En dehors des observations et critiques sur la forme d'un texte poétique ou en prose, le reste, pour moi, se rapporte à la sensibilité de chacun. Naturellement la diversité de ces sensibilités est une réalité et penser qu'elles peuvent être nivelées est utopique et pas vraiment souhaitable.

C'est en cela que j'apprécie la diversité des commentaires sous les publications quotidiennes du site.

HELLIAN,

Quand tu parles de quelques indulgences amicales je me sens visé,
Alors il est vrai que ce dernier poème de toi je l'ai commenté et noté EXCEP + et c'est très rare que je rajoute le +. mais je m'en suis expliqué.
malgré le fait que nous ayons des échanges amicaux par MP je ne noterai jamais par amitié EXCEP+.
Si le texte n'avait pas pour moi été générateur d'une grande émotion. Mais comme je le précise aussi, indépendamment de la qualité d'écriture, il est plus aisé de faire vibrer la corde sensible chez les gens avec un sujet qui les touche de près.
Ça se vérifie avec ton dernier texte comme avec mon dernier également. Ce qui n’empêche pas que les commentaires soient sincères.
A bientôt.

Mon propos va sans doute paraitre naïf Quoique!
La notation sur Oniris dépend d'un nombre minime de votants plus de 20 est très rare C'est en fait un très petit sondage Tirer des conclusions pour l'ensemble d'une population "littéraire" est impossible à partir là Des différences d'estimations pour un même texte entre deux sites notant sur de petits échantillons n'ont aucune signification "statistique"
Ce qui m'apparait important dans un site littéraire c'est "le contenu"
de la critique L'auteur peut en tenir compte ou pas Mais il a une chance inouïe:c'est qu'il peut progresser
Leni

Citation :

je crois que je suis le 1er "invité" juste après socque, et comme je n'avais rien d'autre à rajouter, je ne vous ai pas re-commenté sur Oniris... En plus je vois que vous avez fait le changement d'un vers (inversion "sang -sève") qui m'avait personnellement un peu gêné (moi et un autre commentateur), cela prouve que vous lisez attentivement la critique et savez remanier certains éléments relevés par certains lecteurs, si vous le jugez utile. C'est tout à votre honneur.

Voilà. J'avais trouvé ce texte superbe, il y a quelques années et je n'ai pas changé d'avis depuis.