Parcourir ce sujet :
2 Utilisateur(s) anonymes
Tempête |
||
---|---|---|
Onirien Confirmé
Inscrit:
14/09/2013 13:45 Groupe :
Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Post(s):
845
|
Merci de votre lecture pour ce poème, tout particulièrement aux 7 oniriens qui ont pris le temps de me laisser un message.
Accueil mitigé pour cette "tempête". Vous pointez les mêmes défauts que dans les poèmes précédents, rimes faciles, décalage du récit par rapport à la réalité, des vers qui semblent faibles ou obscurs à certains sont appréciés par d’autres… C’est que vous avez tous raison ! Et chacun de nous apprécie un texte en fonction de sa propre sensibilité. Je comprends bien que le fait d’attribuer un libre arbitre aux éléments puisse gêner. Mais voyez-vous, …c’est tout ce que j’aime dans la poésie, avant même la qualité d’écriture, la capacité d’un poème à susciter l’imaginaire, à faire considérer l’improbable. Un chalutier de Camaret a fait naufrage, un 24 décembre, prisonnier d’une tempête de force 10 au large de l’Irlande. Aucun survivant. La campagne de pêche était suivie par des élèves de primaire. Ce poème a été rédigé quelques années plus tard. Force 10, c’est fort, très fort. Si fort que l’océan lui-même, pourtant si puissant, se fait malmener et subit les conditions extrêmes. L’océan vaincu ! C’est bien ça que je voulais dire. C’est mon ressenti. Ca commence par un vent froid qui se lève sur une mer calme, et qui gagne en vigueur très rapidement. L’écume balaie la plage, on la retrouve jusque dans les dunes, parfois bien loin de la mer. Le flot qui se fait bruyant puis assourdissant m’évoque parfois ces tambours qui unissaient les soldats à l’instant de livrer bataille en d’autres temps. Voyez donc un peu … Robot : Merci de me laisser trace de votre ressenti. Que voulez-vous, j’apprécie toujours de laisser à mon imagination la liberté d’espérer de fantasques raisons au fonctionnement du monde qui l’entoure …C’est même l’une des choses que j’apprécie le plus dans un poème, c’est dire si mon cas est sérieux Hananke : Merci du comm rimes faciles, sillons haillons, morts, remords Ben heu, que dire, tellement de rimes ont été tellement écrites… Miguel : Il semble qu’une interprétation fantasque dans la poésie ne soit pas pour vous déplaire. Je suis comme vous ! Nous sommes donc au moins deux, d’après mes calculs Tizef : Premières manifestation de la tempête : le vent se lève, le baromètre lui dégringole d’autant plus vite que le coup de vent sera violent. La mer se forme et en se creusant, elle ne sait que subir elle aussi, la tempête. Le vacarme des flots, il sonne comme une plainte mystique dans la lutte entre les différents éléments. L’océan si grand est lui-même vaincu par la tempête, qui le déforme et le malmène. Au final, la tempête, évènement brutal peut laisser derrière elle une grande désolation, des vies en allées. Cette violence semble alors injuste, le drapeau noir à tête de mort est hissé. Ioledane : La faiblesse des rimes, à nouveau. Désolé Senglar : hélas oui, on meurt toujours en mer aujourd’hui, principalement chez les marins pêcheurs. Je conserve en mémoire ces images de débris divers, jonchant la mer et et qui précisent le lieu du drame. Ce métier reste l’un des plus dangereux, même s’il est vrai que les conditions de sécurité ont bien évolué. Mais dans les phénomènes extrêmes … Alexandre : qui voudra les feuilles aux couleurs de la Lune, c’est donc qu’elles seront toutes aunies. Dans un premier temps j’avais écrit : « qui peindra », c’est peut-être mieux. Merci du comm! L’océan vaincu : oui, complètement dévasté et sous le joug absolu de la dépression qui passe. Merci à nouveau à chacun d'entre vous pour cette lecture attentive
Contribution du : 09/03/2014 22:06
|
|
_________________
Hanternoz, c'est le nord, et c'est la nuit. C'est chercher dans le noir une étoile qui luit. |
||
Transférer |