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Remerciements pour : " Voici l'heure propice..."
Expert Onirien
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19/02/2013 19:13
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Remerciements pour « Voici l’heure propice… »
Socque :
Fidèle à Oniris depuis un an, je commence à connaître un peu les réactions possibles de certains et les reproches qui me sont adressés ne me surprennent pas car mon autocritique me faisait envisager : thème rebattu et rimes convenues…( me doutant que de grands auteurs l’avaient peut-être déjà traité bien mieux que je ne saurai jamais le faire…) Alors, fallait-il tenter l’exercice ou s’abstenir, dès lors que je n’en suis encore qu’au B-A- BA de l’écriture du sonnet et prompte à m’enliser dans ses pièges… en usant comme vous le précisez de poncifs ou clichés, certes, n’ayant pas comme vous le talent d’innover… ? J’ai donc présenté ce texte en doutant de sa sélection, mais au moins pour pouvoir vérifier si sa forme était correcte et avoir une réponse à la question précédente…
J’ai redécouvert dernièrement un poème de Sully Prudhomme intitulé : « Le Cygne » auquel j’ai toujours trouvé, outre sa symbolique, beaucoup de grâce et de majesté ; le colvert est un animal plus modeste et l’objet n’était pas d’en faire le portrait, mais je trouve qu’il a aussi du charme. Je n’ai pas cherché particulièrement à écrire comme au XIX e siècle, mais simplement tenté de décrire cet instant tel que je l’ai perçu… et l’expression de Lamartine, bien qu’employée au pluriel et justifiant sans doute son lyrisme fleuve, est venue naturellement à ma mémoire : l’heure propice qualifiant le mieux cet instant précis de contemplation…
Je comprends cependant votre quête et votre exigence au niveau de l’écriture comme j’ai pu vous le dire dans mon commentaire, car j’ai bien conscience de ne pas jouer dans la même cour que tous les poètes aguerris du site et, par conséquent, cela ne m’empêche pas d’admirer leur talent sans en attendre bien sûr de réciprocité ; le fait d’avoir trouvé mon commentaire digne d’intérêt représente aussi pour moi un encouragement, merci à vous…

Hananke :
Merci à vous de m’accorder le droit de cette simple contemplation que vous partagez… ; il n’y a pas plus grandiose que l’œuvre créatrice de la nature, cette œuvre d’art vivante et changeante à chaque instant, à laquelle vous êtes vous aussi sensible et qui, elle seule, mérite l’exceptionnel…, face à une beauté qui se suffit à elle-même et qui nous ressource, comme vous le dites si bien, « dans l’abstention des mots »…, mais aussi dans cette perception/réception qui entraînent les mêmes vibrations…

Damy :
Merci à vous également, je suis ravie d’avoir favoriser la réminiscence des jolies images de votre enfance…et ces beaux souvenirs doivent être la cause de votre appréciation favorable car vous avez pu superposer aux miennes vos propres sensations et retrouver ainsi les paysages aimés qui vous ont réjoui… ; c’est toujours troublant de voir à quel point parfois un seul et simple mot peut faire ressurgir en nous toute une atmosphère par la force de son pouvoir évocateur…

Robot :
Merci de votre intérêt qui met aussi à l’épreuve mes connaissances en optique… ; la surface de l’eau offre un miroir réfléchissant à la lumière solaire et il me semble que c’est une licence poétique admise et souvent employée, comme on a pu me le reprocher…

LeopoldPartisan :
Je vous remercie de saluer mon effort malgré « ce côté précieux et maniéré » que vous soulignez au sujet des rimes en « ette »... Comme l’a très bien analysé Ludi, il s’agit de diminutifs qui participent, de mon point de vue, au registre de la tendresse évoquée dans le texte, mais je peux comprendre que vous le ressentiez différemment… La passion de votre ami photographe s’associe à une démarche esthétique et je pense aussi qu’une belle photo peut développer un riche contenu poétique ; celle que vous avez eu la gentillesse et le privilège de nous faire découvrir l’est particulièrement et semble quasi irréelle tant il s’agit bien, là aussi, d’un instant propice à saisir…

Senglar :
Bonjour à vous et merci pour votre encouragement qui me touche beaucoup, car j’ai pu apprécier au fil de vos commentaires la fibre artistique que vous privilégiez souvent en expert dans les nombreuses références picturales qui accompagnent votre ressenti ainsi qu’une grande sensibilité pour les effets visuels entre autres… ; votre regard d’artiste a dû contribuer à magnifier ma simple esquisse par votre capacité à voir… et être…ainsi que vous l’exprimez…

Alexandre :
Bonjour à vous et merci de me faire profiter de votre grande expérience pour m’aider à progresser. Au sujet des « pattes follettes » j’ai déjà parlé de l’aspect affectif du diminutif au son « ette » qui me semblait entrer en résonance avec les rimes précédentes et le choix de cette expression m’a été inspiré par la fascination éprouvée à observer, à travers une eau très limpide, comment ces petites pattes fines et orangées s’agitaient avec une ardeur assez frénétique, à une allure relativement folle, dans un mouvement à peine perceptible, mais avec une force de propulsion assez impressionnante… : j’en ai retenu l’aspect un peu fou de l’adjectif « follet/follette » dans cet esprit… ; quant à « azuréenne », j’ai pris le premier sens présenté dans « Reverso » (couleur azur) avant d’être relatif à la côte d’Azur…
Je prends note de votre proposition pour le vers 11 et aborde la question « piège » qui ne m’a pas échappé, car je me suis également posé la question de cette expression qui peut paraître pléonastique : « le nid d’oiseau », tout en me rappelant que les nids d’insectes et d’écureuils pouvaient aussi trouver refuge dans les feuillages…
Merci encore pour vos conseils et votre approbation indulgente pour le respect des règles qui restent encore à travailler, à défaut de retenir votre attention…

Ludi :
Bonjour à vous et merci de me faire l’honneur également de votre passage… Ce que vous dites est très juste, je n’ai rien ajouté à ce qui s’offrait à mon regard et se laissait entendre à mes oreilles…Votre propos reprend un peu le fil initié par Rathur au sujet de la poésie et de la définition de son existence ou sa non-existence ; vous le rejoignez également dans le premier commentaire qu’il m’avait adressé, ainsi que celui de Socque d’ailleurs sur la création, à travers cette formulation : « quid du ressenti, de la sensibilité et de l’invention ? je vous souhaite de l’entrevoir un jour… »
Je ne sais si ce jour viendra…, mais je me suis attachée ici au bonheur simple et intemporel d’une beauté naturelle qui peut se suffire à elle-même, qui s’offre généreusement à notre regard pour ceux qui sauront ou pourront prendre le temps d’observer les forces créatrices de la nature. Ont-ils besoin de moi pour juste voir et entendre ? Non, certainement, mais la vie familiale et professionnelle nous happent tellement parfois que ce fut pour moi un plaisir de le redécouvrir et un désir de le faire partager, d’où ce « nous » qui pouvait paraître présomptueux, mais que la liberté accorde à tous, dans une forme d’universalité, en sachant apprécier ce qui nous est donné et en espérant encore longtemps que toutes les autres générations puissent encore en profiter… Il est de bon ton aujourd’hui de mépriser l’amour que l’on peut porter aux fleurs et aux oiseaux… en poésie, de les traiter souvent comme sujets de railleries (les p’tits zozios… ); le fait d’être sensible à leurs gazouillis représente pour moi un véritable hymne à la vie, en donnant le signal du réveil de la nature pour le monde animal comme pour le monde végétal avec la remontée de la sève, en apportant le plaisir de se sentir vivant, en osmose avec les éléments, en communion avec ces forces cosmiques qui entrent en jeu au printemps, comme pour une renaissance générant la perpétuation de la vie : c’est cette heure propice qui transmet les énergies de la lumière disséminée en éclats de diamants à travers ces gouttes d’eau, ce sont ces reflets moirés qui passent, dans la fraction d’un regard, d’un vert émeraude ou de jade au chatoiement violet ( ce qu’aucun artiste n’est capable de reproduire…), c’est ce tableau changeant au fil du temps avec cette eau lumineuse d’un bleu azur qui peut devenir marron et opaque après la pluie, ce sont enfin tous ces instants magiques, dans leur simplicité, qui peuvent aider à repousser, éloigner cette fameuse « noirceur » plutôt envahissante…
Consciente de votre exigence au niveau de l’écriture qui est « de dire les choses comme personne d’autre ne pourrait le faire à votre place… », j’ai encore devant moi un long chemin à parcourir… Je ne suis pas sûre d’avoir perçu votre allusion à la « tartiflette » à laquelle l’on pourrait ajouter l’omelette… pour la rime et pour rester dans le registre culinaire, avec la pointe d’humour dont vous êtes coutumier… ; il me reste à vous remercier pour vos conseils avisés et votre cordialité…

RB :
Merci à vous pour ces compliments qui me font trop d’honneur et me rendent assez confuse tant les avis sont partagés et en contradiction avec le commentaire précédent qui met plutôt en doute le travail sur la forme et qui n’est pas le seul…Je ne comprends pas bien le fait de « s’exclure du monde et de la vie… », car il s’agit au contraire pour moi de communier avec elle, mais sans doute de façon implicite…
Je tiens à vous remercier également pour ce rappel du mouvement parnassien qui a révélé de très grands auteurs ; personnellement, je ne trouve pas « passéiste » de cultiver leur mémoire ni de revisiter leurs écrits avec bonheur…

Ioledane :
Merci de me faire l’honneur de votre appréciation, mais il me faut signaler que je dois aux lecteurs du CL le respect de la prosodie, car j’avais encore oublié de compter un « e » muet dans le 12e vers que j’ai eu l’autorisation de corriger afin de pouvoir le représenter et je tiens ici à les en remercier ainsi que le Comité Editorial et ses acteurs de l’ombre, infatigables semble t-il et combien méritants…
Concernant le mot « céiste », c’est un terme sportif pour lequel je n’ai pas grand mérite, mais qui m’a plu par sa sonorité malgré l’hiatus qu’il contient et pour lequel je me suis demandé si son utilisation ne paraîtrait pas incongrue au milieu d’un sonnet dit classique…

Miguel :
Je m’interrogeais sur la conclusion à tirer de toutes ces réflexions et votre commentaire qui m’honore vient de me la proposer : élève qui doit se mettre au travail s’il souhaite mieux faire… ; je n’ai pas dû lire suffisamment attentivement le « Sorgel » ou mal retenu le principe que vous évoquez, de même que Ludi… et je vais tâcher de m’y employer, avec mes remerciements pour ces conseils…

Enfin, pardonnez-moi la longueur de cet exposé, mais j’ai tenu par respect pour chacune et chacun d’entre vous à essayer de répondre à vos interrogations… ; je vous adresse encore tous mes remerciements pour m’avoir fait l’honneur de votre passage et avoir pris le temps de commenter, avec toute ma reconnaissance ainsi qu’aux membres du CE, sans oublier les lecteurs qui voudront aussi en prendre le temps...

Contribution du : 11/04/2014 12:25
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Re : Remerciements pour : " Voici l'heure propice..."
Visiteur 
Voici une réponse aux commentaires exemplaire, des plus gracieuses et tout à votre honneur... Comme vous, je cherche à progresser ici, les commentaires des lecteurs, favorables ou non, m'aident.

Contribution du : 11/04/2014 12:57
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Re : Remerciements pour : " Voici l'heure propice..."
Visiteur 
Merci de votre réponse émilia

Ce pur moment de contemplation fut un pur instant de poésie,
même si comme certains l'ont souligné, la technique du vers
dans ce sonnet était un peu simpliste.
C'est aussi cela la poésie, savoir être naturel et humble
devant un lieu qui nous procure tant de joie contemplative.
Nul besoin de se torturer l'esprit, la technique viendra après
le ressenti mais affaiblira inévitablement le poétisme.

Bien à vous.

Hananké

Contribution du : 11/04/2014 14:31
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Re : Remerciements pour : " Voici l'heure propice..."
Maître Onirien
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Vos réponses aux commentaires sont aussi de vrais poèmes. Merci une seconde fois, emilia.

Contribution du : 11/04/2014 23:41
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Re : Remerciements pour : " Voici l'heure propice..."
Expert Onirien
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19/02/2013 19:13
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Beaufond :
A mon retour d’un agréable voyage dans la vraie vie, j’ai eu un peu de retard dans mes lectures et j’ai découvert avec surprise votre nouveau commentaire pour lequel je tiens à vous remercier de m’avoir fait l’honneur de votre passage…
Pour tenter de répondre à vos questions, le verbe "onduler" peut être transitif employé dans le sens : donner une forme ondulante... et oui, ce céleste reflet vient en apposition au premier complément...
Votre appréciation de « sonnet léger qui croque sous la dent », même s’il ne viendra pas tourmenter vos nuits et fort heureusement, me semble apporter une nuance moins péjorative , mais sans doute avez-vous raison de souligner la « petitesse » de mon ambition qui s’accorde en fait à la hauteur de mes possibilités…Je peux penser toutefois que votre notation indulgente est plus encourageante que dissuasive même si je doute pouvoir vraiment progresser… ; c’est d’autant plus aimable de votre part d’avoir pris le temps de lire et de commenter !

Contribution du : 11/06/2014 19:26
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