bonjour à tous,

dans un premier temps je tenais à remercier tous les lecteurs de mon texte "à ma petite"et les commentaires et ressentis de chacun,toujours enrichissants.

j'ai écrit ce texte volontairement avec une grande simplicité,avec des mots employés couramment, des paragraphes et des strophes à l'état brut sans réelle construction,sans vouloir poétiser pour poétiser.


Peut-être que certains de mes lecteurs n'ont pas considéré dans leurs commentaires que c'était une simple lettre, un courrier resté en instance d'un possible envoi.

Rédigeons nous habituellement un courrier à sa propre famille une poésie bien rimée, bien ciselée ou tout simplement avec ses propres sentiments et son cœur?? Là est la question.

Je ne le pense pas et le commentaire déposé par OLIVIER rejoint mon propos.

encore merci et à bientôt.

Permettez-moi de ne pas être d'accord avec vous. Pour moi, l'optique d'un site comme Oniris est l'aide que des auteurs, par leurs critiques, s'apportent les uns aux autres. Si j'écris une lettre pour une amie ou un parent, c'est le ressenti de son ou sa destinataire qui m'importe et je n'aimerais d'ailleurs pas du tout que des étrangers se mêlent de me donner leur avis. Mais si j'écris un texte pour un site d'écriture, je cherche à ce qu'il corresponde à la section à laquelle je le destine (ici la poésie en l'occurrence). Autre chose eût été s'il s'était agi d'une nouvelle mettant en scène une lettre d'un personnage, fût-ce l'auteur lui-même, à un autre personnage.

Bonjour,

Pour ma part, je reste sur ma position. La poésie (et j'insiste bien sur le mot "poésie") de Newman m'a en ce qui me concerne, charmé. Je pense que mon commentaire déposé sous la poésie de Newman est assez explicite.

Je ne suis certes pas un connaisseur en la matière. J'aime la poésie mais j'en garde un "triste" souvenir. Etant gamin, sur les bancs d'école, je n'ai jamais apprécié ce côté "mathématique" que mes profs de français assimilaient à la poésie. Tercet, quatrain, sonnet, alexandrin... Ça m'amusait beaucoup car j'adorais les maths mais pour moi la poésie allait au-delà de tout cela. Je préfère lire une poésie comme celle de Newman qui me parle plutôt qu'une poésie d'un grand auteur dont les mots mis bout à bout ne m'évoquent rien d'autre que du charabia...et un vilain mal de tête.

Je trouve votre commentaire Bidis, à la fois sincère et légitime. D'ailleurs, je le rejoins, dans un certain sens. En publiant ici un texte, quelle que soit sa nature, il faut s'attendre à recevoir aussi bien du positif que du négatif. Savoir accepter les critiques est non seulement important et fondamental, mais également enrichissant. Je pense d'ailleurs que Newman les a accepté comme telles mais à son tour, il a défendu "son bifteck", comme n'importe qui l'aurait fait à sa place, en nous donnant des explications approfondies (ce que tout le monde fait en règle générale après publication).
On sent dans le développement de Newman une forte sensibilité, ne trouvez-vous pas Bidis ? L'avez-vous perçu ? Et d'ailleurs, en relisant à nouveau sa poésie (qui a été acceptée comme telle par les modérateurs. Ce qui signifie me semble-t-il, qu'elle a bien sa place dans cette catégorie), on sent également qu'elle a été écrite avec une certaine passion. Je dirais même avec Amour pour son enfant. C'est d'ailleurs ce côté qui m'a en quelque sorte, bouleversé.

En fait, ce que je vous reproche Bidis, avec tout le respect que je peux avoir à votre égard, c'est de ne pas avoir tenu compte de ce point et d'avoir écrit votre critique sans même avoir pris la peine de saluer votre interlocuteur. Un simple "Bonjour Newman" et un "Salutations" au final (ou une simple signature), aurait donné une toute autre tournure à votre critique que, je vous le rappelle, je trouve fondée. C'est un détail certes, mais qui fait toute la différence. Je suis certain que vous avez ne serait-ce qu'un peu, blessé Newman car je ne vous cache pas qu'en ce qui me concerne, votre commentaire m'a mis mal à l'aise. J'y ai perçu comme une envie de blesser (je vous l'accorde, le mot est peut-être un peu fort). Lorsqu'on publie un texte, lorsqu'on sait que des personnes en ce moment sont en train de nous lire, de lire notre intimité, on devient vulnérables. Par conséquent, fragiles et facilement destructibles. Ce qui n'est pas très bon esprit, vous en conviendrez.

Il est bon de se rappeler que nous sommes pour la plupart, des amateurs, par conséquent, non préparés. Voilà pourquoi j'ai voulu écrire ce message afin de dire à toutes et à tous d'essayer d'utiliser la formule la mieux adaptée lorsque l'on rédige une critique.

Voilà, je tenais juste à vous en faire part Bidis, sur le ton de la discussion et bien évidemment, dans le respect.

Olivier

D’après ce que j’en observe depuis six ou sept ans que je fréquente ce site, peu sont les membres d’Oniris qui se saluent dans les forums et dans les commentaires. Or, dans un groupe, je me conforme habituellement aux usages et comportements du plus grand nombre. Difficile de fonctionner autrement...
Ceci dit, il est vrai que l’amour d’un père pour sa fille est une émotion pleine de poésie et ce n’est certes pas cette émotion que je me serais permis de commenter. En aucun cas, il n’y a eu chez moi la moindre envie de blesser et je m’attendais plutôt à une discussion concernant le texte et rien que le texte du point de vue de la poésie, rien d’autre.
Celui-ci était en section « Poésie libre », je n’ai donc jamais fait allusion aux rimes, sonnets ou autres alexandrins. J’ai seulement parlé rythme et vocabulaire. Et je pouvais à cet égard d’ailleurs avoir tout faux, je l’admets volontiers. Justement, c’est sur ce terrain là que j’attendais une discussion constructive et non sur celui du « lire notre intimité ». Car, excusez-moi, mais là n'est pas du tout ma tasse de thé. C'est d'ailleurs à cause de cette phrase de Newman que j'ai réagi dans ce forum : "Peut-être que certains de mes lecteurs n'ont pas considéré dans leurs commentaires que c'était une simple lettre, un courrier resté en instance d'un possible envoi."
Je voudrais ajouter que si je n’avais pas bénéficié de la lecture, des commentaires et des critiques pas toujours tendres de certains Oniriens, je n’aurais jamais avancé pour ma part dans cet art plus difficile qu’il n’y paraît de l’écriture. Parce que, pour ma part, mon souhait, ou plutôt mon rêve, mon utopie, ce serait sortir de cet amateurisme qui, vous avez raison, nous concerne tous.
Encore une fois, je peux m’être trompée dans l’analyse que j’ai faite du poème. Hélas, je n’en saurai rien puisque la discussion n’a pas porté là-dessus. Il s’agit donc d’un simple malentendu…

En visitant certains forums, je me rends compte en effet que le fait de saluer n'est pas très à la mode par ici. Je trouve d'ailleurs cela fort regrettable puisque pas plus tard que l'année dernière, j'avais lancé un sujet sur le vouvoiement / tutoiement où quasiment l'unanimité des intervenants avait décrété préférer le "vous" au "tu".
Vouvoyer une personne sans même la saluer...boh! Dans mon esprit, ça me semble un peu étrange voire paradoxal.
En tout cas, en ce qui me concerne, je continuerai à saluer. C'est une simple question d'éthique personnelle.

Concernant la 2ème partie de votre commentaire, je suis d'accord avec vous.
Olivier

bonsoir,

je ne désire pas trop m'étendre sur le sujet et je suis pour entendre toutes les critiques tant qu'elles sont enrichissantes et constructives.
je pense que Bidis dans son commentaire sur mon texte a écrit de la pure poésie sans peut-être s'en apercevoir:

"bien que la douceur,la tendresse,la nostalgie transpirent de ce texte"
Je pense Bidis que vous avez exprimé beaucoup dans cette simple phrase.
Après c'est de la technicité poétique que nous savons tous sur ce site plus ou moins bien transcrire et qui ne reflète pas toujours la qualité d'un texte surtout dans notre amateurisme.
mais là je me répète,c'est d'un grand "amateurisme volontaire"que j'ai désiré écrire en tant que père à sa fille ou j'ai voulu surtout faire ressentir une sensibilité.

pour cette simple raison,et selon mon avis personnel, seul Olivier a ressenti ce sentiment dépassant la technique et les modérateurs également pour m'avoir publié.

je vous dis bonsoir et merci pour vous être exprimé sur ce texte.