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1 Utilisateur(s) anonymes
Remerciements et explications, commentaires sur "Brûlure". |
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D'abord merci d'avoir accepté de publier ce premier envoi.
Je me suis permis d'attendre la publication de deux autres textes avant d'émettre quelques explications et réactions aux commentateurs qui ont fait l'effort de lire et d'écrire leur opinion ensuite. @ troupi Oui j'aime aussi ce genre de présentation centrée, particulièrement lorsque les retours à la ligne contribuent à un sens de lecture auquel je souhaiterais (j'insiste sur le conditionnel…) soumettre le lecteur, notamment lors d'une lecture à voix haute. Une explication sur le sens du premier vers : la somme des expériences accumulées et l'opinion que l'on se fait de soi et du monde et de l'humanité devient, pour moi, permanente. La mienne me brûle, je n'en dis pas plus. Et c'est comme le glissement d'un archet sur le manche d'un violon. Plus jeune j'agissais et je réfléchissais ensuite ( selon la fameuse expression d'un ministre belge dont j'ai oublié le nom…). Je découvre que je porte sur tout, sur moi, "arrivé" à cet âge-là, un regard double et simultané : le premier est celui de l'instant, l'autre est celui de la réflexion, du ressenti sur l'instant présent, comme une autre dimension perçue en même temps (choses significatives : tout prend un sens plus profond, zones ambigües : on comprend que rien n'est jamais transparent, évident…). Merci de votre commentaire en tout cas ! @ Robot "Un grand vide glaçant… le masochisme qui transpire…il reste tout de même l'espoir" J'aurais souhaité que vous ressentiez la volonté d'arrivé à une sorte de sérénité par rapport à ce que je viens de dire à troupi. Mais j'apprécie aussi votre interprétation du texte en soi et de la fin : ce n'est plus un archet strident comme un acouphène, c'est un orgue, la sérénité peut devenir cela si on l'écoute. @ diva-luna Résignation ? Je ne souhaitais pas du tout exprimer cela, c'est dommage. Plutôt le contraire. L'usage de l'infinitif, oui, parce que c'est le temps de conjugaison qui selon moi convient bien à la réflexion sans larmoiement, d'une façon épurée, sans "je" excessifs. Cette réflexion se voulait bien au contraire, dans ce sens - sans "je" et verbe à l'indicatif- plus générale pour approcher chacun. @Cat Rêverie brûlante et douce amère, oui, merci de votre lecture qui est comme ce que vous dites une écoute. Résignée ? J'aurais voulu plutôt dire que, biseauté, on atteint une finesse, un autre angle de vue, que celui d'une surface plane. Le côté des choses, des êtres en plus de ce que l'on discerne sur la surface plane. @ HELLIAN Merci de votre commentaire franc et sincère. Je crois avoir expliqué, supra, un peu mieux ce que je souhaitais écrire… Zénon ? Certes pas ! Oui le vide est déjà quelque chose, bien-sûr. Le fait de le concevoir lui donne cette existence, n'est-ce pas d'ailleurs, avec l'infini et notre propre personne, l'objet "sourd" de nos agissements et préoccupations ? La peur du vide, la peur du sans fin, l'instinct de survie … Merci d' avoir perçu l'apprentissage du détachement… une façon de savoir supporter sa solitude, la vie sociale en même temps et l'approche du départ. Minimaliste, minimum syndical (ouf… savez-vous combien le ciseau a fonctionné ?) oui, comme on échappe au vertige en s'accrochant à une petite rambarde. Mais, je placerai d'ici peu d'autres textes qui le sont moins… s'ils sont acceptés. @ senglar vide mais pas rien, avoir oublié de se regarder… c'est cela sauf que "j'écoute". Merci de la référence en tout cas, je n'en attendais pas tant. @ socque Merci de votre commentaire et de ce que je perçois de votre ressenti. Des deux derniers vers particulièrement. j'avoue que centré ou pas n'est pas très important, les retours à la ligne le sont davantage. Un remerciement chaleureux au comité de lecture qui m'a accordé ce premier passage.
Contribution du : 25/05/2014 12:31
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Re : Remerciements et explications, commentaires sur "Brûlure". |
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RB a écrit :
@ diva-luna Résignation ? Je ne souhaitais pas du tout exprimer cela, c'est dommage. Plutôt le contraire. L'usage de l'infinitif, oui, parce que c'est le temps de conjugaison qui selon moi convient bien à la réflexion sans larmoiement, d'une façon épuré , sans "je" excessifs. Cette réflexion se voulait bien au contraire, dans ce sens - sans "je" et verbe à l'indicatif- plus générale pour approcher chacun. Pourquoi dommage? C'est mon interprètation. Maintenant quand on écrit faut pas s'attendre que le lecteur lise exactement ce que l'auteur souhaite exprimer. Une image, une metaphore peuvent avoir plusieurs significations ou évoquer des choses au lecteur. Quand à l'emploi de l'infinitif je trouve que dans certain contexte je ne le trouve pas du tout approprié, exemple l'infinitif dans un poème d'amour franchement je trouve ça bof, enfin chacun sa vision.
Contribution du : 25/05/2014 13:38
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