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2 Utilisateur(s) anonymes
L'instant d'après |
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ici le poème
Mes remerciements sincères et profonds au CE d’Oniris qui a accepté de me publier et sans qui cette petite poésie ne m’aurait jamais donné qu’un instant de plaisir solitaire bien frustrant. Merci aux lecteurs anonymes qui ont posés leurs regards sur mes mots. Merci à Francis, à Agueev : je ne saurais jamais ce que vous avez exprimé puisque la modération est passée par là avant moi… Merci à vous qui avez eu envie de partager vos ressentis. La petite histoire que vous venez de partager avec moi est née un soir du début de printemps. Passagère dans la voiture qui me ramenait en ville le dimanche soir, l’heure était au coucher du soleil. Etait-ce le coucher très beau, ou l’état particulier dans lequel je me trouvais à ce moment là, je ne sais encore. Ce que je me rappelle c’est de la poignante émotion qui m’a envahie, de celle qui fait battre la chamade. La nuit qui a suivie, j’ai tourné les mots dans tous les sens. Aucun ne seyait à la lueur entrevue. Et puis un jour, sans crier gare, ils ont pris possession de mon espace et vous les avez retrouvés ici. Merci RB, savoir que l’instant a eu le pouvoir de faire vibrer, me fait vibrer moi-même, en me frottant les yeux bien fort. Oui, pour le « de ma » devant « langue amoureuse ». Un oui que je n’ai pas accepté tout de suite, parce que j’ai toujours beaucoup de mal à vaincre ma pudeur. Myndie, j’aime beaucoup l’idée que tu te sois posée en aveugle sur mes mots. Cela donne un goût encore plus savoureux à ton analyse fouillée et si fine. Je te remercie pour l’application, le sérieux qui transparaissent dans tes lignes. Avec la sensibilité qui te caractérise, tu as su entendre la musique dans tous ses sens. Si je te dis combien pour moi les mots et les sons sont indissociables, tu comprendras mieux mon bonheur de t'avoir touchée. Je profite aussi pour te remercier, toi, RB et tous ceux qui s’investissent dans cet exercice difficile qu’est le Comité de Lecture. Tyzef, en vous lisant, je découvre ce que le pouvoir du vampire peut avoir de plaisant. Merci pour le plaisir nouveau ! ^^ En poussant ma curiosité à chercher ce qu’est la diérèse - que je rencontre souvent sans savoir qui elle est vraiment - vous contribuez au fait que je vais essayer d’y être à l’avenir davantage attentive. Ah Leni ! toi le jongleur des rimes, toi qui les habilles d’un naturel si désarmant pour les poser sur les portées toutes aussi magiques de Yves Alba – tu as entendu l’entrelacé des mots. Je suis heureuse d’avoir réussi à les porter au creux de ton oreille, heureuse de ton passage pour le dire. Merci Gaston, et un câlin doux au chat qui joue dans ta maison.^^ Pimpette, alors toi aussi tu as été sensible à la musicalité des mots simples posés ? Rien ne me fait plus plaisir ! Merci Ma Reine. J’espère bien que tu ne me lâcheras pas ! j’ai besoin de regards comme les tiens pour perdre la peur d’avancer. Cher Olivier, ton plaisir en ce dimanche matin n’a d’égal que le mien de lire l’appréciation dans tes lignes. Si tu le veux bien, comptes avec moi : nous sommes nombreux sur cette planète, si chacun donnait à l’autre deux minutes de bonheur au réveil, il ne resterait plus beaucoup de temps pour penser aux choses horribles… non ? Merci d’avoir partagé tes ressentis. Lulu vous avez saisi l’envie pressante de ces mots face auxquels nous sommes seuls, irrémédiablement seuls… Merci d’avoir accepté de vous laisser embarquer par les images, et merci de l’avoir dit. Hellian, si vous avez lu ce qui précède, vous connaissez déjà mon penchant immodéré pour la percussion des mots mis en bouche. J’appuie cependant volontiers sur le plaisir que vous me procurez en avouant être séduit par les sonorités et en insistant sur la musicalité mise en images. Merci infiniment pour la confiance qu’ainsi faisant vous libérez. Ludi, mon Geoffrey de Peyrac, tu ne crois pas si bien dire. Si j’ai réussi à me décomplexer de la ponctuation, c’est bien à toi que je le dois. Toi qui m’a pointé du doigt le Grand Louis Aragon. Aujourd’hui je peux en savourer le goût unique à sa juste valeur, et cela me libère bien plus que tu ne le penses. En plus je crois que de se passer de ponctuation pousse à mieux choisir les mots pour appuyer ou glisser là où il faut. Idem pour le choix des mots simples qui creusent mieux que quiconque la Poésie que j’aime. l’Alchimiste c’est toi, lorsque tu distilles en pointes de diamant la lumière qui éclaire ma voie de poète. C’est bien plus qu’un merci qu’à ce jour je te dois. chVlu, je t’offre le prochain ristretto au café du coin. Tu en penses quoi ? Merci pour le bravo assorti du très bien.^^ Diva-luna, ce que je trouve merveilleux dans nos échanges de poètes, c’est que malgré la frustration que l’on peut ressentir quelquefois de voir nos mots rejetés, il n’en demeure pas moins le goût du partage des ressentis. Ici tu dis avoir aimé les vers si visuels, tu as été sensible au rythme imprimé. Je te remercie du fond du cœur pour tout cela. Lyl_mystic, je crois que nous sommes nombreux chez les passionnés du verbe a être soulagés par l’écriture. Ici et toujours. Vraiment merci d’avoir pris le temps du partage. Newman, je suis contente que le poème vous ait plu et aussi de vous « l’entendre » dire. Louis, en plus de l’émotion suscitée par votre belle analyse – une émotion qui fait éclater le cœur en mille morceaux après avoir creusé sa nudité – je découvre une nouvelle gratitude en vous lisant : un chaleureux sentiment de partage avec tous ceux qui ont bénéficié de votre précision d’orfèvre sous leurs mots. Nous savons tous combien vous nous faites chaud en dedans. Quand je replie vos lignes, une seule envie dévorante me gagne : écrire, encore écrire pour le sublime plaisir de vous voir libérer mes émois verrouillés à double tour. J’ai bien senti le souffle de la petite enfance me cueillir tendrement au départ de ces mots. La plume et la lune de l’ami Pierrot… Le jeu hardi est une bravade qui s’est imposée à moi. Nécessaire sortie des règles établies sans laquelle, selon moi, le moment singulier ne peut exister. Bidis, je suis doublement ravie de te voir ici. D’abord tu aimes, ensuite le hiatus te semble évident.^^ Merci, merci et encore merci ! J’aime tellement jouer à contrarier les règles, et prouver que cela peut fonctionner aussi… Je relis avant de poster et déjà il manque tant de choses que j’aimerais vous dire. Chacun par votre bienveillance vous me donnez l’élan nécessaire pour continuer dans cette voix qui m’enchante.
Contribution du : 09/06/2014 22:11
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Re : L'instant d'après |
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Merci Cat pour avoir pris le temps de répondre à chaque commentateur
PS : tout-à-fait d'accord avec le message me concernant
Contribution du : 09/06/2014 22:24
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Re : L'instant d'après |
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Maître Onirien
Inscrit:
31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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C'est vrai que commenter en comité de lecture ne laisse aucune place au parti pris. J'ai eu beaucoup de plaisir à la lecture de ton poème et encore plus à découvrir que tu en étais l'auteur !
Contribution du : 09/06/2014 22:51
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : L'instant d'après |
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Cat,
Quelquefois l’admiration coupe le sifflet :) C’est ce qui est arrivé à Francis et Agueev dont j’ai pu lire le télégramme de félicitations avant qu’il ne soit modéré. Je tenais à te le dire pour que tu ajoutes leurs voix au chœur déjà si unanime. On sait que le dimanche soir est propice à la chamade. Finalement j’ai surestimé ton mérite. Maintenant je demande à voir ce que t’as à nous dire le lundi matin quand tu pars au boulot. Ludi pas du matin PS : tes forums sont aussi agréables à lire que tes poèmes. Il est où ton atelier d’écriture ? Dans le Lubéron ?
Contribution du : 09/06/2014 23:08
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Re : L'instant d'après |
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Maître Onirien
Inscrit:
11/02/2012 17:42 De Le Havre
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Cat
Boujou Tes réponses sont autant de bonheurs pour chacun de nous et nous révèlent beaucoup de petits côtés de toi un peu secrets ..c'est ça qu'il fallait...Merci!
Contribution du : 10/06/2014 07:58
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"""Soyez réglé dans votre vie ordinaire comme un bourgeois, afi n d’être violent et original dans vos oeuvres. » Gustave Flaubert |
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Re : L'instant d'après |
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Expert Onirien
Inscrit:
29/04/2014 19:42 De terrien
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Mon commentaire était un peu comme le café italien que tu me proposes de partager.
A cela une raison, j'ai assurément un goût immodéré pour les excès, extrêmes. En matière ressentis révélés il en est aussi de même. Ce poème "malgré" l'évocation délicate de l'instant sereinement apaisant m'a emmené en lui. . Je suis entré par lui dans un monde que je connais peu et qui, joueur, se défile toujours rapidement entre les doigts. C'est pourquoi j'ai accordé un TB après avoir hésité avec un B . Dés lors, mon évaluation, assortie d'une exclamation, n'appelait nul merci. Mon sens du savoir vivre m'indique que les merci viennent en retour d'actions délibérés et données pour faire du bien, aider, soutenir ...ici le TB et bravo n'était que ton du, fruit de mon avis. Au plaisir de partager ce petit noir de comptoir.
Contribution du : 10/06/2014 11:24
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"Ce n'est pas le chemin qui est difficile, mais le difficile qui est le chemin" Kierkegaard |
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Re : L'instant d'après |
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Olivier, je sais que nous avons quelques mêmes longueurs d’onde. :))
Myndie, ma Belle : Ludi : mon atelier d’écriture ? Le Lubéron, bien sûr, mais aussi la route. Celle du dimanche soir, du lundi matin et de tous les soirs où matins de la vie, parce que je suis loin d’avoir cessé de m’émerveiller devant les beautés simples de mon coin de terre. Souvent le matin - j’ai la chance de passer sur un plateau où certains jours la chaîne des Pyrénées s’étire dans toute sa splendeur – je reste époustouflée devant la nature magistrale. Parfois elle est nimbée d’une brume qui rehausse toute sa grâce, parfois des centaines de sommets font rutiler leurs neiges éternelles… je sors de mon rêve éveillé à cause les klaxons qui s’impatientent de ma conduite bizarre… Bon, là, du coup, je perds un peu de poésie, j'avoue ! Pimpette : bisou de tendresse chVlu, je crois que j’ai bien pris le fruit de ton avis comme tu me l’expliques aujourd’hui. ^^ Depuis le temps que nous batifolons ensemble de haut en bas et de gauche à droite, il me semble avoir cerné un petit peu de ta personne (alitée et même en bonne forme :)) pour savoir que tu penses ce que tu écris. Mon merci est le signe de ma reconnaissance. Comme les autres, tu me fais du bien en signalant ton avis et c’est ce qui me fait avancer. Connaissant tes goûts des chairs triturées, j’ai apprécié d’autant plus que tu te glisses dans mon univers, qui peut te sembler doux comme un café trop sucré. Tu as su y lire autre chose, voilà ce qui m’a touché au travers de ton attitude. En attendant l'heure du café, je vais déambuler un peu dans ma ville. qui veut, vienne
Contribution du : 10/06/2014 12:03
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Re : L'instant d'après |
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Citation :
Cat : je reste époustouflée devant la nature magistrale. Parfois elle est nimbée d’une brume qui rehausse toute sa grâce, parfois des centaines de sommets font rutiler leurs neiges éternelles… Achète-toi un dictaphone pour la voiture, ce serait trop bête de perdre tout ça en route. Sérieux. Au secours, je suis entouré de poètes! Ludi poète en perte de vitesse
Contribution du : 10/06/2014 12:18
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Re : L'instant d'après |
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Ludi, j’ai eu mieux qu’un dictaphone qui crachouille et machouille et auquel il ne manque que les postillons ! Pour mon dernier anniversaire on m’a greffé une puce directement dans le cerveau. Manque de bol, elle restitue tout en javanais, du coup je n’ose plus parler à personne de mon besoin de mémoire… je crois que je vais arrêter de me prendre pour un poète…
...... ......
Contribution du : 10/06/2014 14:15
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Re : L'instant d'après |
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Cat,
Quand on a vraiment envie de quelque chose, rien ne peut nous résister (Ludi et Lao Tseu) Ludi traductions javanais/français désenvoutement dressage de puces
Contribution du : 10/06/2014 16:02
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