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Aux quatre vents, remerciements
Maître Onirien
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Après les remerciements d’usage au CE qui a accepté de publier ce texte et aux nombreux lecteurs qui l’ont parcouru je tiens à m’adresser à tous ceux qui ont pris la peine de laisser un commentaire.

Quand j’aborde des sujets manifestement personnels je crains toujours d’agacer les lecteurs en pinçant la corde sensible qui pourrait leur interdire de se montrer trop critiques. Il me semble que ça n’a pas été le cas ici et que chacun a joué le jeu en toute franchise. Je vous en remercie. Ce texte a été remanié plus d’une fois et votre avis me tenait beaucoup à cœur.

Miguel : Je connais peu la poésie d’Henri de Régnier Miguel mais je ne manquerai pas de m’en informer un peu plus à son sujet

Francis : Jaime beaucoup cette interprétation de la sculpture en ronde bosse que vous évoquez avec sa face inachevée. Celle du ciseau coupant le fil ombilical me surprend un peu mais elle s’explique très bien. Pour moi il s’agissait de l’outil du sculpteur mais le lecteur est seul maître de sa lecture

Margueritec : Merci d’avoir saisi et précisé cette image du sable fuyant entre les doigts de la narratrice. La fin du texte est moins imagée sans doute mais je me méfie beaucoup des métaphores qui volettent autour des mots d’amour et ma conclusion se voulait claire et sans fioritures

Ikran : Votre » baratin » n’a pas fait que me divertir, il m’a touchée puisqu’il vous a permis d’entrevoir mon âme … chose qui ne m’est jamais arrivée encore, merci de m’avoir donné l’occasion de penser que j’en avais une.

Merci beaucoup diva-luna pour avoir reconnu dans les retours à la ligne le rôle d’une ponctuation que je trouve superflue dans ce genre de poésie. Vous avez essuyé aussi quelques larmes, pas de quoi user votre boîte de kleenex, j’espère ! Ce n’était pas mon intention en distillant ces quelques mots

Merci Troupi d’avoir pris la peine de relire et de commenter un texte que tu connaissais déjà, quoiqu’il ait changé entre temps et n’en est peut-être pas encore à sa forme définitive.
Cette concision, à laquelle j’aspire de plus en plus, me semble un des atouts majeurs de la poésie dont le maître absolu en la matière est le poète Guillevic. Je suis bien loin encore d’approcher mon modèle mais j’y travaille avec application

J’ai hésité longtemps avant de proposer un poème si personnel, Leni, je crains plus que tout les larmoiements en poésie c’est sans doute la raison qui t’a fait trouver ces mots glacials alors qu’ils ne sont que l’expression de ma pudeur .Désolée si je suis la cause d’un gros rhume, sois certain que ce n’était pas mon but !

Oui, socque, la notion d’atavisme, d’hérédité n’est pas étrangère à ma réflexion. Il faut bien se raccrocher à quelque chose quand on est enfant. A l’adolescence le manque devient une sorte de fierté, celle de se construire hors du modèle commun, après on cultive sur le terreau qu’on a … comme tout le monde je suppose. Merci pour ton passage sensible et éclairé.

Merci Emilia pour cette notion de cheminement que tu retiens dans ce poème. Je ne l’aurais sans doute pas écrit de la même manière à 15 ans ni à 30. Avec le temps on en arrive à se dire qu’un père absent peut être plus fondateur qu’un mauvais père présent mais destructeur.

RB puisqu’on en est aux confidences, ne regrettez rien. Le rôle de parents est souvent bien ingrat et la main dans la main d’une fillette et de son père n’est souvent qu’une belle image d’Epinal qui se ternit avec le temps et finit parfois par un rejet plus ou moins violent.
Les pères et les enfants qu’on n’a pas eus sont des idéaux que nul ne peut nous abîmer.

Merci beaucoup Robot pour ce « tout est disant sans fioritures en excédent » c’est ce à quoi je tends de plus en plus comme je l’écrivais à Troupi un peu plus haut et votre remarque me comble

Oui Alexandre, une lettre que j’aurais aimé faire lire à ce père s’il était encore vivant, tu as vu juste ! Mais il est souvent bien plus facile de s’adresser aux morts qu’aux vivants.

Pimpette, c’est de bon cœur que je partage avec toi ces quelques lignes pour les Aglamiettes surtout si ton papa avait la même moustache que le mien !

Des épiphores comme ça,Ludi, ça vous fait rougir à chaque paragraphe !
J’aime beaucoup cette vision qui tourne autour des quatre étapes d’une vie, de même que la signification que vous lisez dans les blancs de la page. Comme en musique, on dit beaucoup dans les soupirs.

Je suis bien d’accord avec vous ,myndie, il y a souvent plus de souffrance à vivre avec un père indifférent ou hostile qu’à vivre avec un père absent et idéalisé.

Merci Eclaircie d’associer dans ton commentaire l’univers de la narratrice et celui du lecteur en dépit d’une histoire très personnelle. Quels que soient les liens qu’entretiennent un enfant et son père, aussi ténus soient-ils, ils existent et c’est un peu ce que j’ai voulu dire

Marite je ne pensais pas avoir écrit un hommage à ce père absent mais tu as certainement raison. Sans le connaître je l’ai aimé, admiré, compris même, sur le tard… qu’aurais-je pu écrire d’autre ?

Je suis ravie, Tizef, que tu relèves les avantages de la technique du vers libéré, toi un des maître du vers classique.
Le relief , la mise en avant de certains mots , c’est un peu comme une sculpture en ronde bosse comparée à un dessin, c’est une lecture plus sensorielle qu’intellectuelle, il me semble et j’aimerais beaucoup écrire avec les mains du potier comme tu le suggères

Sylvain84, Dans un premier temps, le petit enfant qui voit se séparer ses parents, se sent souvent responsable, voire coupable de leur mésentente et c’est pour lui qu’il réclame le pardon. Plus tard les rôles peuvent s’inverser, il peut en vouloir à l’absent puis lui offrir son pardon mais quant à savoir qui est coupable et s’il y en a un, je ne saurais pas vous dire Sylvain mais je vous remercie pour votre commentaire.

Toto comprend bien des choses mais je crois que lorsque Toto aura entrepris d’élever lui-même des enfants il comprendra qu’il faut bien des efforts et de la sueur, quel que soit l’outil qu’on utilise, pour mener à bien cette lourde tâche

Comme toujours Louis tu abordes ce texte sous un angle de vue original et révélateur qui surprend son auteur au point qu’il a l’impression de lire son poème dans une sorte de miroir magique qui met en relief les moindres détails et lui donne des couleurs insolites qu’il n’avait même pas imaginées.
Le voici désormais « tel qu’en lui-même ton commentaire le change » et il a acquis bien plus de profondeur, s’est paré de nuances que tu es allé débusquer derrière les mots à leur insu. Merci infiniment pour ta collaboration.

Contribution du : 28/07/2014 18:23
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Re : Aux quatre vents, remerciements
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Bonjour Arielle

Les larmes concernaient la narratrice, de par les découpages des vers qui donnaient cette sensation que les paroles étaient entrecoupées par les larmes. Le contexte, l'émotion et le rythme m'ont donné cette impression le long de ma lecture.

Contribution du : 28/07/2014 18:52
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Re : Aux quatre vents, remerciements
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Bonjour Arielle

Les larmes concernaient la narratrice, de par les découpages des vers qui donnaient cette sensation que les paroles étaient entrecoupées par les larmes. Le contexte, l'émotion et le rythme m'ont donné cette impression le long de ma lecture.

Contribution du : 28/07/2014 18:53
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Re : Aux quatre vents, remerciements
Maître Onirien
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Mais j'avais bien compris que c'est sur mes joues que vous aviez essuyé ces larmes, gentille diva-luna !
Plus sérieusement, votre interprétation me laisse penser que vous avez été émue par ce texte et je vous en remercie.

Contribution du : 28/07/2014 19:06
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Re : Aux quatre vents, remerciements
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Bonne idée Arielle que dans ta réponse tu parles de Guillevic, car je ne le connaissais pas et je suis allé chercher quelques poèmes de lui et effectivement pour le peu que j'en ai lu j'ai été happé par son écriture. Merci.

Contribution du : 28/07/2014 20:00
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Re : Aux quatre vents, remerciements
Maître Onirien
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Si tu veux faire connaissance avec Guillevic, troupi, je te recommande une série d'entretiens parus chez Stock dans les années 80 dans lesquels il parle de sa vie et de sa conception de la poésie avec de larges extraits de son oeuvre en illustrations. C'est un régal de simplicité et de clarté.

Contribution du : 28/07/2014 20:39
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Re : Aux quatre vents, remerciements
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Merci Merseger, pour votre passage au coeur de ces quatre vents dont vous avez bien senti les remous parfois contradictoires mais en fin de compte plutôt apaisés.

Contribution du : 29/07/2014 08:23
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