Bonsoir, Bonjour,
Premier écrit ayant passé le cut, j’avais hâte de découvrir comment il serait perçu…
D’avoir pris le temps de lire, voire de relire, et surtout de commenter, merci à vous.
À mon tour de prendre le temps de vous lire, et de vous répondre.
Ce poème est né un jour d’été où, frustré, j’ai dû renoncer à mes tongs. Je me disais que j’aurais pu vivre en tongs, m****… Puis, cette pensée en appela d’autres, et je l’écrivis.
Choisir d’opposer des termes « classiques » (Hélios, Chronos, marquise) et « modernes » (cité, asphalte, béton, …) me semblait renforcer cette dichotomie que j’essayais d’exprimer.
Certes, j’ai choisi le « faux sonnet », les « e » n’ont pas tous autant muets les uns que les autres, mais il me semblait qu’à haute voix, ils se lisaient –ou pas– naturellement ; et en catégorie « poésie libre, je ne pensais plus que l’on compterait la métrique. Du coup, j’ai appris qu’il y a une lecture « forme », et une lecture « fond », et que l’excellence doit être proche de leur symbiose… Et, ma foi, j’en suis encore loin, moi qui préfère le jeu des mots aux mathématiques de la forme (quand bien même je m’en inspire !)
Et les mots, justement. La « nuit albinos », c’est une évocation de la nuit blanche... Et je la situe plutôt du côté des tongs, même si certains talons aiguilles m’ont prouvé que, bien qu’inconfortables, c’était possible !
Sur les « cheveux en chignon » qui ne rêvent, je maintiens. Quand on a de longs cheveux et qu’on les brime en faisant comme s’ils étaient courts, c’est une mesure castratrice ! Mais ça n’empêche pas de rêver, stricto sensu…
Si « matin, soir et midi » puis « matin, midi et soir » peut être perçu comme une facilité de rimes, je souhaitais évoquer les rythmes différents entre l’astreinte de ville et le plaisir des champs…
Quant aux « cités parangons », je voulais insinuer les cités modèles… J’avais en l’écrivant, l’envie de relever le côté insipide, « métro, boulot, dodo » où la ville emploie, et la cité endort, selon les bons plans hautement pensés. Mais la caricature a peut-être trop forcé le trait…
Et je n’avais ni Queneau, ni Baudelaire en tête… (Tiens, d’ailleurs, une piqûre de rappel me ferait sans doute du bien !)
Ceci dit, Cox, diva-luna, Condremon, Purana, Brisemarine, Robot, fugu, RB, sincèrement, merci d’avoir pris le temps de me lire. J’apprends.
Au plaisir à mon tour de vous lire en retour !
Jigsaw

Ah! J'ai failli oublier... Merci à Pimpette!