Merci à vous tous d'avoir permis à « Sycomore and more » d'être publié sur Oniris.
A l'origine de ce poème, il y a cette chanson envoûtante :
https://www.youtube.com/watch?v=fiwtDoxHT2Y
qui ajoute encore à la fascination que j'ai pour les arbres, pour ce bel arbre qu'est le sycomore qu'on imagine sans peine centenaire ; jusqu'à son nom qui me séduit infiniment par sa musicalité et sa riche connotation phonique.
Comme l'a judicieusement souligné Louis, dans « sycomore » il y a « mort ».
J'ai d'ailleurs failli employer ce terme dans le titre mais à la réflexion, c 'eût été une erreur, car « more » est encore plus suggestif.

Il ne s'agit pas ici d'une diatribe contre la déforestation en particulier mais plutôt, comme l'a bien senti Cox, du contraste entre la sagesse de l'arbre – qui demeure stoïque malgré ses souffrances et les outrages dus au temps et aux éléments – et l'agitation pernicieuse de ces fous furieux appelés hommes.
Observant de toute sa hauteur notre démesure et nos violences, sa plainte est autant portée par la prescience d'une finitude universelle que par un sentiment de gâchis.
Ainsi les 3 derniers vers expriment-ils la lassitude résignée de celui qui accueille la nuit comme un havre d'oubli.

Merci à vous, Cox, RB, Francis, LeopoldPartisan, Tizef, Ikran, Diva-Luna, Louis, Corbivan, pour vos commentaires pleins de gentillesse et qui m'ont néanmoins donné à réfléchir
Merci aussi à LeopoldPartisan d'avoir joliment illustré mon poème avec de si belles photos.