Merci à ceux et celles qui ont choisi d’inclure ce petit texte dans le catalogue d’Oniris. Merci aux lecteurs et aux commentateurs qui ont pris le temps de s’arrêter sous l’œil froid du cyclope pour y laisser quelques mots avant de reprendre leur course.

Robot, toujours fidèle à l’espace-lecture, j’imagine que le verbe « poindre » ne vous pose plus de problème à la relecture. Vous soulevez une autre approche du temps qui serait maître du hasard, je n’y avais pas réfléchi mais c’est une voie à explorer.

Myndie, j’espère que vos matins ne sont pas toujours mâcheurs de cendres ! Je suis sûre que vous savez y faire pétiller la tendresse avant de prendre votre élan.

Hananke « heureux retraités que nous sommes ! » C’est en voyant courir les autres et en fouillant mes souvenirs que m’est venu ce petit texte.
Contemporaine ou libre, j’ai parfois du mal à choisir la catégorie de mes poèmes mais je fais confiance au comité de lecture qui me signalerait une erreur trop flagrante.

Tizef, connaissant ton amour de la prosodie classique, je suis particulièrement fière de te voir apprécier la déconstruction de ces vers en lui trouvant une raison d’être.

Diva-luna, je suis vraiment touchée par votre enthousiasme et l’envie de chanter que vous offrent ces quelques lignes

Pimpette, merci pour cet « ariellème » nettement moins élégant qu’un « aglaème » mais tout aussi valorisant par ce qu’il sous-tend … et bonne lecture !

Coline-Dé, wahou ! Vigny, rien que ça, tu me gâtes … mais je suis comme toi, je préfère son loup à son clocher

Francis, ces trottoirs des pas pressés, une jolie expression à retenir pour d’autre petits matins pas vraiment câlins …

Michel64, j’ai utilisé escamoter dans le sens de faire disparaître, de dérober à sa propre vue ce qui me semble donner un autre sens à ces instants volés qu’on peut rêver de détourner de leur usage mais c’est un peu confus, je l’avoue.

Leni, sûr que le coucou suisse a une bouille plus sympathique que le cyclope à l’œil d’émail mais au fond, ne remplit-il pas le même rôle, celui de nous rappeler au devoir en joignant le geste à la parole.

Alexandre, Carpe diem, je ne connais pas de meilleure formule quand on a la chance de n’avoir plus qu’à cueillir les fruits d’une vie bien remplie !

Edgard, s’il fallait absolument donner un rôle à la poésie, je lui attribuerais volontiers celui de ré-enchanter le quotidien qui en a souvent tellement besoin. Ceci pour expliquer le choix de ce sujet.
Merci d’avoir relevé les clins d’œil du titre et de l’incipit.

RB J’ai adopté immédiatement le passé « qu’espériez-vous » comme vous me le suggérez mais je garde pour l’instant le pauvre tricheur qui me fait penser à ces camelots qui roulent les parieurs à la sauvette en guettant du coin de l’œil la maréchaussée qui risque de les surprendre.
La couette, la chaleur du lit, je ne sais pas si c’est plus féminin que masculin mais je m’y love avec bonheur chaque fois que j’en ai la possibilité.

Louis, comme toujours, j’ai l’impression en lisant votre commentaire que vous connaissez mieux que moi tous les plis de mon origami et que vous défroissez ma page en déployant toutes les images avec la dextérité d’un magicien. le « tout » à l'heure, la toute allure du monde prennent entre vos doigts une ampleur que je n’aurais pas su leur donner.

Ioledane que ce questionnement vous parle par ses images et par son rythme, rien ne pouvait me faire plus plaisir

Encore merci à tous.