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Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Quelques remerciements qui passeront sûrement inaperçus :P
Expert Onirien
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Hello à tous,

Je me doute que vous aurez mieux à faire que d'ouvrir ce post, lors même que le site est en pleine effervescence et aux prises avec des questions autrement plus passionnantes et ouvertes aux débats taaaaant affectionnés sur Internet ;) Mais après tout, si vous lisez ceci c'est déjà que vous avez pris le temps d'ouvrir le lien, je suis assez pathétique et esseulée dans ma chambre pour le voir comme une victoire en soi :P Je tiens donc quand même à poster mon remerciement traditionnel pour mon dernier texte, Les insouciances congelées.
J'ai ici séparé mes remerciements en deux posts. Celui-ci parlera de mont texte en lui-même, ne vous forcez donc pas. Le suivant traitera plus précisément des commentaires, bien que certains trouvent déjà quelques réponses disséminées ici, notamment pour placebo.


Avertissement, donc: CECI est la partie ou je déblatère sur mes petites exaspérations. Suivant une logique évidente, ne pas lire si je vous exaspère déjà moi-même.

Je commencerai par une excuse quant à la lourdeur de ce texte. Bon, déjà, assez long, qui gagnerait effectivement à être filtré et ramené à l'essentiel. La longueur des phrases est également handicapante par endroits, ça ne fait aucun doute. Enfin, ajoutons le fait que ce n'était pas une histoire en soit, mais une sorte d'essai autobiographique de l'acceptation duquel j'étais loin d'être sûre, et donnons un texte plutôt décourageant pour le lecteur moyen.

Pour tout dire, j'en étais consciente, mais contrairement à mes autres textes, j'ai écrit ce dernier en me concentrant à ce point sur le contenu (lors même que la forme me guide généralement jusque dans les péripéties de mes histoires) que je n'ai pas tant retravaillé l'enveloppe. En fait, peut-être n'aurais-je même pas dû le publier (bien que je serais profondément idiote de me plaindre d'avoir pu recevoir des avis), tant je l'ai écrit pour me comprendre moi-même. Il faut croire que je me comprends mieux dans l'ambiguïté pompeuse des phrases trop lourdes, vous m'en voyez désolée. J'avoue n'avoir pas pensé une seconde au lecteur, en dehors des conventions grammaticales de base. Bref, ce texte n'était pas tant un élément de mon cheminement littéraire qu'une synthèse de ma propre pensée, dont je suis ressortie apaisée. Le sujet principal en était donc véritablement l'enfance.

Rectification: MON enfance, et je comprends parfaitement que certains se soient sentis profondément déconnectés de mes propres expériences. Placebo a relevé à très juste titre une idée de généralisation abusive (je ressors ma liste de sophismes ce soir). Je comprends l'impression d'imposition abusive que pouvait conférer mon texte, je tiens simplement à dire que cela n'était ni mon intention ni, à plus forte raison, mon souci. Ce n'était pas un texte d'argumentation, contrairement à ce que de nombreux passages pouvaient donner à croire, j'en ai conscience, mais un texte d'introspection. J'universalisais ma propre enfance dans ma propre idée de l'enfance, mais il est clair que cela n'est pas de la pointure de celles de autres. Il était par conséquent normal de soit se sentir forcé de s'identifier, sentiment peu agréable, soit se sentir totalement invisible, oublié par l'auteur. Je comprends la frustration.

Le seul message à portée moins égocentrique de mon texte (c'est une honte que l'égocentrisme en écriture publiée, je sais), concerne le dernier quart de mon texte et serait peut-être que je réclame le droit d'être entièrement, et je dis bien ENTIÈREMENT, dépourvue du désir d'enfant. À plus forte raison, je réclame le droit, même en tant que FEMME, d'être entièrement dépourvue du désir d'enfant, en dépit des hormones qui, bien sûr, vont bien finir par la travailler, cette sotte ingénue. Chez un homme, on ne se surprend pas du propos, bien qu'on se dise que ça va changer et que cela doive suffire à en exaspérer plus d'un. Chez une femme, on se dit que ça va changer ET on se surprend du propos, ET on a un peu honte de sa fille, soeur ou petite-fille de 19 ans qui... mon Dieu (où va le monde)... s'imagine déjà être capable de faire des plans généraux de vie??? Se croit plus forte que l'appel maternel????? Cette réalité au parfum féministe n'était cependant vraiment pas le plus important dans mon texte, puisque nombre d'hommes doivent également souffrir de la pression.

Nous vivons dans des sociétés où on a toujours à expliquer pourquoi on ne veut pas d'enfants (des phénomènes très simples de l'évolution naturelle expliquent certes cette propension à tenir pour acquis le réflexe de reproduction), et je suis tombée en connaissance de cause dans le panneau de celle qui croit avoir bel et bien à se justifier, ce qui n'est pas le cas lors même que j'aimerais naïvement que ce le soit.
Je me permets cependant de noter que, dans l'intérêt de l'avenir de l'humanité, il serait sans doute bon de demander plus souvent que jamais aux gens pourquoi ils VEULENT des enfants (note au passage: la réponse "parce que je suis trop bon avec les mômes" m'inspire la plus éperdue hilarité, je l'avoue), parce que Dieu sait qu'on fabriquerait moins de malheureux.

Contribution du : 03/10/2014 03:46
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Re : Quelques remerciements qui passeront sûrement inaperçus :P
Expert Onirien
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Voici maintenant la partie où je sors de mon nombril, me calme les nerfs, me soufflette le sarcasme et vous remercie plus individuellement.

J'ai apprécié l'ouverture dont vous avez fait preuve. Moi qui m'attendais à une avalanche de commentaires négatifs, je n'ai eu à ce jour qu'un faible + très bien expliqué de la part de Placebo: votre critique très claire m'aide à me situer par rapport à ce texte que, contrairement aux autres, je ne compte pas réécrire. Il a dit ce qu'il avait à dire, et je prends vos critiques d'un point de vue presque plus philosophique que littéraire, en dépit de ce judicieux conseil de Stephen King qui s'applique certes à plusieurs occasions. Merci beaucoup de votre aide et du ton respectueux de votre commentaire.

Une autre excellente preuve d'ouverture de la part d'Asrya, merci de vous être laissé motiver plus que démonter non seulement par la longueur de mon texte mais aussi par mes idées divergentes des vôtres et possiblement de celles de votre culture (de celles de ma culture aussi, quand on y pense). On sent une grande curiosité et un esprit vif derrière vos analyses. J'adore lire vos commentaires.

Dans le cas de Pimpette, je me retrouve toute reconnaissante de la chaleur de votre commentaire, heureuse que vous aimiez l'exposition de l'enfance et pas du tout frustrée de ne pas vous avoir "convaincue" dans ma deuxième partie. Après tout, comme je l'ai dit, il ne s'agissait pas d'un texte argumentatif. Le simple fait de reconnaître que ce n'est que votre point de vue, de la même façon que mon texte ne montre que le mien, est tout à votre honneur et représente déjà bien plus que ce que de nombreux proches me concèdent. Je vous souhaite donc d'avoir autant d'enfants que vous le voulez, assez pour compenser les miens qui ne naîtront pas ;) Nul doute que ça en prend beaucoup, des gens comme vous, sinon je ne serais probablement pas là pour vous contredire.

Francis, votre commentaire me touche. Je suis heureuse d'avoir pu recevoir les souvenirs d'enfance de quelqu'un d'autre. Recevoir les bribes d'enfance d'un autre, c'est un peu comme apercevoir distinctement, pendant une seconde, un éclair qu'on sait pourtant à des milliers de kilomètres. Merci de votre passage.

Shepard: Effectivement, c'est bel et bien un essai, on ne saurait mieux dire. Si une petite explication vous intéresse, la phrase "Lors même que j’ai permis à ma plus jeune grande sœur de consommer jusqu’à la lie le bonheur de se raconter des histoires, la honte de me changer devant une porte ouverte, elle, on me l’a inoculée avant même que je la vive pleinement. Autant pour mes loyaux services", renvoie au fait qu'en tant que plus jeune, ma soeur a pu se servir de moi pour rêver plus longtemps, car je la suivais encore aisément dans un monde imaginaire évoqué par les "histoires". Moi, je me suis sentie ridicule plus vite, puisqu'on me regardait avec des yeux déjà plus matures, j'ai pour ainsi dire subi plus de cynisme que les autres, et plus vite.
J'aime bien votre appréciation de la phrase "phare", pour ainsi dire, de mon texte. Je ne l'avais pas vu comme ça, elle n'est certes pas centrale dans mon intériorité, mais nul doute qu'on pourrait faire tout un texte dessus.
Merci de vos conseils judicieux et de votre appréciation.

LeopoldPartisan: Votre analyse est très nouvelle et riche. Je suis contente d'avoir le regard d'un père sur la chose. Je comprends votre sentiment de totale déconnexion avec votre vécu sur la paternité. Sans doute êtes-vous un parent de la "bonne raison", je n'ai jamais nié qu'ils existaient, mais pour ces derniers je sais bien que les parents que j'ai évoqués sont durs à imaginer, et c'est très bien comme ça. Ma mère elle-même est totalement hermétique aux arguments énoncés dans ce texte, elle les voit également davantage comme une sentence, lors même que je les vois comme une sorte de malédiction irrépressible. L'enfance comme expérimentation de la vie, j'aime beaucoup, de même que votre façon d'analyser l'absence de repères. Un regard très neuf qui je dirais se détache du lot comme vous le disiez de mon texte. Merci beaucoup, beaucoup.

Marguerite: Merci beaucoup de votre passage et de vos remarques pertinentes sur la lourdeur du style. Je suis consciente qu'elle brouillait les pistes. Je suis heureuse que vous ayez relevé ma dernière phrase: c'est si rare que quelqu'un soulève ma phrase préférée! :P

Je voudrais remercier encore une fois les administrateurs, correcteurs, modérateurs, organisateurs de nuages, que sais-je encore, bénévoles et leur travail extraordinaire sur ce site. Je sais qu'on vous fait passer une mauvaise passe ces derniers temps, et pour tout dire je ne sais même pas à quel point on a raison ou pas raison de le faire, je n'ai pas vraiment le temps ou l'énergie de suivre les disputes, même intelligentes, suffisamment pour émettre une opinion générale. Mais je peux vous dire en toute sincérité que pour ma part, j'apprécie non seulement les commentaires de mes compagnons oniriens, en espace lecture ou ailleurs, mais aussi le travail monstre que vous abattez dans l'ombre et qui me permet de vivre une très belle expérience littéraire. Merci d'avoir donné un souffle à l'un des mes textes pour la cinquième fois.

Merci à tous (surtout à ceux qui sont encore là, autrement dit moi-même et mon chat sans doute) et à la prochaine (dans un mois si je tiens mon rythme :P).

Alice

Contribution du : 03/10/2014 03:58
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Re : Quelques remerciements qui passeront sûrement inaperçus :P
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Bonjour Alice, juste un petit mot en écho.

J'ai attaqué la lecture de votre texte, mais j'ai rapidement décroché. Je ne pense pas que votre écriture en soit la seule cause. Voilà un parfait exemple de parution "au mauvais moment". ;=(

A une autre fois, peut-être, sous une ambiance plus légère.

Pepito

Contribution du : 03/10/2014 09:40
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Celui qui écrit dans mon dos ne voit que mon… (Adage du banni)
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Re : Quelques remerciements qui passeront sûrement inaperçus :P
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Avec plaisir Alice.



P.S. : Je voulais juste ajouter que je n'ai pas tenu à "noter" ce texte parce que j'étais un peu perplexe, déjà pour le commenter, dans la mesure où ce n'est, de base, pas le genre de lecture qui m'attire. Mais je me suis laissée prendre au jeu, ce qui est toujours agréable, mais je n'avais aucune idée de comment l'évaluer plus précisément.

Au plaisir de vous relire.

M.

Contribution du : 03/10/2014 11:53
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Re : Quelques remerciements qui passeront sûrement inaperçus :P
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Bonjour Alice,

Ne vous flagellez pas trop, je suis curieux de lire vos prochains textes !

Merci pour vos précisions.

Citation :
À plus forte raison, je réclame le droit, même en tant que FEMME, d'être entièrement dépourvue du désir d'enfant, en dépit des hormones qui, bien sûr, vont bien finir par la travailler, cette sotte ingénue.


Vous savez, aucune étude, à l'heure actuelle, ne montre un quelconque lien neurobiologique entre la sécrétion hormonale et l'instinct maternel ou l'envie d'enfant. A priori, la seule obligation réside dans la pression sociale. A vrai dire, chez l'humain, le rôle des hormones sur le comportement n'est vraiment pas très clair, il semblerait plutôt que nos comportement engendrent la sécrétion d'hormones qui activent certains métabolismes, plutôt que l'inverse. D'ailleurs c'est assez logique d'un point de vue évolutionniste : Si la sécrétion hormonale dictait nos comportements ils seraient beaucoup plus difficile de s'adapter à une nouvelle situation (nous serions conditionnés à l'avance dans nos réactions), alors que si, face à une nouvelle situation, un pic d'hormone vient à être sécrété pour renforcer (appuyer) notre comportement (notre choix) qui a engendré cette situation en favorisant certains mécanismes biologiques le résultat paraît beaucoup plus puissant et plastique.

En fait, la vision inverse (hormones dirigent les comportements) est très galvaudée par la psychologie évolutionniste qui est très en vogue en France mais qui a des prémisses indémontrables avec les techniques actuelles (et indémontrables tout court à mon avis) : c'est une pseudo-science.

Enfin, je déblatère moi aussi, mais puisque vous mettez ça sur le tapis je ne pouvais m'en empêcher !

Contribution du : 03/10/2014 14:53
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Re : Quelques remerciements qui passeront sûrement inaperçus :P
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Pas de soucis, Pepito, bien que vos commentaires me manquent ;) Je suis contente que vous ayez essayé, et étant moi-même presque incapable de commenter, voire de lire en entier, ces temps-ci, je serais bien mal placée pour faire la morale. À une prochaine fois, sûrement! :)

Marguerite, soyez assurée qu'un commentaire n'a de mon point de vue vraiment pas moins de valeur quand il ne propose pas une note précise. Ce principe est parfois dur à appliquer, justement quand on ne se sent pas sur son terrain. Je suis très heureuse que vous ayez pris la peine d'écrire vos impressions, qui sont, je vous rassure, une très bonne façon d'évaluer mon texte à elles seules.

Shepard: Ah, j'ai éveillé le scientifique en vous :P Il faut dire que les études abondent: il est sans aucun doute vrai que là où je parle d'hormones, la société est très souvent substituable. Il a notamment été prouvé que l'instinct maternel n'existe pas réellement, mais est un effet social. En parlant d'hormones, je parlais de cette sorte d'horloge biologique qui aux dires des femmes ultra condescendantes qui m'en ont parlé, frappe éventuellement. Je ne crois évidemment pas qu'elle soit irrévocable, et nul doute que si nos hormones géraient absolument tout, on aurait de sérieux problèmes ;) Merci de votre spécification et à une prochaine fois!


Alice

Contribution du : 03/10/2014 19:01
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