Merci aux lecteurs et surtout aux commentateurs de ce texte ancien que j'ai revisité récemment.
Il date précisément de 1974, l'année où Salvador Puig Antich fut assassiné au garrot par les franquistes à Barcelone pour avoir lutté, armes à la main, contre la dictature. Mais qui s'en souvient ? C'est là le sujet de ce poème (posté sur Oniris avant les évènements survenus à Paris – donc pas d'attitude racoleuse, Hananke-), la mémoire. C'est le sens de ce « A vous » qui veut être l'assurance aux victimes de ne pas avoir été oubliées. On se souvient toujours mieux du nom des bourreaux.J'ai bien évidemment été obligé de faire des choix pour ne pas avoir à réécrire une « bible » de tous les crimes dont l'homme, doué d'une capacité de nuisance infinie, s'est rendu coupable. Je n'en aurais ni le souffle ni le talent et finirais par lasser le lecteur, ce qui irait à l'encontre du but recherché.
J'avais proposé quelques corrections pour améliorer ce poème (répétitions, ponctuation...) mais la demande n'a pas dû parvenir à son destinataire puisqu'elles n'ont pas été effectuées. Pas grave, l'essentiel demeure.
@ Papipoète, merci de votre commentaire élogieux. Par ailleurs, j'avais vérifié sur Littré qui ne fait pas la dièrèse sur « fouet ».
@ Léni, la strophe supplémentaire existe, écrite apès le massacre de Charlie et envoyée sur le post d'hommage. Je vous la transmettrai par MP (pas de détournement de publication)
@Disciple. Vous êtes trop ambitieux pour moi. Il y aurait tant à dire, tant à témoigner qu'il faut le génie d'un Hugo ou d'un Zola pour atteindre ce que vous auriez aimé lire. Je me contente d'exprimer cette assurance à travers quelques situations exemplaires que les victimes ne sont pas oubliées.
A tous, un grand merci pour cette indulgence et cette adhésion qui rend optimiste en dépit de l'horreur : Papipoète, Michel64, Léni, Hananke, Robot, Tizef, Francis, Alexandre, Disciple, Edgard.
Mes amitiés.
C.

superbe la strophe supplémentaire LENI

A l'époque l'execution de Puig Antich a inspiré une chanson à Jean Ferrat
Citation :

Sans flagornerie aucune, ton poème est d'un tout autre niveau.

Je veux associer à ces remerciements Christine qui a été sensible à l'évocation du désert et de la colonisation, Marite qui comme moi, sans pouvoir personnaliser,après la visite du mémorial de l'esclavage et du musée à Nantes a été bouleversée , à Jfmoods dont la finesse d'analyse, l'érudition au sevice de la sensibilité laissent pantois.
Merci à vous.

Bonsoir Curwwod. Je n'ai jamais visité le mémorial de l'esclavage et du musée à Nantes et n'ai pas vraiment été bouleversée. Je suis seulement étonnée lorsque j'observe la différence de traitement faite à ces souvenirs douloureux pour certaines populations de la planète et en particulier celle traitée dans cette troisième strophe.