Bonjour à tous.
Je suis juste passé aujourd’hui, lendemain de la St Valentin, pour apporter quelques précisions sur ma nouvelle « les mains de Valentin », après des faits qui m’ont un peu chamboulé, je dois dire.
Pour écrire ma nouvelle, "les mains de Valentin", ce prénom de Valentin m’est venu simplement, sans vraiment chercher. Sans doute ai-je été sous l’influence inconsciente de ma lecture, quelques temps avant ma rédaction, du cycle de Majipoor, saga S.F de Robert Silverberg dans laquelle le personnage principal très attachant s’appelle Lord Valentin.
Mon Valentin n’a bien sûr rien à voir avec celui de Silverberg.
Il y a peu, j’ai lu que plusieurs personnages de l’Histoire pouvaient être à l’origine de ce Saint Valentin de la fête des amoureux.
Un de ces Valentin aurait vécu en 270 sous le règne de l’Empereur Claude. Il a d’ailleurs été exécuté sous les ordres de ce dernier. Mais avant sa mort, il aurait été l’auteur d’un miracle. Il aurait fait recouvrir la vue à la fille adoptive de son juge et convertir au Christianisme par la même occasion toute la famille de ce dernier (ce qui apparemment n’a pas empêché son exécution).
Une première coïncidence m’est apparue alors en prenant connaissance de ce fait. Mon personnage de Valentin a un petit côté « faiseur de miracle » en ouvrant l’inconscient de la petite, lui faisant ainsi recouvrir la vue sur les horreurs qui la torture. Il va sans dire bien sûr que je n’avais aucunement la connaissance du fait historique au moment de l’écriture de mon texte.
Une seconde coïncidence me trouble encore davantage. « Les mains de Valentin » est inspirée de faits réels. Hier, hasard du calendrier, nous étions le 14 février 2015, jour de la St-Valentin, et c’était aussi pour la jeune femme dont l’histoire est à l’origine de cette nouvelle, le premier rendez-vous chez un psychothérapeute.
Coïncidence ou phénomène de synchronicité, concept de Carl Jung, dont je vais de ce pas tenter de relire quelques notions de l’œuvre foisonnante.
Merci pour votre patiente lecture.
A bientôt