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Expert Onirien
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17/08/2013 17:08
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Pathos mon cul ?
S’il y a une chose dont j’étais certain (ça fait au moins une certitude, c’est rassurant les certitudes…) c’est que j’allais entendre que ce thème a déjà été abordé, que le pathos…
Quand on lit un texte sur la nature, sur la tristesse quand l’être cher vous a quitté, quand on s’interroge sur la vieillesse ou sur la mort, sur le sens de l’existence, ou simplement quand on se vautre sur ses propres petites douleurs, est-ce qu’on dit que ça a déjà été écrit ?
Alors, quand on dit, (une fois de plus, je le reconnais volontiers), que des gosses souffrent à cause de la connerie et de la barbarie humaine, moi je pense que ça n’a pas été dit assez souvent. C’est tous les jours qu’il faudrait le répéter. Tous les jours quand on se lève. Quand on part pour vivre un jour de plus.
Peut-être que ça fait chier le peuple de l’entendre. Ça gêne aux entournures. Mais ça fait partie de nos petites vies. C’est pas acceptable.
C’est justement ça « passant qui passez ». C’est vrai qu’on se laisse aller et que, quand on écrit un poème sur ce thème, l’émotion peut submerger et qu’on se dit « j’essaie d’écrire quelque chose de beau avec de la souffrance » : à quoi ça rime ? Est-ce que c’est bien honnête ? Peut-être, peut-être pas.
La forme du message, on peut la discuter. Un documentaire ? Des voyages en avion, des caméras hors de prix, pour aller filmer des misères, en dépensant 100 fois, en dix minutes, ce qu’ils gagnent en un an ? A quoi ça rime ? Peut-être, peut-être pas… un livre, des chiffres, des tableaux de chiffres ? Peut-être, peut-être pas.
140 lecteurs ? C’est quand même vachement mieux que personne.
Un grand merci à tous, qui avez pris le temps de lire, le temps de dire. A ceux qui croient au ciel, à ceux qui n’y croient pas. A ceux qui aiment et à ceux qui n’aiment pas.

Pathos, pathos…voyons voir…
Je ne me suis pas emmerdé, j’ai pris les deux premiers § de Wikipedia ! Bizarre je serais plutôt d’accord avec Nietzsche ! Ça serait bien la première fois !

Le pathos désigne un des trois moyens de persuasion du discours dans la rhétorique classique depuis Aristote. Tandis que le pathos est une méthode de persuasion par l'appel à l'émotion du public, l'ethos renvoie sa force de persuasion à l'intégrité de l'orateur. C’est souvent par les passions que triomphe l’éloquence; pour les maîtriser, l’orateur doit connaître les ressorts et les moyens qui servent à les exciter ou à les calmer. Ces stratégies ne sont pas exclusives à la rhétorique : elles conviennent à tout procès linguistique qui dépend de la sympathie (ou au moins de l'attention) de l’autre pour sa mise en œuvre, de la conversation ordinaire à la prose la plus élaborée. Les pathè témoignent d'un rapport à autrui qui varie en degré d'émotivité, selon qu'il s'agisse de le séduire ou de le confondre, de l'influencer ou de le subjuguer, d'agir sur lui ou de le faire agir pour soi.
Nietzsche insiste fortement sur l'opposition entre le pathos de la distance ou de la noblesse (sentiment ou pulsion qui commande l’axiologie du type noble) au point de vue de l’utilité:
« C’est ce pathos de la distance qui leur a fait saisir les premiers le droit de créer des valeurs, de forger le nom des valeurs : que leur importait l’utilité ! le point de vue de l’utilité est aussi étranger et décalé que possible eu égard à un tel jaillissement bouillonnant de jugements de valeur suprêmes qui fixent et dessinent la hiérarchie : c’est précisément ici que le sentiment a atteint l’opposé de cette basse température que présuppose toute prudence comptable, tout calcul d’utilité – et non pas pour une fois isolée, non pas pour une heure d’exception, mais de manière durable. » (GM, I, § 2)
La vision de Nietzsche sur le pathos comme pensée plus riche et plus structurante que le pragmatisme lié au nihilisme de notre époque.
Mais en fait ils disent la même chose : le pathos étant détestable pour qui l’utilise pour embrouiller le bon peuple…mais ça c’est pour ceux qui veulent réfléchir au sujet (de philo de bac…).
(Sur le balcon de l’immeuble d’en face, il y a un mimosa. Il est déjà tout fleuri. Une boule d’or. Magnifique ! J’en planterai un aussi. Plantez des mimosas !)

Contribution du : 14/03/2015 10:22
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Re : Merci pour vos commentaires (pour un simple cri)
Maître Onirien
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Pas très sympa pour ceux qui ont apprécié votre texte cette réaction.

Contribution du : 14/03/2015 10:48
_________________
Vivre au paradis, quel enfer !
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Re : Merci pour vos commentaires (pour un simple cri)
Maître Onirien
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Tu as raison Edgard,

un enfant qui souffre, c'est intolérable.
Et cela devrait être denoncé sans cesse, crié haut et fort.
Tu as raison.
Mais c'est le poème qui est commenté, plus la forme que le fond du propos.
Ce que tu as raison de dire peut être dit par la prose, la photographie, le film, la peinture et pourquoi pas la musique si elle vient en soutien d'un des autres moyens.

La Poésie, puisqu'il s'agit bien d'un poème SE DOIT D'EMOUVOIR.
Sinon, dans une telle dénonciation, elle a raté sa cible.

Dans ton poème, certains vers me touchent au cœur, ils abordent le sujet sans le CRIER.
C'est personnel bien sûr, mais faisant naître l''EMOTION, leur force de sensibilisation en est décuplée.

Cela me concerne je le répète, et je n'ôte à personne le droit d'attendre une expression plus brute de la souffrance sur un tel sujet.

Lorsque j'aborde certains autres vers en disant qu'ils font appel au pathos, en premier lieu je n'y vois aucune INTENTION. JAMAIS !!
Ensuite, et peut être effectivement que le mot est mal choisi, je veux juste dire que le vocabulaire en rapport trop direct avec la douleur provoque chez moi moins d'émotion que les vers qui la suggèrent.

Voilà tout ! Et si l'émotion est mois grande, alors la dénonciation de l'intolérable perd de sa force, pour moi je le répète une seconde fois.

J'espère que tu m'auras compris Edgard

Merci.

Contribution du : 14/03/2015 11:12
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Re : Merci pour vos commentaires (pour un simple cri)
Maître Onirien
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Merci Edgard de votre commentaire
Lorsqu'on lit un texte exprimant une idée on peut réagir de plusieurs
façons J'en cite deux
1 L'auteur a dit ceci
2 Pourquoi l'auteur a dit ceci (attitude du psychiatre)

Parfois j'hésite à brider l'affectif Et la caravane passe.....

salut à vous

Leni

Contribution du : 14/03/2015 11:18
_________________
La vérité d'aujourd'hui est l'erreur de demain
Le talent c'est d'en trouver aux autres R Hossein
Plaire à tout le monde c'est plaire à n'importe qui S Guitry
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Re : Merci pour vos commentaires (pour un simple cri)
Expert Onirien
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J'ai très bien compris ce que tu veux dire, Pierralun et j'accepte bien évidemment tout commentaire.Et en particuliers ceux que sont moins laudatif, ce sont les plus intéressants, au fond. J'y ai pensé avant de le proposer, je me suis dit "encore un poème sur la misère du monde, les gens vont en avoir marre" et puis on se dit "tant pis" Ça vous monte comme ça, la nécessité de dire ça. Et a^près, avec la forme, on fait ce qu'on peut.
Je suis aussi d'acc sur le fait de faire pleurnicher les gens avec des textes où l'émotion est trop artificiellement présente, c'est un peu gênant.
Il n'y a de ma part aucune animosité quant à tel ou tel commentaire, bien au contraire.
Le problème du "pathos" me semblait intéressant à creuser un peu, il est inhérent à la poésie qui se propose de toucher les lecteurs.
Je crois que tout est dans la forme et le dosage, la manière. Et là j'avoue que ...oui, le dosage...mais c'est tout mon être qui parle...
Les mots, ça vous emporte.
Continuez tous à dire ce que vous pensez dans vos commentaires.
On n'est pas tous Aragon et ça nous fait du bien.
Bien cordialement. Edgard.

Contribution du : 15/03/2015 10:43
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Re : Merci pour vos commentaires (pour un simple cri)
Maître Onirien
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Très difficile le dosage sur un sujet aussi passionnel.......

Mais au final, j'ai aimé l'ensemble.

Au plaisir de te lire Edgard.

Bien cordialement.

Contribution du : 15/03/2015 22:33
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