Merci à vous, bénévoles du CE, qui avez permis la publication de ce texte et à vous, oniriennes, oniriens, qui avez pris le temps de le commenter et que j'ai remerciés par MP.

C'est un article scientifique où l'on mentionnait le poisson-zèbre qui m'a donné l'envie de consacrer un poème à ce sympathique animal.
J'ai d'ailleurs interrompu ma lecture pour noter ces deux vers:
« Un adorable poisson-zèbre
Se pavanait en pyjama »

Mais je n'avais pas la moindre idée du sujet. Celui-ci ne m'est apparu qu'au hasard de la rime et au fil de la plume.

On a écrit pis que pendre sur le « carcan de la prosodie »
En ce qui me concerne j'y vois plutôt un stimulant et une fameuse machine à faire surgir les trouvailles.

C'est la recherche d'une rime à zèbre qui m'a fait penser à l'Ebre, et le besoin de rimer avec pyjama qui m'a soufflé la référence à la chanson d'Aznavour.
Dés lors, je tenais mon sujet.

De même, c'est pour rimer avec hélice que la police s'est intéressée au destin de mon petit poisson, et si le drame s'est produit sur le littoral marocain, c'est pour rimer avec requin.
(J'avais pensé à mexicain, mais, même emporté par l'alizé, je voyais mal le bocal héliporté traverser l'atlantique.)

J'ai bien conscience d'aggraver mon cas en vous dévoilant mes ficelles. Mais c'est ainsi, je ne suis pas un poète inspiré par ses émotions, mais un simple rimailleur désireux, tel Charles Cros avec son hareng saur, de « mettre en fureur les gens graves et d'amuser les enfants » (quel que soit leur âge biologique)

Merci pour vos encouragements.

Salut Zef !

Mais c'est ainsi, je ne suis pas un poète inspiré par ses émotions, mais un simple rimailleur désireux, tel Charles Cros dans son hareng saur, de « mettre en fureur les gens graves et d'amuser les enfants » (quel que soit leur âge biologique)...
.

Je me retrouve également dans cette citation écrite de ta blanche main... Tant pis pour les gens graves !

Je dois toutefois admettre avoir eu quelque mal à enfourcher le présent zèbre, non pas qu'il fut rétif mais je ne voyais pas où il voulait me conduire... Trois jours plus tard j'ai réussi à l'apprivoiser et son caractère imprévisible ne me pose plus problème !

A la prochaine mon cher Zef et surtout ne change rien en laissant libre cours à ton imagination

Salut Zef

Idem pour me, je me reconnais bien dans tes propos même
si je fais moins dans l'humour.
Un régal que ce poisson.

Bonne journée.


H

et je dirai même plus :"Tant pis pour les gens graves"

C'est "une fameuse machine à faire surgir les trouvailles"

Voilà une bonne raison ,Tizef, de courtiser la rime qui prend entre tes doigts l'allure d'une baguette magique.

Encore faut-il ce soupçon de poudre des fées qui lui donne la légèreté, la grâce qu'elle perd trop souvent dans de lourdeaudes pattes qui se réclament d'elle, la domptent sans l'apprivoiser, faisant d'une licorne un gros bourrin poussif !

Le poisson d'avril est zébré cette année.
Et peu importe la manière de dessiner les zébrures Tizef, chacun la sienne, seule l'émotion compte.
Au fait, il existe aussi un serpent "chaussette", rayé lui aussi ...
Bonne journée
Deep

Pour Tizef, un vieux assez louf::


Ils ont fermé le zoo
Zont donné les animaux
Les hérons chez les Dupont
Les ibis à Bérénice

Le hibou j’laurai voulu
A mes mômes il avait plu
Y bout à cent vingt degrés
Faudra l’hospitaliser

Le homard qui tourne de l’œil
Est assis sur un fauteuil
Comme il restait une chaise
J’ai posé la mayonnaise

On m’a confié l’escargot
Il jacte bien en argot
Un langoureux kangourou
Pose un bisou sur ma joue

Dans les larmes du crocodile
J’ai vu pointer un regret
Ajoutons un codicille
« Adopté par les Vadet !

Tizef, cité par Alexandre :
"Mais c'est ainsi, je ne suis pas un poète inspiré par ses émotions, mais un simple rimailleur désireux, tel Charles Cros dans son hareng saur, de « mettre en fureur les gens graves et d'amuser les enfants » (quel que soit leur âge biologique)...
Alexandre :
"Je me retrouve également dans cette citation écrite de ta blanche main... Tant pis pour les gens graves ! "

Votre poème "les loups" est, en effet, le plus parfait témoin de votre légèreté. Ou encore "S...M... S...".
Ah la la , les méfaits du copinage, on en oublie qui on est...

Bravo Pimpette, tes comptines sont jubilatoires et semblent tout droit sorties des chantefables de Desnos.

Comme la "baleine aux yeux bleus" de Prévert ou "le pou et l'araignée" de Musset , "la fourmi de dix-huit mètres " de ce poète figure au top 10 de mes poèmes préférés.

Ah mon cher (si vous permettez) RB, j'ai failli passer à côté de votre post, ce qui aurait été fort dommage, convenez-en...
Le copinage, dites-vous ! Pourquoi s'en cacher ? Tizef et moi-même avons grandi dans le même quartier d'une même ville à une même époque, l'après-guerre... Non RB, je vous vois venir, pas celle de 14, l'autre, celle qui réduisit Brest en champ de gravats.
Venons-en à l'objet de votre post, ma légèreté prise en défaut !
Non seulement je ne le nie pas mais je le revendique...
Si le "fil rouge" de mes supposés poèmes nous conduit souvent à travers l'Histoire sans pour autant la prendre trop au sérieux, je ne suis pas contre un coup de gueule quand le besoin se fait sentir...
Ici, permettez-moi d'ouvrir une parenthèse : Un commentateur dont je tairai le nom m'a un jour reproché de faire dans la facilité sans prise de risques... Pas facile de contenter tout le monde ! Fermons la parenthèse...

Pour conclure, SMS, Les loups et quelques autres que vous ne connaitrez jamais viennent étayer l'éclectisme d'un Alexandre qui n'a de plus rien à cacher et surtout pas ses amitiés de... soixante ans et plus !

Bonne journée RB... et merci pour cette intervention !